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Saïd Sadi au journal Elaph: «Le pouvoir n’a ni la volonté ni la capacité de démocratiser le pays»

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Message  laic-aokas Dim 19 Juin - 17:58

Saïd Sadi au journal Elaph: «Le pouvoir n’a ni la volonté ni la capacité de démocratiser le pays»
Publié: 23/05/11






Saïd Sadi au journal Elaph: «Le pouvoir n’a ni la volonté ni la capacité de démocratiser le pays»  Img1306151255sadi_said

Dans un entretien accordé au journal électronique arabe,
Elaph, paru aujourd’hui, le président du RCD a passé en revue toutes les
questions d’actualité nationale et internationale. Nous en
reproduisons ici le texte intégral.

Pour commencer quelle lecture faites vous de la situationpolitique qui prévaut actuellement dans le pays ?
Nous
vivons une situation prévisible. C’est la fin d’un système politique
figé et autoritaire qui s’est installé dès l’indépendance par un coup
d’Etat, imposant depuis sa continuité par les fraudes électorales et se
reproduisant par la corruption. Jusque là, cela a plus ou moins marché
pour deux raisons : l’épuisement et pour une grande partie, la
corruption de la génération qui a libéré le pays et, au niveau externe,
la complicité des grandes puissances qui exigeaient avant tout la
stabilité quelle que soit la brutalité des régimes en place dans le sud.
Aujourd’hui la jeunesse déterminée a changé de mentalité et de repères
et la communauté internationale a compris que non seulement la dictature
ne garantit pas la stabilité mais qu’elle engendre le chaos. Le pouvoir
algérien, par obstination mais aussi, il faut bien le dire, par peur
refuse d’admettre ce double constat qui condamne les régimes
autocratiques qui se sont légitimés par la confiscation des guerres de
libération. Plus qu’une crise politique, notre pays est dans une impasse
historique. Si les choses trainent encore la nation peut éclater.



Comment
jugez vous le bilan du président Bouteflika notamment en matière de
relance économique, de la restauration de la paix et de la sécurité et
au sujet de la place de l’Algérie sur l’échiquier international ?


Pour
établir un bilan il faut qu’il y ait un projet. Le pouvoir algérien n’a
ni vision ni programme. Sa politique consiste à dépenser et souvent à
tord et à travers. Quand on interroge les partis de la coalition au
pouvoir sur leurs intentions, ils disent tous qu’ils appliquent « le
programme du chef de l’Etat ». Le problème est que ce programme n’existe
pas. Vous allez sur le site de la présidence algérienne vous ne trouvez
rien.
Le
premier ministre Belkhadem a mené une politique économique qui a été
reniée par son successeur Ahmed Ouyahia au nom du même programme
présidentiel. Je sais que le pouvoir ne manque jamais de parler des
grands chantiers en cours. Le jour où on fera une évaluation sérieuse de
ces travaux, on découvrira comment le potentiel algérien a été
littéralement dilapidé. Quand on compare nos réalisations avec la
Tunisie et l’Egypte qui sont pourtant loin d’être des exemples de
rigueur dans leur gestion on est atterré. L’aérogare d’Alger a été
réalisée en 18 ans, celle de Tunis en moins de 3 ans. Le métro d’Alger
traine depuis bientôt 30 ans ; le Caire a inauguré plusieurs lignes en
moins de 6 ans. L’autoroute est-ouest devait coûter 5 milliards de
dollars et être livrée en 5 ans. Nous en sommes à près de 13 milliards
dépensés et cela fait plus de 12 ans que le projet connait rallonge sur
rallonge. Au Maroc, l’autoroute qui relie Tanger à Agadir, longue de
plus de 800 km, et qui a traversé le Haut Atlas a été ouverte 4 ans
après le lancement des travaux. Vous constaterez que même comparé à des
pays du sud et pour certains, gangrénés par la corruption, l’Algérie
peut toujours revendiquer la première palme de la gabegie.
La
sécurité ne s’est malheureusement pas améliorée. Les attaques
terroristes sont toujours meurtrières et les enlèvements de citoyens
sont récurrents. Si les massacres collectifs de populations civiles, qui
ont marqué les années 90, ont cessé cela est du à un changement de
stratégie de la nébuleuse intégriste et non à une performance de la
politique de réconciliation qui est une faute politique qui perturbera
l’Algérie pendant de longues années si ce pouvoir perdure. On ne règle
pas un drame comme celui qui a frappé l’Algérie par la censure et
l’oubli. Tôt ou tard il faudra bien que la vérité et la justice passent
avant que le pardon ne soit consacré. Quant à notre politique étrangère,
il y a longtemps que l’Algérie est invisible et inaudible. Le règne de
Bouteflika est une longue parenthèse qui a fragilisé la cohésion
nationale par la tribalisation des institutions et aggravé la crise de
confiance qui a opposé la société au pouvoir. Le chef de l’Etat avait
pourtant bénéficié de circonstances exceptionnelles : extinction du
terrorisme, vivacité de la mobilisation citoyenne, remontée
extraordinaire du prix du baril…



A
votre avis, l’annonce d’une batterie de réformes politiques
émane-t-elle d’une volonté réelle du pouvoir pour annoncer le changement
et la mutation politiques ou serait-elle dictée seulement par les
pressions liées à la nouvelle donne dans le monde arabe et celles de la
rue algérienne ?


Il
faut d’abord soulever une belle contradiction dans l’approche du
pouvoir. D’un côté tous les dirigeants s’essoufflent pour dire qu’en
Algérie il n’y a pas de crise politique mais seulement un léger malaise
social que l’on s’emploie à corriger ; d’un autre côté la première
sortie du chef de l’Etat, après des mois d’hibernation alors que le pays
brûlait ; annonce des réformes politiques. Dans la forme et dans ses
objectifs, cette démarche vise à maintenir le satu quo ;
ce
qui est le contraire du changement. J’ajoute que le pouvoir n’a ni la
volonté ni la capacité de démocratiser le pays. Le message de soutien
que vient d’envoyer Abdelaziz Bouteflika au dictateur yéménite qui sévit
depuis 40 ans et les implications algériennes en Libye illustrent plus
que tout autre propos la culture et les objectifs du pouvoir algérien.
Bouteflika et le DRS partagent la conviction que, faute de pouvoir
perpétuer le parti unique, il faut impérativement couler le pays dans la
pensée unique.



Comment
le RCD réagit-il à la désignation de l’actuel Président du conseil de
la nation Abdelkader Bensalah à la tête de la commission chargée de
préparer les réformes politiques annoncées par le chef de l’Etat dans
son dernier discours en associant les partis politiques?


Le
RCD n’a pas de problème avec des personnes. S’agissant du responsable
que vous citez, si interrogation il devait y avoir, elle ne porterait
que sur sa filiation, récemment abordée par certains titres. Si
effectivement ses parents sont marocains, il ne devrait pas, au regard
de la loi algérienne, occuper les fonctions qui sont les siennes. Pour
le reste, ce ne sont pas les individus à proprement parler qui posent
question mais leur parcours. Comment des responsables qui sont parties
prenantes du système peuvent-ils conduire et encadrer des débats portant
sur la rupture ? La rue a déjà répondu : Laâab Hmida, recham Hmida fi
qahwat Hmida.


Etes-vous pour la dissolution du Parlement comme préalable à toute discussion concernant les réformes politiques ?



Nous
avons dit qu’il faut dissoudre toutes les instances élues, présidence
comprise, et engager le pays dans une phase de transition démocratique
sous l’autorité d’une instance consensuelle comme cela s’est fait
partout dans les pays qui sont sortis pacifiquement de systèmes
autoritaires. A quoi cela servirait-il de dissoudre le Parlement si
c’est le DRS et Bouteflika qui organisent les élections suivantes ? Nous
parlons de changement de système et non de changement de pouvoir.




Comment
jugez- vous la réaction du gouvernement algérien vis-à-vis des
revendications portées par la CNCD, des syndicats ou d’autres secteurs
de la vie nationale ?




Il faut toujours avoir à l’esprit que le pouvoir en Algérie est structuré et contrôlé par le DRS. Le
gouvernement n’est qu’un des leviers de la police politique. Dès lors,
la réponse à la revendication politique est toujours policière. Comme
dans tous les systèmes totalitaires, le pouvoir a d’abord infiltré la
CNCD dont il voyait le danger. Une fois ses éléments activés, il les
fait relayer par des cercles qu’il peut intéresser par des promesses
politiques ou, pour certains, par des chèques consistants. Parallèlement
à ces opérations d’infiltration, le gouvernement use de la répression.
Mais on voit bien les limites de ces tactiques. La CNCD continue son
chemin malgré les difficultés et depuis lamarche lancée par le RCD le 22
janvier, la contestation est dans la rue avec des mots d’ordre et des
acteurs clairement identifiés alors qu’au début janvier,le pouvoir
espérait discréditer la revendication populaire en la présentant comme
une succession d’émeutes sans organisation ni objectif politique ou
social précis.




Certaines
voix estiment que les partis politiques sont incapables de mobiliser la
rue comme cela est constaté partout dans le monde arabe ; ce qui
reviendrait à dire que ces partis ont quelque peu perdu leur raison
d’être. Qu’en pensez-vous ?


L’argument
est vieux. On censure l’opposition et le DRS laisse courir la rumeur
que les partis démocratiques sont inaudibles. On bourre les urnes dans
toutes les élections et le même DRS sort sa propagande martelant que le
citoyen ne vote pas par ce que la classe politique est
discréditée.Depuis janvier, on place 30 000 policiers dans Alger qui
arrêtent et blessent des centaines de personnes, on interdit aux
transports publics l’accès vers la capitale et on déclare que les
citoyens ne veulent pas manifester. Incapable d’assumer un bilan
désastreux, le pouvoir essaie d’intoxiquer l’opinion en focalisant le
débat sur l’opposition. A Aden, au Caire, à Tunis ou à Damas les
gouvernements n’ont pas 150 milliards de dollars à sortir, sans le
moindre contrôle, pour arroser tout ce qui bouge. Cette tactique peut
faire gagner du temps au pouvoir mais, croyez moi, le potentiel de
violence en Algérie est bien plus grand qu’ailleurs et le jour où toutes
les énergies en lutte convergeront,la déflagration sera terrible. Ce
n’est d’ailleurs pas un hasard si le régime qui survit le plus est celui
de Tripoli car, lui aussi, dispose de ressources importantes.




Justement quel commentaire faites-vous sur la participation du député Bouguetaïa à un congrès des partisans de Kadhafi ?

On
peut aisément comprendre que si ce personnage s’est rendu à Tripoli
c’est qu’il y a été envoyé par les animateurs du pouvoir de l’ombre. Ce
qui pose problème c’est qu’il a parlé au nom du peuple algérien pour
encourager un dictateur qui a dévasté son pays. Ce soutien est justifié
par le rejet de l’ingérence. Dans d’autres pays, la position adoptée par
l’Algérie dans ce conflit s’appelle au minimum un refus d’assistance à
peuple en danger au pire une complicité de crime contre l’humanité.




Pourquoi
les partis de l’opposition n’ont-ils pas pu constituer une alliance
pour exercer une pression sur le pouvoir et l’acculer à admettre
l’ouverture politique ?


Je
peux parler pour le RCD. Nous sommes prêts à tout moment pour engager
des discussions avec tous ceux qui veulent la fin du système en place et
qui respectent l’Etat de droit. Depuis le premier jour de notre
création nous avons milité à la fois pour dénoncer la corruption et
l’abus d’autorité et élaborer tous les dossiers en débat aujourd’hui.
C’est le RCD quia porté le combat des droits de l’homme et la question
identitaire au moment où personne n’en parlait, c’est notre
rassemblement qui a imposé la discussion sur les réformes de la justice,
de l’école, de l’Etat ou sur le statut de la femme. C’est encore nous
qui avons, les premiers, alerté sur la problématique de l’environnement
ou sur l’émigration dont nous disons qu’elle doit être associée au
développement national…Nous avons payé cher notre engagement, nous avons
connu torture et prison pour nourrir la vie politique nationale ; par
fidélité et responsabilité nous demeurons disponibles pour faire avancer
ensemble notre combat.


Pensez- vous que la vague de révolte qui secoue nombre de pays arabes aujourd’hui va épargner l’Algérie ?

Il
n’y a que le régime algérien pour croire qu’un mouvement historique
comme celui que nous observons actuellement va s’arrêter aux frontières
algériennes. Cela dit, chaque pays a ses expériences et ses traditions.
Mais s’il fallait absolument procéder par comparaison, je pense que
l’Algérie se rapproche plus du cas Libyen que des situations tunisiennes
ou égyptiennes. L’Algérie et la Libye sont des pays sociologiquement
hétérogènes, minés par letribalisme et dominés par une hiérarchie
militaire violente et politiquement fruste ; ce qui fait que dans ces
deux pays l’avenir sera plus compliqué si les forces de la stagnation
font perdre plus de temps aux peuples qui exigent le changement.




Revenons
à la politique intérieure. Quels commentaires vous inspirent les
déclarations de Ben Bella où il soutient que Bouteflika est le meilleur
président pour l’Algérie ?




M.
Ben Bella illustre jusqu’à la caricature le désastre algérien. Quand on
l’entend aujourd’hui et que l’on se rappelle que c’est lui que
Boumediene a installé à la tête de l’Etat en 1962 après avoir renversé
le gouvernement, on comprend pourquoi une révolution aussi grande que
celle de novembre et de la Soummam a accouché d’une régression aussi
terrible. Quant à sa connivence avec Bouteflika, elle confirme une
donnée historique : pour la plupart des dirigeants algériens, la
solidarité tribale transcende la conscience nationale. Bouteflika a beau
avoir été un des premiers artisans de son renversement, il est absous
par ce qu’il est de la même secte.





Parlons
des relations avec le Maroc. L’échange des visites ministérielles et
des déclarations de part et d’autre laisse croire que la réouverture des
frontières entre les deux pays est proche. Trouvez vousqu’il est de
l’intérêt des 2 pays d’ouvrir les frontières avec l’Algérie à l’heure
actuelle ?


Je
sais que la conférence tenue à Tanger en 1958 par lesdirigeants
marocains, algériens et tunisiens avait conclu que les indépendances des
3 pays devaient naturellement aboutir à la construction de la
fédération des Etats nord-africains. Je sais aussi que la tension qui
perdure entre nos deux pays profite aux segments sécuritaires des deux
régimes qui ne veulent pas entendre parler d’échange et donc de
démocratie. Je sais enfin que tant du point économique que
géostratégique ce blocage est préjudiciable à l’émancipation de nos
peuples.



Comment jugez- vous le partenariat avec l’Union européenne après la
demande introduite par l’Algérie d’ajourner l’entrée en vigueur de la
zone de libre échange entre les deux parties à 2020 au lieu de2017 alors
que le démantèlement tarifaire aurait coûté au trésor public, selon le
ministre Benbada, environ 2,5 milliards de dollars depuis l’entrée
envigueur de l’accord de partenariat ?


L’Algérie
officielle ferme portes et fenêtres pour continuer à jouer à guichet
fermé. Cela permet à la maffia politico financière de dilapider la rente
et d’assurer la reproduction du système dans l’opacité. On vient de
voir que les frontières avec le Maroc sont toujours fermées. Avec l’UE
c’est le yoyo diplomatique depuis le départ alors que nos voisins ont su
tirer de substantiels avantages de la coopération avec l’Europe. Nous
tergiversons avec l’OMC et nous avions également louvoyé avec le
processus de Barcelone. La coopération avec des Etats régis par le droit
signifie règles, contrôles et transparence,toutes choses dont ne veut
pas entendre un pouvoir construit sur la cooptation et la négation du
contrat. Si on veut vraiment évaluer
les pertes subies par l’Algérie dans cette relation ambivalente avec nos partenaires européens, il faut prendre leproblème par
l’autre bout et calculer le manque à gagner du fait de cette économie
de rente qui importe tout et qui refuse le marché avec les possibilités
de délocalisation dont aurait bénéficié notre pays, les transferts de
technologies induits par une coopération sérieuse,la formation qui, à
terme, accompagne toujours la compétition... Ce n’est pas l’ouverture
qui menace l’économie algérienne mais l’autarcie qui est la matrice de
la prédation et du sous-développement.




Votre
ouvrage sur le colonel Amirouche a provoqué un tollé. Faut-il
s’attendre à des réactions plus violentes à la parution de la version
arabe ?

Je
n’en sais rien. Ce qui est clair c’est que la parution de ce livre a
révélé deux choses essentielles pour notre pays. La confiscation et le
détournement de l’Histoire sont pour une bonne part à l’origine du drame
algérien. Il a suffi de rendre public un crime politique sans précédent
(la séquestration des ossements de deux héros de la guerre
d’indépendance) pour que les certitudes du système vacillent. Par
ailleurs, le succès du livre, publié à compte d’auteur, renseigne sur la
soif des Algériens de connaître la vérité et leur besoin de voir leur
histoire sortir des manipulations claniques.J’espère, pour ma part, que
d’autres témoignages documentés et rigoureux suivront. Nous devons
assumer notre passé dans sa grandeur et ses zones d’ombre si on veut
construire une nation de justice, de liberté et de progrès. Il n’y a pas
de démocratie politique sans vérité historique.

Interview accordée à Yacine Boudhane et
publiée dans le journal électronique d'information arabophone Elaph
(http://www.elaph.com/Web/news/2011/5/656708.html )
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Message  azemour Dim 7 Aoû - 2:10

said sadi en disant que le pouvoir n'a ni la volonté politique ni la capacité de changer ,il le dit parcequ'il sait que les "hommes" formant le pouvoir actuellement ne sont ni des politiciens ,ni des algériens authentiques.
la preuve ,n'oubliez pas que bouteflika avait crié haut et fort "qu'il va rentré chez lui" .
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Message  Aokas Ultras Mar 23 Oct - 1:14

Taremant

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