Le RCD prend part à un congrès sur les révolutions en Afrique du Nord et au Proche-Orient
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Le RCD prend part à un congrès sur les révolutions en Afrique du Nord et au Proche-Orient
Mohcine Belabbas, Lila Hadj-Arab et Atmane Mazouz, députés RCD, ont participé à un congrès au Caire du 05 au 08 mai 2011 autour du thème de « Transition vers la démocratie dans le monde arabe » organisée par la Fondation Friedrich Naumann. Des participants (ministres, présidents de parti, députés…) venus du Maroc, Tunisie, Libye, Egypte, Jordanie, Irak, Liban, Arabie Saoudite, Sénégal, Belgique, France, Allemagne, Italie, Turquie et USA ont échangé leurs informations et analyses sur les révoltes en cours dans la région.
En plus des exposés sur les expériences vécues par les différents pays lors de leurs révolutions, les participants aux travaux du séminaire ont suivi des communications thématiques des nombreux panélistes qui se sont succédés à la tribune sur des sujets allant de l’étude d’exemples de réussite de transition démocratique dans le monde, des réformes constitutionnelles, de la relation entre la religion et l’Etat, de l’économie et de la justice sociale, de la crise libyenne ...
En marge des travaux, les députés du RCD ont eu plusieurs entretiens en tête à tête avec différents délégations étrangères. Ils ont, particulièrement, abordé la situation des droits de l’Homme en Algérie avec plusieurs députés européens. Ils ont échangé avec le docteur Hammam Hamoudi, membre de la chambre des députés irakienne et président de la commission des affaires étrangères, sur les relations algéro-irakienne. Le représentant irakien s’est inquiété des raisons de l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays depuis une dizaine d’années. Des jeunes leaders de la révolte de la place Tahrir les ont informés sur les différentes étapes de leur révolution. Enfin, ils ont eu des discussions avec les représentants du conseil national de transition libyen sur les évolutions de la crise dans leur pays.
En plus des exposés sur les expériences vécues par les différents pays lors de leurs révolutions, les participants aux travaux du séminaire ont suivi des communications thématiques des nombreux panélistes qui se sont succédés à la tribune sur des sujets allant de l’étude d’exemples de réussite de transition démocratique dans le monde, des réformes constitutionnelles, de la relation entre la religion et l’Etat, de l’économie et de la justice sociale, de la crise libyenne ...
de d à g: A. Aid (Soudan), L. Hadjarab, H. Hamoudi (Irak), S. karadja (Jordanie), N. Hiari (Jordanie), M. Noussair (Egypte) et M. Lainseur (ministre d'Etat Maroc)
Lila Hadj-Arab, secrétaire nationale à la jeunesse, est revenue dans son exposé sur l’historique des révoltes en Algérie depuis 1962 à ce jour. Elle s’est attardée sur le printemps berbère d’avril 1980, les événements d’octobre 1988, le printemps noir de 2001 et les nombreuses émeutes qui éclatent dans les différentes régions du pays depuis une dizaine d’années. Maitre Hadjarab a informé l’assistance que pour l’heure seule la répression est opposée aux citoyens qui organisent des marches et autres sit-in. Elle a analysé les réponses que feint le pouvoir d’apporter à la crise. Elle dira que les mesures prises par le gouvernement ne constituent qu’une tentative d’acheter la paix sociale pour gagner du temps et ruser avec l’opinion internationale. Elle explique qu’aucune solution sérieuse ne peut venir de l’intérieur du régime qui évolue dans et par la violence depuis un demi-siècle.de g à d: W. Chebli (Mouvement l'avenir Liban), M. Belabbas, M Chaki (membre hollandaise du Parlement Européen) et H. Hamoudi (pdt de la commission des affaires étrangères au parlement Irakien)
Mohcine Belabbas, secrétaire national à la communication, a expliqué que « les mouvements de protestation et de contestation qui secouent certains pays arabes ces derniers jours consacrent la faillite d’un type de gestion, marquent la fin d’une époque et posent la question de l’échec des régimes en place. Restés inamovibles pendant plusieurs décennies, ces régimes ont été incapables de jeter les bases de la construction d’une économie de production». Il a estimé que « la captation de la rente pétrolière a, dans le cas de l’Algérie, été un élément ayant participé à paralyser le développement dans la mesure où ce potentiel sert à entretenir les clientèles du régime ; ce qui lui permet de durer encore. Ce détournement a perverti le développement et annihilé les initiatives. Cette manne a constitué la caisse noire du régime. Le minimum de redistribution des richesse n’était plus assuré». Il a conclu sa communication en disant que « la démocratisation culturelle, politique et sociale exprimée et revendiquée par des populations sorties dans la rue, dans la solidarité, reste la perspective. Les acteurs politiques et sociaux se doivent de rester vigilants et mobilisés pour garantir la libération des énergies, le dynamisme du tissu associatif, la vitalité de la presse et la pérennité de la pluralité politique et de la liberté économique. En d’autres termes, il s’agit de transformer les révoltes populaires en une révolution qui établit un système démocratique durable où le citoyen élit librement ses représentants. »de g à d: M. Lainseur (ministre d'Etat Maroc), Atmane Mazouz (chef du groupe parlementaire du RCD) et Mohcine Belabbas
Les députés du RCD sont intervenus à plusieurs reprises dans les débats sur les différents thèmes abordés lors de cette rencontre. S’appuyant sur l’expérience algérienne, Atmane Mazouz, chef du groupe parlementaire du RCD, est notamment revenu sur la question de la séparation entre la religion et la politique. Il a appelé, enfin, à plus de vigilance afin d’éviter qu’un chaos à l’algérienne ne se reproduise dans certains pays.En marge des travaux, les députés du RCD ont eu plusieurs entretiens en tête à tête avec différents délégations étrangères. Ils ont, particulièrement, abordé la situation des droits de l’Homme en Algérie avec plusieurs députés européens. Ils ont échangé avec le docteur Hammam Hamoudi, membre de la chambre des députés irakienne et président de la commission des affaires étrangères, sur les relations algéro-irakienne. Le représentant irakien s’est inquiété des raisons de l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays depuis une dizaine d’années. Des jeunes leaders de la révolte de la place Tahrir les ont informés sur les différentes étapes de leur révolution. Enfin, ils ont eu des discussions avec les représentants du conseil national de transition libyen sur les évolutions de la crise dans leur pays.
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Date d'inscription : 03/06/2011
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