300 algériens détenus par la dicature tunisienne
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300 algériens détenus par la dicature tunisienne
Emigration clandestine/Plus de 300 algériens détenus dans des prisons secrètes en Tunisie
2008.09.13 Par Leila Masloub/Traduction: Narimane Af.
Taille de la police:
Le malheur et la tristesse ont encore frappé des foyers algériens à Skikda et Annaba, à la veille du Ramadhan, avec la perte de 13 de leurs enfants au cours de leur traversée clandestine au départ de la ville tunisienne de Nabeul. Aucune information ne fait état de leur mort ou de leur survie ce qui remet à l’ordre du jour un dossier délicat que l’Algérie s’attèle à traiter, vu les relations diplomatiques qui la lie avec la Tunisie.
Les familles des disparus ont pour leur part sollicité l’aide de personnalités, responsables de l’état et députés à Skikda et à Annaba afin de retrouver leurs enfants, prisonniers ou dans les morgues des hôpitaux en Tunisie, en Espagne ou en Italie.
Les familles des victimes demandent une intervention auprès des autorités italiennes et tunisiennes pour la libération des émigrants clandestins disparus depuis 2007, ou le rapatriement de leurs corps pour qu’ils puissent être inhumés en Algérie. Une crainte se fait ressentir quant à l’éventuelle détention et torture des disparus dans des prisons secrètes, surtout après l’épisode de Hadef Riadh, le jeune émigrant clandestin d’Annaba qui est mort en territoire tunisien.
Les familles des harraga disparus dont le nombre est estimé à plus de 500 n’ont cessé leur combat pour arriver à recueillir des informations sur leurs enfants.
Des dizaines de ces familles demandent notamment à recourir aux tests ADN pour identifier les corps qui ont échoué de l’autre côté de la méditerranée. Elles déplorent que l’Algérie accuse toujours du retard dans de pareilles situations alors que les corps des harraga ont droit à un tant soit peu de dignité au lieu d’être incinérés en terre étrangère, comme c’est le cas de l’Italie qui brûle les cadavres au bout de deux mois s’ils ne sont pas réclamés par les leurs.
3 millions de dinars tunisiens pour rapatrier le corps d’un seul Harraga
Les proches des harraga dans la wilaya d’Annaba ont révélé qu’ils livrent une bataille administrative infernale avec les autorités tunisiennes en cas d’identification du corps dans les hôpitaux tunisiens.
Après de longues années de persévérance et de recherches menées en Tunisie, les dépouilles de trois harraga ont pu être récupérées par leurs parents, l’an dernier. Les autorités tunisiennes ont exigé des sommes faramineuses pour le rapatriement des corps, ce qui a amené à l’organisation d’une grande quête dans les quartiers et mosquées d’Annaba afin de rassembler plus de 10 millions de dinars tunisiens.
300 harraga dans des prisons militaires secrètes en Tunisie
Le traitement que réservent les autorités tunisiennes aux émigrants clandestins algériens est illégal. Les mesures de lutte contre le terrorisme sont carrément appliquées aux harraga algériens qui foulent le sol tunisien ou qui transitent par ses eaux territoriales. Les prévenus sont ainsi emprisonnés avant de subir un interrogatoire.
Selon des informations fournies par des membres d’associations des droits de l’homme, plus de 300 émigrants clandestins sont actuellement détenus dans des prisons secrètes sur les îles tunisiennes de Jalta et Zimbra.
Nombre de lectures : 22873
2008.09.13 Par Leila Masloub/Traduction: Narimane Af.
Taille de la police:
Le malheur et la tristesse ont encore frappé des foyers algériens à Skikda et Annaba, à la veille du Ramadhan, avec la perte de 13 de leurs enfants au cours de leur traversée clandestine au départ de la ville tunisienne de Nabeul. Aucune information ne fait état de leur mort ou de leur survie ce qui remet à l’ordre du jour un dossier délicat que l’Algérie s’attèle à traiter, vu les relations diplomatiques qui la lie avec la Tunisie.
Les familles des disparus ont pour leur part sollicité l’aide de personnalités, responsables de l’état et députés à Skikda et à Annaba afin de retrouver leurs enfants, prisonniers ou dans les morgues des hôpitaux en Tunisie, en Espagne ou en Italie.
Les familles des victimes demandent une intervention auprès des autorités italiennes et tunisiennes pour la libération des émigrants clandestins disparus depuis 2007, ou le rapatriement de leurs corps pour qu’ils puissent être inhumés en Algérie. Une crainte se fait ressentir quant à l’éventuelle détention et torture des disparus dans des prisons secrètes, surtout après l’épisode de Hadef Riadh, le jeune émigrant clandestin d’Annaba qui est mort en territoire tunisien.
Les familles des harraga disparus dont le nombre est estimé à plus de 500 n’ont cessé leur combat pour arriver à recueillir des informations sur leurs enfants.
Des dizaines de ces familles demandent notamment à recourir aux tests ADN pour identifier les corps qui ont échoué de l’autre côté de la méditerranée. Elles déplorent que l’Algérie accuse toujours du retard dans de pareilles situations alors que les corps des harraga ont droit à un tant soit peu de dignité au lieu d’être incinérés en terre étrangère, comme c’est le cas de l’Italie qui brûle les cadavres au bout de deux mois s’ils ne sont pas réclamés par les leurs.
3 millions de dinars tunisiens pour rapatrier le corps d’un seul Harraga
Les proches des harraga dans la wilaya d’Annaba ont révélé qu’ils livrent une bataille administrative infernale avec les autorités tunisiennes en cas d’identification du corps dans les hôpitaux tunisiens.
Après de longues années de persévérance et de recherches menées en Tunisie, les dépouilles de trois harraga ont pu être récupérées par leurs parents, l’an dernier. Les autorités tunisiennes ont exigé des sommes faramineuses pour le rapatriement des corps, ce qui a amené à l’organisation d’une grande quête dans les quartiers et mosquées d’Annaba afin de rassembler plus de 10 millions de dinars tunisiens.
300 harraga dans des prisons militaires secrètes en Tunisie
Le traitement que réservent les autorités tunisiennes aux émigrants clandestins algériens est illégal. Les mesures de lutte contre le terrorisme sont carrément appliquées aux harraga algériens qui foulent le sol tunisien ou qui transitent par ses eaux territoriales. Les prévenus sont ainsi emprisonnés avant de subir un interrogatoire.
Selon des informations fournies par des membres d’associations des droits de l’homme, plus de 300 émigrants clandestins sont actuellement détenus dans des prisons secrètes sur les îles tunisiennes de Jalta et Zimbra.
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l.hakik- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 31/12/2010
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