Intervention de Maitre HADJ ARAB Lila, député RCD au congrès du Caire du 05 au 08 mai 2011
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Intervention de Maitre HADJ ARAB Lila, député RCD au congrès du Caire du 05 au 08 mai 2011
Intervention de Maitre HADJ ARAB Lila, député RCD au congrès du Caire du 05 au 08 mai 2011
Nous sommes heureux de prendre part à ce rendez-vous pour débattre de la situation politique de nos pays respectifs, particulièrement en cette période historique et déterminante pour le devenir de nos peuples. En effet, le monde suit avec intérêt la dyn...amique de contestation que connaît la rue arabe et la page de l’histoire que les peuples du monde arabe sont en train d’écrire que d’aucun n’a pu prédire. La tyrannie, la confiscation des libertés sous toutes ses formes et le verrouillage des canaux d’expression, sont utilisés comme autant de moyens par les régimes en place dans le but d’assurer leur pérennité poussant l’outrecuidance jusqu’à violer les constitutions qu’ils ont eux-mêmes conçues et imposées. Mus par la seule cupidité et des intérêts purement égoïstes, ces régimes se sont attelés à défaire tous les mécanismes de contrôle et à s’attaquer corrélativement aux forces vives de la société. Le recours récurrent à la fraude électorale est érigé en mode de gouvernance afin d’assoire une oligarchie dont la finalité se limite à la prédation et le pillage des richesses nationales. Ce processus pervers, fait de fraude et de fermeture du champ politique, conjugué à la mauvaise gouvernance a fini par démobiliser les énergies saines et avilir la communauté nationale. Ce sont autant de facteurs qui ont paralysé le développement du monde arabe. L’évolution démographique qu’a connue le monde arabe au cours des quatre dernières décennies n’a pas été accompagnée par des réformes politiques, socio-économiques et culturelles à la hauteur des exigences induites par les mutations internationales. Cette situation, qui a engendré un fossé sans précèdent entre les peuples et leurs gouvernants, exacerbée, au demeurant, par la mauvaise gestion et la spoliation des ressources nationales, est indéniablement à l’origine de la perte de confiance et des contestations généralisées que vit la rue arabe en ce moment précis. Il ne vous échappe pas que l’Algérie n’est pas épargnée par l’espérance démocratique qui souffle actuellement sur la rue arabe. Pour un pays aussi riche que l’Algérie, le paradoxe est édifiant et aucune circonstance ne pourrait justifier ce gâchis et la crise multidimensionnelle auxquels le régime l’a conduit. Un potentiel économique et humain, que d’aucuns nous envient, a été tout simplement marginalisé, voir dilapidé par le fait de l’autoritarisme, l’abus et la corruption. Notre rassemblement qui constitue la principale force politique de l’opposition démocratique a été la cible privilégiée de la fraude électorale et, ce faisant, sa participation à l’Assemblée nationale a été réduite, par la volonté des décideurs, à 19 siéges afin de l’empêcher de la possibilité d’initier des propositions de lois et du contrôle de la gestion de l’Exécutif par les demandes de mise en place des commissions d’enquête. Je me permets à cet effet, d’illustrer mes propos par les deux livres blancs, faisant état des anomalies et violations électorales, édités par mon parti, à l’issue des deux dernières échéances. Sur un autre plan, il importe de relever les moyens excessifs mis par le régime Algérien pour marginaliser et réprimer notre Rassemblement en lui interdisant purement et simplement l’accès aux médias lourds (télévision, radio, presse publique) tout le long de ces dix dernières années. Pis encore, des campagnes d’intimidation sont souvent lancées à l’égard des militants et des élus locaux, notamment dans les communes de l’intérieur du pays. Faut-il rappeler, à ce titre, la destitution illégale de deux P/APC dont le seul tort est d’avoir été proches des préoccupations de leurs concitoyens et de s’attaquer aux intérêts des lobbies locaux. Inutile d’insister sur les campagnes de dénigrement visant notre parti particulièrement la personne du président comme ça été le cas durant les dernières manifestations que nous avons organisées. En fin, il faut signaler que le RCD a organisé en 2010, un colloque international à Alger, sous le titre « Alternance démocratique ou le chaos », qui a vu une large participation des représentants politiques des pays du Maghreb. En dépit des pressions de toutes sortes, le RCD reste fort de ses convictions en tant que force démocratique d’opposition, il considère que l’autoritarisme, l’oppression et le pillage des ressources ne sont point une fatalité pour les pays du sud. L’exemple de la Tunisie et de l’Egypte incite à l’optimisme et renforce notre détermination. Puissions nous voir les sacrifices de nos peuples se traduire en un véritable changement démocratique pour ne pas être en face d’options qui renseignent les peuples à choisir exclusivement entre la pérennité de ces régimes et le chaos. Le choix est sans appel comme l’a si bien dit le Président de notre parti : « on ne peut sauver le régime et le pays » Merci.
Nous sommes heureux de prendre part à ce rendez-vous pour débattre de la situation politique de nos pays respectifs, particulièrement en cette période historique et déterminante pour le devenir de nos peuples. En effet, le monde suit avec intérêt la dyn...amique de contestation que connaît la rue arabe et la page de l’histoire que les peuples du monde arabe sont en train d’écrire que d’aucun n’a pu prédire. La tyrannie, la confiscation des libertés sous toutes ses formes et le verrouillage des canaux d’expression, sont utilisés comme autant de moyens par les régimes en place dans le but d’assurer leur pérennité poussant l’outrecuidance jusqu’à violer les constitutions qu’ils ont eux-mêmes conçues et imposées. Mus par la seule cupidité et des intérêts purement égoïstes, ces régimes se sont attelés à défaire tous les mécanismes de contrôle et à s’attaquer corrélativement aux forces vives de la société. Le recours récurrent à la fraude électorale est érigé en mode de gouvernance afin d’assoire une oligarchie dont la finalité se limite à la prédation et le pillage des richesses nationales. Ce processus pervers, fait de fraude et de fermeture du champ politique, conjugué à la mauvaise gouvernance a fini par démobiliser les énergies saines et avilir la communauté nationale. Ce sont autant de facteurs qui ont paralysé le développement du monde arabe. L’évolution démographique qu’a connue le monde arabe au cours des quatre dernières décennies n’a pas été accompagnée par des réformes politiques, socio-économiques et culturelles à la hauteur des exigences induites par les mutations internationales. Cette situation, qui a engendré un fossé sans précèdent entre les peuples et leurs gouvernants, exacerbée, au demeurant, par la mauvaise gestion et la spoliation des ressources nationales, est indéniablement à l’origine de la perte de confiance et des contestations généralisées que vit la rue arabe en ce moment précis. Il ne vous échappe pas que l’Algérie n’est pas épargnée par l’espérance démocratique qui souffle actuellement sur la rue arabe. Pour un pays aussi riche que l’Algérie, le paradoxe est édifiant et aucune circonstance ne pourrait justifier ce gâchis et la crise multidimensionnelle auxquels le régime l’a conduit. Un potentiel économique et humain, que d’aucuns nous envient, a été tout simplement marginalisé, voir dilapidé par le fait de l’autoritarisme, l’abus et la corruption. Notre rassemblement qui constitue la principale force politique de l’opposition démocratique a été la cible privilégiée de la fraude électorale et, ce faisant, sa participation à l’Assemblée nationale a été réduite, par la volonté des décideurs, à 19 siéges afin de l’empêcher de la possibilité d’initier des propositions de lois et du contrôle de la gestion de l’Exécutif par les demandes de mise en place des commissions d’enquête. Je me permets à cet effet, d’illustrer mes propos par les deux livres blancs, faisant état des anomalies et violations électorales, édités par mon parti, à l’issue des deux dernières échéances. Sur un autre plan, il importe de relever les moyens excessifs mis par le régime Algérien pour marginaliser et réprimer notre Rassemblement en lui interdisant purement et simplement l’accès aux médias lourds (télévision, radio, presse publique) tout le long de ces dix dernières années. Pis encore, des campagnes d’intimidation sont souvent lancées à l’égard des militants et des élus locaux, notamment dans les communes de l’intérieur du pays. Faut-il rappeler, à ce titre, la destitution illégale de deux P/APC dont le seul tort est d’avoir été proches des préoccupations de leurs concitoyens et de s’attaquer aux intérêts des lobbies locaux. Inutile d’insister sur les campagnes de dénigrement visant notre parti particulièrement la personne du président comme ça été le cas durant les dernières manifestations que nous avons organisées. En fin, il faut signaler que le RCD a organisé en 2010, un colloque international à Alger, sous le titre « Alternance démocratique ou le chaos », qui a vu une large participation des représentants politiques des pays du Maghreb. En dépit des pressions de toutes sortes, le RCD reste fort de ses convictions en tant que force démocratique d’opposition, il considère que l’autoritarisme, l’oppression et le pillage des ressources ne sont point une fatalité pour les pays du sud. L’exemple de la Tunisie et de l’Egypte incite à l’optimisme et renforce notre détermination. Puissions nous voir les sacrifices de nos peuples se traduire en un véritable changement démocratique pour ne pas être en face d’options qui renseignent les peuples à choisir exclusivement entre la pérennité de ces régimes et le chaos. Le choix est sans appel comme l’a si bien dit le Président de notre parti : « on ne peut sauver le régime et le pays » Merci.
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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