Béjaïa est l’une des wilayas les moins alimentées en gaz

Béjaïa est l’une des wilayas les moins alimentées en gaz


Le fait qu’il y ait plus de 230 000 abonnés en électricité et exactement le quart en gaz naturel (57 599) prouve tout simplement que la wilaya de Béjaïa est l’une des wilayas les moins branchées en gaz alors que l’Algérie figure parmi les plus grands producteurs du monde.

En parlant du secteur, le directeur de l’industrie et des mines et le représentant de la Sonelgaz avancent les chiffres de 6 000 km de réseau d’électricité et 956 km de réseau de gaz entretenus par cette grande entreprise, qualifiée d’Etat dans un état par certains membres de l’APW lors de la première session de l’année en cours.

Effectivement, comme déclaré par les responsables du secteur présents à la session de l’APW, le territoire de la wilaya de Béjaïa est quasi totalement électrifié avec 99% de foyers branchés mais se trouve confronté, malheureusement, à des pannes fréquentes notamment en période hivernale sans oublier les délestages pratiqués en été ou durant le mois de Ramadan.

Cela a été, bien entendu, soulevé par les élus qui ont aussi demandé des explications quant aux chaînes indéterminables remarquées devant les guichets des agences Sonelgaz lors du payement des factures ou encore au sort réservé à la taxe d’habitation collectée sur les factures de cet organisme.

Toutefois, le volet électricité est plus ou moins satisfaisant dans sa globalité, d’autant plus qu’en sus des infrastructures existantes, la société prévoit la réalisation de projets notamment la réhabilitation des lignes 60 KV Darguina - Ighil Emda et Darguina - Béjaïa, la ligne 220 KV El Kseur - Darguina et la réalisation des lignes 220 kv El Kseur - Bouira et El Kseur - Tizi-Ouzou, ceci sans oublier le projet de réalisation d’une grande centrale à Laâzib dans la commune de Beni Ksila.

Le point qui a soulevé le courroux des membres de l’auguste assemblée est incontestablement le faible taux de pénétration en gaz naturel dans la wilaya alors que certaines communes limitrophes relevant des autres wilayas sont différemment prises en charge dans le cadre de l’alimentation en gaz. Plus grave encore, selon l’un des intervenants, certains foyers distants de quelques mètres du chef lieu d’une commune possédant le gaz naturel ne sont pas encore alimentés malgré le branchement et le payement de la dernière tranche.

Bien qu’il y ait seulement quatorze villes alimentées en gaz avec 102 postes pour une longueur totale du réseau de 955 km, la direction en charge du secteur ne désespère pas et parle de larges possibilités de développement, notamment par la prise en charge d’un nombre important d’extensions sur les principales localités traversées par le gazoduc Béni Mansour - Béjaïa déjà alimentées notamment Béjaïa, Tazmalt, Akbou, Sidi Aïch, El Kseur et Amizour.

Le fait que la wilaya de Béjaïa se caractérise par un relief particulier à prédominance montagneuse a faibli le niveau de pénétration en gaz et a amené par conséquent les pouvoirs publics à consacrer des programmes de développement qui doivent conduire à la fin de l’année en cours à augmenter le nombre de foyers alimentés en gaz naturel de près de 6 000 autres abonnés.

L’atteinte de 32% ne sera qu’un prélude à d’autres développements pour passer à 60% d’ici a quelques années. Dans le même programme, les dirigeants de la société prévoient d’organiser des journées de sensibilisation et d’établissement de listes des zones rurales qu’ils transmettront au ministère pour leur raccordement au réseau de gaz naturel.

Dans l’immédiat, il y aura la mise en service des projets DP de Tichy, Aokas, Souk El Tenine et Melbou, lesquels ont été retardés par l’endommagement du réseau PE 200 de Tichy par les travaux de dédoublement de la RN 9, l’opposition des riverains et les glissements de terrain pour le tronçon Tichy - Aokas - Souk El Tenine. Toutefois, une première solution est envisagée par l’installation d’un poste détente à Aokas en amont des contraintes dont les travaux sont en cours.

Il a été relevé aussi que, pour la première fois, l’Etat a pris en charge l’alimentation en extension des quartiers et lotissements sociaux. Toujours dans la partie est de la wilaya, les projets Melbou - Tizi El Oued dont les travaux sont en cours et le lancement de celui entrant dans le complément du réseau de distribution dans le cadre du réaménagement du programme PCSC 2005-2009 pour Kherrata ont été mis en exergue par les responsables du secteur sans oublier de rappeler la contrainte relative au payement des droits de voirie et timbre exigé pour l’extension prévu à Béjaïa (Tizi). Ce programme de rattrapage dans le cadre du réaménagement de la convention PCSC 2005-2009, constitué de 255 km de réseau de distribution au profit de 7 550 nouveaux foyers nécessaires une enveloppe financière d’environ 635 millions de dinars dont les interventions auront lieu au cours de l’année 2009.

Par la dépêche de Kabylie
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noubat14/03/2009, 18h30
Le fait qu’il y ait plus de 230 000 abonnés en électricité et exactement le quart en gaz naturel (57 599) prouve tout simplement que la wilaya de Béjaïa est l’une des wilayas les moins branchées en gaz alors que l’Algérie figure parmi les plus grands producteurs du monde.

je pense que ce constat peut être expliqué, par une nature accidenté du terrain, rendant les opérations de raccordement plus difficile.

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bledard_for_ever14/03/2009, 18h52
il faut construire tout un réseau de distribution dans ces régions montagneuses.. ça coute cher

sans le soutien de l'état Sonelgaz ne peut y arriver...

L'état refuse à sonlegaz l'augmentation des tarifs

ce manque de gaz de ville est dû uniquement à deux raisons principales :
le relief trés accidenté de la région
et surtout ,toujours ces kabyles aussi pleurnichards que jamais ,ne veulent pas que les conduites en gaz passent par leur terre inutilisables et accidentées .
donc le vrai probléme est la qualité de ce kabyle et non l'état.
les habitants de béjaia qui habitent dans les montagnes sont en retard par rapport à l'esprit de l'état algérien

ce manque de gaz de ville est dû uniquement à deux raisons principales :
le relief trés accidenté de la région
et surtout ,toujours ces kabyles aussi pleurnichards que jamais ,ne veulent pas que les conduites en gaz passent par leur terre inutilisables et accidentées .
donc le vrai probléme est la qualité de ce kabyle et non l'état.
les habitants de béjaia qui habitent dans les montagnes sont en retard par rapport à l'esprit de l'état algérien