Tichy : La RN 9 bloquée pour demander le départ des prostituées

Tichy : La RN 9 bloquée pour demander le départ des prostituées

Les habitants de Tichy semblent déterminés plus que jamais pour mener une guerre sans précédent contre la présence des prostituées dans leur localité.
Dans la journée d’hier, ces habitants ont procédé au blocage de la RN 9 au lieudit l’Etoile, pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine, pour faire entendre leurs doléances, qui, jusque là, n’arrivent pas à faire écho chez les autorités concernées.
Il y a une semaine de ça, ces mêmes protestataires ont bloqué la RN 9 au même endroit, un endroit qui abritent plusieurs boites de nuit et donc plusieurs prostituées, pour demander le départ de ces femmes aux moeurs légères qui squattent leurs quartiers depuis plusieurs années. Ces protestataires ne sont pas du tout du goût de ces pratiquesqui se propagent dans leurs quartiers à une vitesse effrénée. « J’ai honte de sortir avec ma famille à cause de ces prostituées qui circulent jour et nuit avec des tenues indécentes, et dire que je suis chez moi », nous dit un citoyen révolté rencontré sur les lieux. Rappelons que ces protestataires ont organisé le vendredi 1er avril, une marche du village de Bakaro vers la ville de Tichy afin de demander pour la énième fois une solution à leur problème maintes fois soulevé depuis plusieurs années déjà. Aussi, les sièges de la daïra et de l’APC de Tichy ont même été fermés auparavant par des citoyens et ils ont envoyé, vainement, plusieurs lettres aux autorités concernées et cela depuis plusieurs années. « Nous remercions monsieur le wali qui nous a reçu et a ordonné la fermeture de ces lieux de débauche. Nous demandons à la police de faire son travail et de procéder à l’application de cet arrêté qui stipule la fermeture de ces lieux », nous dit-on. « Le peuple veut le départ des prostituées », « Pour la protection de l’avenir de nos enfants », « Ensemble pour la sauvegarde de notre dignité » ou encore « Police fait ton travail » tels sont les slogans, une fois de plus, inscrits sur des banderoles étalées sur les lieux.

Reda Senoune
Dépêche Kabylie du mardi 5 avril 2011