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Par Kamel DAOUD, chroniqueur au Quotidien d’Oran

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Message  laic-aokas Mar 21 Juin - 17:29

Par Kamel DAOUD, chroniqueur au Quotidien d’Oran

« Que Dieu maudisse la démocratie ! ». C’est la sentence du représentant du Belkhadem lui-même représentant du Bouteflika. En quelle circonstance ce slogan du IIIème Reich a été décidé ? Lors d’une rencontre des tribus « khadaffistes » à laquelle a été le FLN, ce 08 mai, parti là-bas pour soutenir un homme qui tue les siens au nom des siens. Il fallait écouter ce discours pour comprendre qu’il s’agit là de la pensée profonde des « nôtres », de notre Pouvoir, de ce qu’il n’ose pas dire en public, face aux Puissances. Un vrai discours Zenga Zenga, étonnant et surtout choquant : celui qui le prononçait sous la tente de ses amis, parlait au nom de nous, tous, du pays et de ceux qui y vivent et y pensent différemment. Bouguetaya parlait avec la conviction qu’a le FLN d’être le propriétaire du pays et de la ferme nationale postcoloniale qu’il possède parce que c’est son butin et son histoire personnelle.

L’envoyé de l’envoyé n’a pas parlé d’Iman Obeidi, des milliers de libyens tués par le Rat de Tripoli, des bombardements, des tortures, des blindés, des snipers contre des gens nus qui demandaient seulement la liberté, le droit d’élire et de contrôler leurs vies et leurs gisements. Non, cela ne le concernait pas. Comme en Octobre 88. Le plus important est de soutenir le frère jumeau, qui lui ressemble tant, le Guide vers le Chaos, le tueur et ses fils. Le cri était au « nous sommes avec vous » et gloire à vos martyrs, c’est-à-dire mercenaires. Pas ceux qui tombent en combattant pour la liberté de leur pays mais ceux qui sont payés en dollars pour s’habiller en vert. Une honte simplement ! Cet homme a le droit de soutenir Hitler s’il le veut mais ce qui était blessant, c’était de le voir parler en notre nom, avec cette langue morte des siens qui mêle droit féodal, anticolonialisme commerçant, appelle à l’unité arabe mais par le club des dictatures, harangue des foules assises et anti-impérialisme au nom de la contre-croisade.

Un pur condensé d’aveuglement qui juge les gens qui combattent pour leur liberté comme des criminels et des harkis ! que c’était donc triste d’écouter cet homme et de voir qu’on peut encore parler en notre nom et aller applaudir des confrères hallucinés avec notre drapeau et se proclamer de nos martyrs. Que c’était douloureux de ne pas pouvoir dire à cet homme que si nos martyrs étaient vivants, ils seraient à Benguazi et pas sous la tente de celui qui lui offre le repas et pas membres de l’actuel FLN! On interdit aux algériens de dire qu’ils peuvent parler au nom de leur pays ici, dans leur propre pays, et envoi des apparatchik, réélus en cycle depuis l’adolescence de Boumediene, parler au nom des morts et des vivants là-bas. Non donc ! Pas en mon nom. Je garde le mien propre, fervent pour les révolutions, sympathisant des sacrifices, dans la langue de ma mère, ni pour la France ni contre elle, debout contre le vent qui s’écrase, les mains propres et le CV sans compromis ni fraude électorale !

La Libye, je la soutiens, avec le cœur et l’épaule, dans son drame, contre son Rat et ses fils et je le dirais avec ma voie haute, avec mon argent, sans que personne ne me paye le voyage ni me donne le couscous. En temps troubles, les gens comme vous Bouguetaya sont nombreux mais comme des bulles de savons : Le Rat mourra et vous serez seul face à vous-même et vous vous jugerez malgré vous pour ces paroles prononcées sous la tente de votre hôte, à l’heure où d’autres meurent pour avoir droit à une parole meilleure que la vôtre. Non Bouguetaya, les gens ne sont pas avec l’OTAN, ni avec la France. L’Otan, c’est votre ami le Rat de Tripoli qui l’a amené sur les terres libyennes, lui et ses fils et les gens qui le soutiennent. C’est lui qui tue les libyens, les viols et veut diviser le pays en deux, une ferme pour lui et ses fils, et un coin pour ses serfs. C’est lui qu’il faut juger pour crime et trahison. Maintenant on a presque une réponse à la question du y-a-t-il vraiment de mercenaire algérien en Libye. On les a vus et entendu.
laic-aokas
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