La fausse route du chef de l’Etat
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La fausse route du chef de l’Etat
La fausse route du chef de l’Etat
Publié: 21/03/11
C’est
par un message lu par un de ses collaborateurs à Mostaganem que le chef
de l’Etat annonce sa volonté d’entreprendre des réformes politiques,
économiques et sociales. On apprend que tout ce qu’il n’a pas voulu ou
pu faire durant 12 années à la tête de l’Etat devient désormais urgent
et essentiel.
Lettre lue par un conseiller, réformes préparées en catimini avec des
acteurs responsables de la régression nationale, glorification d’un
bilan dont il suffirait de corriger quelques insuffisances, dévoilent la
démarche et les intentions du chef de l’Etat.
Le but est clair : desserrer l’étau de la pression internationale et
gagner du temps pour procéder aux reclassements claniques qui
permettront de relancer le système.
Anachronique, l’opération est condamnée.
Les nations démocratiques conviennent enfin que les dictatures ne
peuvent plus assurer la stabilité qu’elles ont longtemps promise pour
justifier leurs crimes et abus.
À l’instar des époques de la décolonisation et de l’effondrement des
systèmes totalitaires à l’Est, le Sud est engagé dans un mouvement
irréversible en faveur de la libération des peuples.
Au niveau interne, des contestations politiques et sociales rythment la vie nationale depuis plusieurs années.
Ces bouleversements ne semblent avoir eu aucun effet sur un pouvoir
congelé, déconnecté de la réalité, miné par ses divisions et déstabilisé
par ses peurs.
Au moment où le peuple algérien exige transparence et changement
radical, le système en place mobilise ses officines pour enfermer le
débat dans ses clientèles autour desquelles se greffent les acteurs
politiques qui furent les premiers responsables des déchirements
sanglants qui ont endeuillé le peuple algérien dés les premiers jours de
l’indépendance. Cette culture de l’intrigue, de la violence et de la
concussion est à la base de tous les drames algériens.
Aujourd’hui, l’Algérie se fourvoie avec les régimes de Damas, de Sanaa
et de Tripoli. A l’incapacité de lire une nouvelle phase historique
animée par la volonté d’émancipation citoyenne s’ajoute l’illusion de
croire encore possible d’entretenir le cartel des oligarchies sanglantes
qui ont asservi leur peuple et déstructuré leur Nation.
Les manipulations clientélistes, la désinformation, la corruption ou,
pire, les appels au meurtre et les incitations au racisme auxquels
recourt le pouvoir sont autant d’aveux qui soulignent son aveuglement
et son refus de prendre acte de la mobilisation d’un peuple, à laquelle
la jeunesse prend une part essentielle, qui veut arracher ses droits,
vivre dans la dignité, construire en toute transparence les cadres de la
représentation nationale et élire librement ses représentants.
La lettre du chef de l’Etat, autant par la manière dont elle a été
rendue publique, son contenu que par les manipulations qui
l’accompagnent, a le mérite de confirmer l’incapacité du système à
entendre la voix de la raison et à lire les exigences de l’Histoire.
Le RCD est plus que jamais déterminé à œuvrer au rassemblement de toutes
les forces sociales et politiques convaincues que le sacrifice consenti
par le peuple algérien pour se libérer du colonialisme et ses légitimes
aspirations démocratiques passent par une phase de transition qui
consacrera la fin d’un demi-siècle de reniement, de violence et
d’injustice.
Il est arrivé que des manœuvres retardent la libération d’un peuple, elles n’ont jamais arrêté l’Histoire.
Publié: 21/03/11
C’est
par un message lu par un de ses collaborateurs à Mostaganem que le chef
de l’Etat annonce sa volonté d’entreprendre des réformes politiques,
économiques et sociales. On apprend que tout ce qu’il n’a pas voulu ou
pu faire durant 12 années à la tête de l’Etat devient désormais urgent
et essentiel.
Lettre lue par un conseiller, réformes préparées en catimini avec des
acteurs responsables de la régression nationale, glorification d’un
bilan dont il suffirait de corriger quelques insuffisances, dévoilent la
démarche et les intentions du chef de l’Etat.
Le but est clair : desserrer l’étau de la pression internationale et
gagner du temps pour procéder aux reclassements claniques qui
permettront de relancer le système.
Anachronique, l’opération est condamnée.
Les nations démocratiques conviennent enfin que les dictatures ne
peuvent plus assurer la stabilité qu’elles ont longtemps promise pour
justifier leurs crimes et abus.
À l’instar des époques de la décolonisation et de l’effondrement des
systèmes totalitaires à l’Est, le Sud est engagé dans un mouvement
irréversible en faveur de la libération des peuples.
Au niveau interne, des contestations politiques et sociales rythment la vie nationale depuis plusieurs années.
Ces bouleversements ne semblent avoir eu aucun effet sur un pouvoir
congelé, déconnecté de la réalité, miné par ses divisions et déstabilisé
par ses peurs.
Au moment où le peuple algérien exige transparence et changement
radical, le système en place mobilise ses officines pour enfermer le
débat dans ses clientèles autour desquelles se greffent les acteurs
politiques qui furent les premiers responsables des déchirements
sanglants qui ont endeuillé le peuple algérien dés les premiers jours de
l’indépendance. Cette culture de l’intrigue, de la violence et de la
concussion est à la base de tous les drames algériens.
Aujourd’hui, l’Algérie se fourvoie avec les régimes de Damas, de Sanaa
et de Tripoli. A l’incapacité de lire une nouvelle phase historique
animée par la volonté d’émancipation citoyenne s’ajoute l’illusion de
croire encore possible d’entretenir le cartel des oligarchies sanglantes
qui ont asservi leur peuple et déstructuré leur Nation.
Les manipulations clientélistes, la désinformation, la corruption ou,
pire, les appels au meurtre et les incitations au racisme auxquels
recourt le pouvoir sont autant d’aveux qui soulignent son aveuglement
et son refus de prendre acte de la mobilisation d’un peuple, à laquelle
la jeunesse prend une part essentielle, qui veut arracher ses droits,
vivre dans la dignité, construire en toute transparence les cadres de la
représentation nationale et élire librement ses représentants.
La lettre du chef de l’Etat, autant par la manière dont elle a été
rendue publique, son contenu que par les manipulations qui
l’accompagnent, a le mérite de confirmer l’incapacité du système à
entendre la voix de la raison et à lire les exigences de l’Histoire.
Le RCD est plus que jamais déterminé à œuvrer au rassemblement de toutes
les forces sociales et politiques convaincues que le sacrifice consenti
par le peuple algérien pour se libérer du colonialisme et ses légitimes
aspirations démocratiques passent par une phase de transition qui
consacrera la fin d’un demi-siècle de reniement, de violence et
d’injustice.
Il est arrivé que des manœuvres retardent la libération d’un peuple, elles n’ont jamais arrêté l’Histoire.
Alger, le 21 mars 2011
Le RCD
Le RCD
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: La fausse route du chef de l’Etat
http://rcd-algerie.org/details_article.php?Rid=37&Aid=1370&titre=La%20fausse%20route%20du%20chef%20de%20l%E2%80%99Etat
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: La fausse route du chef de l’Etat
je cite"Au niveau interne, des contestations politiques et sociales rythment la vie nationale depuis plusieurs années."
jer tiens à préciser et surtout à corriger cette contre vérité asséné par ce sieur said saadi ,toutes les revendications du peuple algérien sont purement d'ordre sociales ,même le soulévement du 05/10/1988 est d'ordre sociale.
le peuple à l'époque demandait de la semoule et du lait pour bébés ,on lui a offert cette monstruosité appelée communément "démocratie".
jer tiens à préciser et surtout à corriger cette contre vérité asséné par ce sieur said saadi ,toutes les revendications du peuple algérien sont purement d'ordre sociales ,même le soulévement du 05/10/1988 est d'ordre sociale.
le peuple à l'époque demandait de la semoule et du lait pour bébés ,on lui a offert cette monstruosité appelée communément "démocratie".
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