Mutation de Messaoudi vers Toumi, ou l’élévation de Khalida à la puissance moins un
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Mutation de Messaoudi vers Toumi, ou l’élévation de Khalida à la puissance moins un
Khalida s’est débrouillée. À son poste depuis 2002, elle est la seule à l’avoir occupé aussi longtemps, elle est, aussi, la seule à avoir été aussi loin dans ses retournements de veste grâce à son indétronable caractère de mutant. Puisqu’elle s’est créé un espace unitaire, unique en stabilité, en nombre et en genre, appelons-la le singleton, façon de lui rappeler une certaine belle époque . Un singleton est, en mathématiques, un ensemble composé d’un seul élément comme Khalida et qui résume à travers elle nos frustrations identitaires. Avec elle, les gênes de la lâcheté semblent remporter chez le peuple berbère une écrasante victoire sur les gênes de la bravoure, qu’on espère bien éphémère. Les Mutants que je me permets d’adapter à notre condition, sont, selon Sophie Tabacchi, des organismes génétiquement modifiés. Ils vivent dans une cité aux lois strictes… Surtout pour ceux qui appartiennent aux castes les plus basses. Tout pourrait aller bien dans notre bonne cité si les ovoïdes de type KDS ne complotaient pas pour anéantir, sur leurs propres terres, ce qui reste de pouvoir aux berbères. Un pouvoir que la cité berbère semble avoir généré d’elle-même par le seul désir d’exister et que, par des mutants genre Khalida, avait pris un sacré recul. Heureusement pour notre moral, l’histoire regorge de scénarios où les berbères avaient vécu des situations pires et s’en étaient tirés à bon compte.
La cité de Dieu dont parlait Saint-Augustin n’est réalisable que si les peuples se donnent le soin de choisir les hommes les plus à-l’image-de-Dieu comme guides. Dans la même logique, on m’a appris, aussi, que dans le coran il a été dit, quelque part, que les sociétés qui cultivent la lâcheté auront les plus lâches de leurs citoyens comme chefs. Autrement dit, au royaume de la lâcheté les plus lâches sont rois. Quand je pense à Khalida Toumi et tous ces députés qui ont trahi leurs partis et leurs idéaux pour des postes de ministres, on retrouve bien, en temps que peuple, ce qu’on a tendance à produire, ce qu’on a choisi d’être. Parce que les conditions pour une telle production sont réalisées par un pouvoir corrupteur pour que nous soyons ainsi. Dans le même coran, on fait face à une terrible logique qui dit qu’on ne change pas un peuple que s’il se décide à se changer lui-même. Pour l’instant, notre couronne de lâcheté peut se mesurer par le baromètre de prosperité de Khalida, ministre d’une culture de laquelle les berbères ne doivent retenir que les trois premières lettres. Son livre intitulé « Une algerienne debout », n’est, en réalité, que l’histoire d’une algerienne, à dormir à genoux, sur les superbes tapis de Tlemcen. Quand on n’a pas de morale politique, il n’est pas malaisé de vendre son âme au diable, surtout, quand le diable est le plus offrant. Puisque on se comporte, aujourd’hui, comme un peuple maudit qui a offert son destin aux putschistes, la réponse se trouverait quelque part dans le ciel. Quand on enseigne des mathématiques pour quatre sous et qu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts, les droites parallèles qu’on dessine sur un tableau plat dans une classe surpeuplée d’un lycée algeéois se rencontrent par la pensée, à la vitesse d’un harraga dans un bureau ovale du Ministère de la Culture. Cependant, si l’histoire des droites parallèles qui ne se rencontrent pas concerne un espace plat, l’à-plat-ventrisme, lui, n’a jamais été euclidien. Khalida, en harraga politique et, de façon plus dosée qu’Ouyahia, semble être dirigée contre toute sa parenté, d’un malin vouloir est portée ; elle trimballe dans l’ultime réalité de son génome subversif des gênes kabyles comme un fardeau dont elle ferait n’importe quoi pour s’en débarrasser. En ambassadrice de la revendication, sur laquelle reposaient faussement tant d’espoirs, elle n’était pas de taille à résister au charme tlemcénien qui affecte nos ministres au nombre de 13. L’esprit fier et hautain des tlemcéniens mêlé aux complexes de Khalida a donné un résultat pas du tout concluant pour notre cause. Au fait, les tlemcéniens sont décrits par certains connaisseurs de notre histoire comme les seuls citoyens succeptibles d’être considérés comme citadins en Algérie. Connus pour être de grands commerçants, leur textile était très apprécié en Orient. Lawrence d’Arabie les a, parait-il, décrits comme étant des commerçants de bonne foi. Ce jour-là où Khalida était admise dans le Palais au Treize, était aussi un vendredi 13 pour la cause identitaire qui a perdu une militante plus que certaine.
Dans cette video Khalida defend inconditionnellement
Matoub Lounes
Pour ces tlemcéniens bien nourris, de « la famille révolutionnaire », et dont la plus part d’entre-eux est incompréhensiblement universitaire, déjà bien avant l’indépendance, Khalida n’était qu’une Zouave révoltée descendue du petit village de Sidi Ali Moussa et que sa révolte n’était basée que sur la seule force du besoin. Boule d’énergie matériellement en détresse, elle s’est avérée orientable dans le sens qu’on désirerait lui donner pour la mettre au diapason des causes qu’elle avait toujours combattues. Son savoir-faire en mathématiques lui permettant de bien maitriser les problèmes de conversion pouvaient aider à lui faciliter la tâche à se convertir politiquement. L’élévation à la puissance moins un (-1) de tous les principes qui ont fait d’elle ce qu’elle était, n’était pour elle qu’un excercice de routine. Après tout, si des principes aussi pleins d’autorité que le principe d’incertitude se trouvent tout pres d’etre abandonnés par la mécanique quantique, rien n’empêche les principes de Khalida version Messaoudi d’être abandonnés par Khalida version Toumi. De plus, en politique, contrairement à la physique, les principes fuient comme fuit le vif-argent. Les perles de protéines qui composent nos chromosomes porteurs de notre identité ne pèsent pas grand–chose sur le marché pétrolier. Oui, elle nous a quittés Khalida, préférant comme demeure, une belle maison en briques aux milliers de cœurs des hommes. Entre le sang et l’or, elle a choisi l’or, l’or noir par-dessus le marché de l’OPAEP (Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Petrole).
Les éléments, comme Khalida, qui se retournent avec un tel mépris contre les leurs qui les ont fait aboutir, ne sont pas rares, dans un milieu idéologique qui encourage le reniement identitaire. Un bâthisme rampant qui recrute avec un intérêt particulier les berbères qui savent ramper. Avec eux, aux yeux du monde, le peuple berbère est censé ne pas avoir à se plaindre de sa représentation statistique. Effectivement, statistiquement, les berbères sont représentés au prorata de leur nombre dans la population algérienne par des spécimens qui n’ont, en réalité, rien à voir, en termes de sentiment, avec leur background identitaire. N’est-ce pas, pour le système que la meilleure manière de descendre quelqu’un c’est de le faire par les siens. Un Mouloud Kacem comme ministre de l’arabisation, un Kharoubi comme ministre de l’enseignement fondamental, une Khalida comme ministre de la culture éternelle, un Ouyahia ministre omnivore de tout ce qui rentre fait ventre, présent à toutes les sauces qui se mangent, que voulez-vous de plus mes chers berbères, dirait un observateur placé à New York. Des algériens qui ont demandé à l’Occident des asiles politiques sous le motif du berbère persécuté ont fait les frais de ces statistiques. C’est le play back de l’histoire qui prouve qu’à un certain stade tous les colons se ressemblent par leur façon d’infliger leur suprématie aux peuples qu’ils colonisent. Les français, eux aussi, avaient été gentils avec ces algériens de l’exhibition, qu’ils avaient recrutés pour chanter, au prix de quelque mesquin privilège, les vertus de nos ancêtres les gaullois au prix d’une Algérie française.
Avec un tel esprit de reniement de soi, ces spécimens se retrouvent sans égal et bien choisis, chacun, dans un espace unitaire qu’ils sont les seuls à occuper. On les appelle dans la théorie des ensembles que Khalida avait l’habitude d’enseigner, les singletons, à force d’être politiquement les plus cinglés. Elle, en temps qu’ex honorable enseignante de mathématiques, abandonnant, après 2001, la logique formelle pour la logique des généraux, a dû se faire admettre par le bain de sang de Kabylie comme une preuve supplémentaire que bon sang ne peut mentir. La révoltée du bourrage des urnes ne dira rien sur le viol de la constitution. Celle qui, dans les années 80, a mené une campagne contre l’arabisation, sera aussi celle qui fera d’Alger la capitale de la culture arabe bien avant Riad et Dubaï. Celle-ci qui défendait, jusqu’à l’excès, sur les plateaux de télévision français, le chanteur Matoub Lounès, créera sur un site berbéro-romain le festival annuel de la chanson arabe sans dire un mot sur le festival de la chanson amazighe. Les personnes faites sur mesure pour le deux poids-deux mesures agissent différemment selon qu’elles sont d’un coté ou de l’autre de la barrière. « Haranguez de méchants soldats », disait La Fontaine, « ils promettront de faire rage ; mais au moindre bruit, adieu tout leur courage, votre exemple et vos cris ne les retiendront pas. » C’est à se demander, avec des leaders pareils, que deviendra l’Algérie sans le pétrole. C’est à se demander, aussi, si, en matière de leadership, notre pays ne pouvait pas enfanter des leaders moins laids ; des leaders mesquins qui croient que la grandeur se trouve dans les cérémonies protocolaires, les voitures de luxe, les luxurieuses villas et les hôtels cinq étoiles.
Doit-on se demander pourquoi on en est là quand on a pris le chemin inverse de celui tracé par le congrès de la Soummam qui stipulait en priorité la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du civil sur le militaire et qui fait qu’on se retrouve, aujourd’hui, avec le clan d’Oujda et les armées des frontières avec exactement l’inverse. L’esprit de la Soummam étant trahi, nous devons refuser de suivre. Khalida se rend à Tlemcen où elle interdit aux journalistes de couvrir ce qu’on peut appeler par les bizarreries de la vie « son événement ». Preuve parmi d’autres que la vie tourne de façon très mystérieuse. N’avaient pas tort nos anciens kabyles de se lamenter sur cette huile de mauvaise qualité qui se veut chère par-dessus le marché, en la formulant dans un proverbe qui vaut son pesant de révolte : yir zzit terna leghla .
Dans un système de valeurs qui n’a ni queue ni tête, où le sens figuré s’impose sur le sens propre, descendre vers le haut ou monter vers les cachots, c’est désormais un jargon très familier qui décrit avec précision les mœurs politiques en vigueur. Par rapport à un observateur placé au pouvoir, Khalida est effectivement montée, ne laissant aux kabyles que des pets. Au fait, c’est quoi, pour nous, un pet ? C’est le baroud d’honneur dans la rivière anale abondamment produit par la consommation excessive de loubia blach .
Tout en gardant dans l’equation de sa vie, comme « constantes » ses attributs politiques, Khalida saura faire passer subtilement ses variables dans le domaine mathématique. Car en math, le retournement de veste sera interprété comme une multiplication d’une valeur par -1 ou tout simplement un changement de polarité dans ses pulsions. Rien de plus banal en math. Ainsi, nos sites kabyles braqueront leurs critiques sur les kabyles qui militent ou leur façon de militer, et fermeront les yeux sur les kabyles qui trahissent. Ne dit-on pas que le bluff, plus il est gros, mieux il passe.
Rachid C
La cité de Dieu dont parlait Saint-Augustin n’est réalisable que si les peuples se donnent le soin de choisir les hommes les plus à-l’image-de-Dieu comme guides. Dans la même logique, on m’a appris, aussi, que dans le coran il a été dit, quelque part, que les sociétés qui cultivent la lâcheté auront les plus lâches de leurs citoyens comme chefs. Autrement dit, au royaume de la lâcheté les plus lâches sont rois. Quand je pense à Khalida Toumi et tous ces députés qui ont trahi leurs partis et leurs idéaux pour des postes de ministres, on retrouve bien, en temps que peuple, ce qu’on a tendance à produire, ce qu’on a choisi d’être. Parce que les conditions pour une telle production sont réalisées par un pouvoir corrupteur pour que nous soyons ainsi. Dans le même coran, on fait face à une terrible logique qui dit qu’on ne change pas un peuple que s’il se décide à se changer lui-même. Pour l’instant, notre couronne de lâcheté peut se mesurer par le baromètre de prosperité de Khalida, ministre d’une culture de laquelle les berbères ne doivent retenir que les trois premières lettres. Son livre intitulé « Une algerienne debout », n’est, en réalité, que l’histoire d’une algerienne, à dormir à genoux, sur les superbes tapis de Tlemcen. Quand on n’a pas de morale politique, il n’est pas malaisé de vendre son âme au diable, surtout, quand le diable est le plus offrant. Puisque on se comporte, aujourd’hui, comme un peuple maudit qui a offert son destin aux putschistes, la réponse se trouverait quelque part dans le ciel. Quand on enseigne des mathématiques pour quatre sous et qu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts, les droites parallèles qu’on dessine sur un tableau plat dans une classe surpeuplée d’un lycée algeéois se rencontrent par la pensée, à la vitesse d’un harraga dans un bureau ovale du Ministère de la Culture. Cependant, si l’histoire des droites parallèles qui ne se rencontrent pas concerne un espace plat, l’à-plat-ventrisme, lui, n’a jamais été euclidien. Khalida, en harraga politique et, de façon plus dosée qu’Ouyahia, semble être dirigée contre toute sa parenté, d’un malin vouloir est portée ; elle trimballe dans l’ultime réalité de son génome subversif des gênes kabyles comme un fardeau dont elle ferait n’importe quoi pour s’en débarrasser. En ambassadrice de la revendication, sur laquelle reposaient faussement tant d’espoirs, elle n’était pas de taille à résister au charme tlemcénien qui affecte nos ministres au nombre de 13. L’esprit fier et hautain des tlemcéniens mêlé aux complexes de Khalida a donné un résultat pas du tout concluant pour notre cause. Au fait, les tlemcéniens sont décrits par certains connaisseurs de notre histoire comme les seuls citoyens succeptibles d’être considérés comme citadins en Algérie. Connus pour être de grands commerçants, leur textile était très apprécié en Orient. Lawrence d’Arabie les a, parait-il, décrits comme étant des commerçants de bonne foi. Ce jour-là où Khalida était admise dans le Palais au Treize, était aussi un vendredi 13 pour la cause identitaire qui a perdu une militante plus que certaine.
Dans cette video Khalida defend inconditionnellement
Matoub Lounes
Pour ces tlemcéniens bien nourris, de « la famille révolutionnaire », et dont la plus part d’entre-eux est incompréhensiblement universitaire, déjà bien avant l’indépendance, Khalida n’était qu’une Zouave révoltée descendue du petit village de Sidi Ali Moussa et que sa révolte n’était basée que sur la seule force du besoin. Boule d’énergie matériellement en détresse, elle s’est avérée orientable dans le sens qu’on désirerait lui donner pour la mettre au diapason des causes qu’elle avait toujours combattues. Son savoir-faire en mathématiques lui permettant de bien maitriser les problèmes de conversion pouvaient aider à lui faciliter la tâche à se convertir politiquement. L’élévation à la puissance moins un (-1) de tous les principes qui ont fait d’elle ce qu’elle était, n’était pour elle qu’un excercice de routine. Après tout, si des principes aussi pleins d’autorité que le principe d’incertitude se trouvent tout pres d’etre abandonnés par la mécanique quantique, rien n’empêche les principes de Khalida version Messaoudi d’être abandonnés par Khalida version Toumi. De plus, en politique, contrairement à la physique, les principes fuient comme fuit le vif-argent. Les perles de protéines qui composent nos chromosomes porteurs de notre identité ne pèsent pas grand–chose sur le marché pétrolier. Oui, elle nous a quittés Khalida, préférant comme demeure, une belle maison en briques aux milliers de cœurs des hommes. Entre le sang et l’or, elle a choisi l’or, l’or noir par-dessus le marché de l’OPAEP (Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Petrole).
Les éléments, comme Khalida, qui se retournent avec un tel mépris contre les leurs qui les ont fait aboutir, ne sont pas rares, dans un milieu idéologique qui encourage le reniement identitaire. Un bâthisme rampant qui recrute avec un intérêt particulier les berbères qui savent ramper. Avec eux, aux yeux du monde, le peuple berbère est censé ne pas avoir à se plaindre de sa représentation statistique. Effectivement, statistiquement, les berbères sont représentés au prorata de leur nombre dans la population algérienne par des spécimens qui n’ont, en réalité, rien à voir, en termes de sentiment, avec leur background identitaire. N’est-ce pas, pour le système que la meilleure manière de descendre quelqu’un c’est de le faire par les siens. Un Mouloud Kacem comme ministre de l’arabisation, un Kharoubi comme ministre de l’enseignement fondamental, une Khalida comme ministre de la culture éternelle, un Ouyahia ministre omnivore de tout ce qui rentre fait ventre, présent à toutes les sauces qui se mangent, que voulez-vous de plus mes chers berbères, dirait un observateur placé à New York. Des algériens qui ont demandé à l’Occident des asiles politiques sous le motif du berbère persécuté ont fait les frais de ces statistiques. C’est le play back de l’histoire qui prouve qu’à un certain stade tous les colons se ressemblent par leur façon d’infliger leur suprématie aux peuples qu’ils colonisent. Les français, eux aussi, avaient été gentils avec ces algériens de l’exhibition, qu’ils avaient recrutés pour chanter, au prix de quelque mesquin privilège, les vertus de nos ancêtres les gaullois au prix d’une Algérie française.
Avec un tel esprit de reniement de soi, ces spécimens se retrouvent sans égal et bien choisis, chacun, dans un espace unitaire qu’ils sont les seuls à occuper. On les appelle dans la théorie des ensembles que Khalida avait l’habitude d’enseigner, les singletons, à force d’être politiquement les plus cinglés. Elle, en temps qu’ex honorable enseignante de mathématiques, abandonnant, après 2001, la logique formelle pour la logique des généraux, a dû se faire admettre par le bain de sang de Kabylie comme une preuve supplémentaire que bon sang ne peut mentir. La révoltée du bourrage des urnes ne dira rien sur le viol de la constitution. Celle qui, dans les années 80, a mené une campagne contre l’arabisation, sera aussi celle qui fera d’Alger la capitale de la culture arabe bien avant Riad et Dubaï. Celle-ci qui défendait, jusqu’à l’excès, sur les plateaux de télévision français, le chanteur Matoub Lounès, créera sur un site berbéro-romain le festival annuel de la chanson arabe sans dire un mot sur le festival de la chanson amazighe. Les personnes faites sur mesure pour le deux poids-deux mesures agissent différemment selon qu’elles sont d’un coté ou de l’autre de la barrière. « Haranguez de méchants soldats », disait La Fontaine, « ils promettront de faire rage ; mais au moindre bruit, adieu tout leur courage, votre exemple et vos cris ne les retiendront pas. » C’est à se demander, avec des leaders pareils, que deviendra l’Algérie sans le pétrole. C’est à se demander, aussi, si, en matière de leadership, notre pays ne pouvait pas enfanter des leaders moins laids ; des leaders mesquins qui croient que la grandeur se trouve dans les cérémonies protocolaires, les voitures de luxe, les luxurieuses villas et les hôtels cinq étoiles.
Doit-on se demander pourquoi on en est là quand on a pris le chemin inverse de celui tracé par le congrès de la Soummam qui stipulait en priorité la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du civil sur le militaire et qui fait qu’on se retrouve, aujourd’hui, avec le clan d’Oujda et les armées des frontières avec exactement l’inverse. L’esprit de la Soummam étant trahi, nous devons refuser de suivre. Khalida se rend à Tlemcen où elle interdit aux journalistes de couvrir ce qu’on peut appeler par les bizarreries de la vie « son événement ». Preuve parmi d’autres que la vie tourne de façon très mystérieuse. N’avaient pas tort nos anciens kabyles de se lamenter sur cette huile de mauvaise qualité qui se veut chère par-dessus le marché, en la formulant dans un proverbe qui vaut son pesant de révolte : yir zzit terna leghla .
Dans un système de valeurs qui n’a ni queue ni tête, où le sens figuré s’impose sur le sens propre, descendre vers le haut ou monter vers les cachots, c’est désormais un jargon très familier qui décrit avec précision les mœurs politiques en vigueur. Par rapport à un observateur placé au pouvoir, Khalida est effectivement montée, ne laissant aux kabyles que des pets. Au fait, c’est quoi, pour nous, un pet ? C’est le baroud d’honneur dans la rivière anale abondamment produit par la consommation excessive de loubia blach .
Tout en gardant dans l’equation de sa vie, comme « constantes » ses attributs politiques, Khalida saura faire passer subtilement ses variables dans le domaine mathématique. Car en math, le retournement de veste sera interprété comme une multiplication d’une valeur par -1 ou tout simplement un changement de polarité dans ses pulsions. Rien de plus banal en math. Ainsi, nos sites kabyles braqueront leurs critiques sur les kabyles qui militent ou leur façon de militer, et fermeront les yeux sur les kabyles qui trahissent. Ne dit-on pas que le bluff, plus il est gros, mieux il passe.
Rachid C
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Mutation de Messaoudi vers Toumi, ou l’élévation de Khalida à la puissance moins un
http://www.kabyleuniversel.com/?p=596
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Mutation de Messaoudi vers Toumi, ou l’élévation de Khalida à la puissance moins un
And I call" Ne dit-on pas que le bluff, plus il est gros, mieux il passe."
oui c'est juste ,le bluff ,c'est comme le mensonge ,pour qu'il passe ,il doit étre le plus grand possible
oui c'est juste ,le bluff ,c'est comme le mensonge ,pour qu'il passe ,il doit étre le plus grand possible
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