La violence : seul moyen d'expression dans notre pays

La violence : seul moyen d'expression dans notre pays

A l'élite de prendre la relève!



En consultant le site Aokas -Ait Smail, j'ai appris que des personnes étrangères brûlent la ville d'Aokas. Je pense au préalable il faut comprendre le sens de cette révolte et sa dimension politique. Comment s'étonner de l'usage du langage de violence comme moyen d'expression !

Le champ politique et médiatique est fermé pour tous les partis politiques ou organisations qui n'épousent pas les idées du système en place. Si on veut évoquer le statut du jeune dans la société c'est un drame. Aucun cadre d'expression sérieux capable de traduire ses aspirations et rêver comme tout jeune du monde entier.

Même les jeunes eux même ont compris cette logique qui consiste à dire : Pour être entendu il faut recourir à la violence. En fait ce mode d'expression arrange énormément le pouvoir pour éviter d'ouvrir le dialogue avec les partenaires politiques et société civile. Un véritable cercle vicieux. Qui est responsable de la situation actuelle: le jeune qui exprime sa colère, son désespoir, tirer la sonnette d'alarme ou le pouvoir qui tout le monopole de la gestion du pays sans partenaires sérieux en se basant sur la corruption, le clientélisme, le despotisme, le laxisme, le terreur,...Qui est responsable!

Il faut dénoncer l'usage de la violence comme mode d'expression mais en évoquant aussi la violence utilisée par le pouvoir en place. Fermer tous les canaux d'expression ne peut engendrer que la violence. Même si la société décide de s'organiser, le premier obstacle qu'elle va trouver c'est le pouvoir en place. Le pouvoir gère la société en la considérant mineure à vie comme d'ailleurs le statut de la femme.

La seule sortie de crise c'est l'implication de l'élite sociale pour mettre fin aux aventuriers et infiltrations qui n'ont qu'un seul objectif : AVORTER LE PROJET qui peut naître de ce mouvement de révolte.

C'est le début de la politique de '' la terre brûlée''. S'accrocher à tout prix quitte à tuer tout le peuple et continuer à gouverner sans peuple est une option irresponsable et diabolique.

L'implication du politique et la société civile est la seule voie de sortie de crise sinon c'est le chaos. L'indifférence devant de telles situations est une trahison envers son peuple et tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour qu' aujourd'hui nous continuons de respirer l'air de la liberté. Ce n'est pas une caste d'incompétents qui vont nous priver d'exercer notre citoyenneté et nous enterrer vivants.

Faisons de 2011 une année de construction d'un projet démocratique ouvert sur toute la société qui espère concrétiser le projet de ABANE RAMDANE. La plate forme de la soummam est l'acte de naissance de l'Etat moderne algérien.

Si Boudiaf n' a pas été assassiné, et si SAID SADI était chef du gouvernement l'Algérie aurait un nouveau visage loin de celui d'aujourd'hui.

Faisons de ce mouvement de révolte pour exiger la rupture radicale et faire émerger une alternative capable de traduire les aspirations des révoltés.

Kamal Amari

l'auteur de cet article avait écrit"La seule sortie de crise c'est l'implication de l'élite sociale(sic) pour mettre fin aux aventuriers et infiltrations qui n'ont qu'un seul objectif : AVORTER LE PROJET qui peut naître de ce mouvement de révolte. "

j'aimerais bien la connaitre cette élite sociale et quel est son ancrage réel dans la société!!!

L'élite a foutu le camp depuis lontemps

si tu parles des immigrés aller chercher quelques miettes en occident pour subister ;je ne peux pas les appeler des intellectuels mais des chercheurs de pains ;des fuyards en puissance

l'elite, un mot qui me fait rire

wallah quetu as raison de rire , je n'ais jamais vu une élite qui fuit son propre pays ,ça n'a jamais exister même au temps de la guestapo en allemagne ,l'élite allemande avait prit les armes , il n'y avait que les juifs qui avaient fuient le pays bien avant le début de la guerre