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AOKAS:DONNEES HISTORIQUES

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Message  Zhafit Dim 22 Mai - 17:36

Rapports[1] Officiels Établis Par Le Pouvoir Colonial Concernant Les Douars

[1] Les rapports sont retranscrits intégralement pour en garder l’originalité profonde.
DOUAR AOKAS




RUBRIQUE I / ORGANISATION ADMINISTRATIVE

A / LE PROBLEME


1°- Origine et composition ethnique.[/size]


La population du douar d’AOKAS est constituée par la tribu des Béni M’Hand, qui sont des Berbères venus au XVe siècle de Djidjelli et du Maroc. Toujours en guerre avec les Turcs, ils conservèrent leur indépendance même après l’occupation de BOUGIE par la France, et ne firent leur soumission qu’en 1853.
Crée par arrêté du 2 octobre 1869, le douar comprend sept fractions, d’une superficie totale de 2907 ha se répartissant ainsi :
- Propriétés indigènes privées : 1465 ha.
- Domaines de l’État : privés 372 ha, publics 73 ha. < BR>- Domaine communal : 390 ha.
- Propriétés privées européennes : 706 ha.

Le douar AOKAS comprend le village d’AOKAS, centre administratif de la commune mixte de l’Oued-Marsa. Ce village s’est créé autour du bordj administratif, vers 1880. La population du douar compte 3.097 habitants Musulmans.

2°- Situation économique et financière.

La principale ressource du douar est constituée par la culture européenne de la vigne ; les cultures indigènes de fèves, olives, caroubes, figues et tabacs, n’apportent que de maigres ressources à une population dont une bonne partie s’emploie comme ouvriers agricoles ou comme serviteurs chez les Européens.

Marché périodique du dimanche à AOKAS.

[size=18]3°- Degré d’évolution .

La proximité du village d’AOKAS et du centre de la commune mixte, a fait de la population musulmane de ce douar une des plus évoluées de la commune mixte.
2 écoles dont une de filles Musulmane ont permis de former un groupe de lettrés extrêmement intéressant pour l’avenir du douar, en ce qui concerne sa propre administration.
300 lettrés en Français et en Arabe. 95 anciens militaires et retraités. Professions : fellahs, ouvriers agricoles. Des commerçants et quelques artisans.
4°- Européens résidant dans le douar.
108 Européens, agriculteurs, fonctionnaires, vivent en excellente relation avec la population musulmane. Il s’est même créé des affinités qui se traduisent par des rapports assez fréquents et courtois en toutes occasions. Une djemââ à tendance politique extrémiste essaie de collaborer avec l’Administration loc ale mais elle ne trouve pas de contradiction avec les directives reçues du parti qui l’oriente.

5°- Desiderata des habitants du douar.

Ils sont de deux ordres :
1°- En ce qui concerne le douar, les Indigènes, tout en reconnaissant le travail déjà effectué, demandent surtout des captages et l’aménagement en abreuvoir ou en fontaine des points d’eau déjà captés ou dont les travaux sont à intervenir.

2°- En ce qui concerne le Centre, la population tant Européenne que Musulmane ayant réalisé l’intérêt que représente l’instruction primaire qui leur a été dispensée, demande l’accroissement du nombre de classes des écoles, particulièrement en ce qui concerne les fillettes musulmanes.

B/ LES SOLUTIONS


1°- Examen critique des diverses solutions possibles.

En ce qui c oncerne l’agglomération constituée par le village d’AOKAS qui se réduit à quelques boutiques musulmanes et maisons européennes, le nombre d’Européens qui y résident s’avère suffisant et les ressources trop peu importantes pour que puisse être envisagée une transformation en commune de plein exercice.

Il[1] sera englobé dans les futurs centres municipaux dont la création est à prévoir après 1951.

2°- Plan annuel de réalisation du 1er janvier 1947 au 31 décembre 1951.

Réalisation uniquement d’ordre économique. Scolarisation à outrance. Éducation civique d’une population apte à recevoir les enseignements de cet ordre.

3°- Modifications territoriales postérieures au 31 décembre 1951.


En 1952, création d’un centre municipal d’AOKAS comprenant, outre le village du même nom, les fractions de TEBELLOUT et de TIKHEROUBINE.
En 1953, création d’un centre municipal réunissant les autres fractions du douar en un ensemble cohérent de villages disséminés et susceptibles de trouver leur
dans l’unité qui découlera de leur situation le long d’un chemin vicinal qui fera la liaison avec le douar de BOUANDAS voisin et dans un manque de particularisme de village trop rare dans la commune pour qu’il ne constitue pas l’occasion d’une expérience différente de celle envisagée pour les autres régions de la commune mixte.

4°- SUGGESTIONS DIVERSES.

1°- Création d’un cours d’adultes primaire (école du soir).
2°- Cours d’enseignement général politique et administratif du niveau primaire supérieur.
3°- Spécialisation de certains de ces élèves en développant leur aptitude spéciale dans le domaine ménager et culinaire.

article extrait du premier livre sur l'histoire de la region d'Aokas "[size=25]« Aokas, Histoire et Faits d'Armes '


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