Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
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Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
En trois années, soit de 2005 à 2008, le nombre de bars-restaurants fermés par les pouvoirs publics dépasse les deux mille. Ce chiffre nous a été communiqué par le président de l’Association des producteurs de boissons alcoolisées, M. Ali Hemani.
Selon lui, ce phénomène de fermeture d’entités hôtelières, «qui a pris de l’ampleur ces quatre dernières années ne s’est pas limité aux seuls établissements non réglementés. Il a touché également des structures en activité, répondant à toutes les normes réglementaires définies par un décret datant de 1975», ajoute notre source. En effet, on apprend de sources proches du dossier que «l’hostilité environnemental était également à l’origine de plusieurs fermetures d’établissements activant en conformité avec les textes en vigueur. Il s’agit de pressions exercées par le biais de pétitions et autres actions menées par des associations locales sous fond d’allures de moralisation de la société », a-t-on expliqué. Cette situation a eu également pour conséquences directes la perte importante de nombre d’emplois directs et autant indirects. «Nous interpellons les pouvoirs publics pour que toutes les équivoques soient levées et éviter qu’on interprète les textes en fonction des approches des uns et des autres. Il est vrai que l’activité commerciale doit être réglementée dans sa rigueur mais pas au point qu’on décide de fermer d’une manière irréfléchie», explique-t-on. Selon d’autres sources, plusieurs de ces établissements ont exercé depuis plusieurs années.
Durant les années 1990, un grand nombre d’entre eux ont été tolérés par «ces mêmes pouvoirs publics pour exercer leurs activités». «Et, subitement, on a décidé de mettre en application la loi. Certains gérants de ces établissements ont fourni tous les documents nécessaires pour leur régularisation. Mais en vain, un refus catégorique leur a été signifié par les autorités en charge de ce dossier. Mieux encore, ceux répondant à tous les critères réglementaires ont fait partie du lot des établissements touchés par cette mesure de suspension », a ajouté notre source.
Sur un autre plan, on indique qu’une correspondance, voire une lettre ouverte sera transmise prochainement au chef du gouvernement et à son ministre du Commerce «pour mettre de l’ordre au sein de cette activité, tout en leur demandant de se limiter à la seule interprétation des textes de la République».
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Selon lui, ce phénomène de fermeture d’entités hôtelières, «qui a pris de l’ampleur ces quatre dernières années ne s’est pas limité aux seuls établissements non réglementés. Il a touché également des structures en activité, répondant à toutes les normes réglementaires définies par un décret datant de 1975», ajoute notre source. En effet, on apprend de sources proches du dossier que «l’hostilité environnemental était également à l’origine de plusieurs fermetures d’établissements activant en conformité avec les textes en vigueur. Il s’agit de pressions exercées par le biais de pétitions et autres actions menées par des associations locales sous fond d’allures de moralisation de la société », a-t-on expliqué. Cette situation a eu également pour conséquences directes la perte importante de nombre d’emplois directs et autant indirects. «Nous interpellons les pouvoirs publics pour que toutes les équivoques soient levées et éviter qu’on interprète les textes en fonction des approches des uns et des autres. Il est vrai que l’activité commerciale doit être réglementée dans sa rigueur mais pas au point qu’on décide de fermer d’une manière irréfléchie», explique-t-on. Selon d’autres sources, plusieurs de ces établissements ont exercé depuis plusieurs années.
Durant les années 1990, un grand nombre d’entre eux ont été tolérés par «ces mêmes pouvoirs publics pour exercer leurs activités». «Et, subitement, on a décidé de mettre en application la loi. Certains gérants de ces établissements ont fourni tous les documents nécessaires pour leur régularisation. Mais en vain, un refus catégorique leur a été signifié par les autorités en charge de ce dossier. Mieux encore, ceux répondant à tous les critères réglementaires ont fait partie du lot des établissements touchés par cette mesure de suspension », a ajouté notre source.
Sur un autre plan, on indique qu’une correspondance, voire une lettre ouverte sera transmise prochainement au chef du gouvernement et à son ministre du Commerce «pour mettre de l’ordre au sein de cette activité, tout en leur demandant de se limiter à la seule interprétation des textes de la République».
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
tout cela ça ce passe dans les wilayas ou les islamistes on gagner les élections donc ils ont le pouvoir de fermé ces espaces, pourquoi ça ce passe pas ici a bougie sauf dans des cas rares
Donc attention au pouvoir des islamistes on va être priver de beaucoup de choses
Donc attention au pouvoir des islamistes on va être priver de beaucoup de choses
you and me- Nombre de messages : 2902
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
il faut pas non plus crier a chaque fois qu'uen fermeture est prononcè ,bcp travaillent sans registre de commerces et font ds l'esclavage en plus de la debauche qui y regne et de la drogue et de toutes sortes de fleaux aussi.
personnellement j'encouragerais jamais ces gens la.
personnellement j'encouragerais jamais ces gens la.
numerik- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
la fermeture des ces bars-restaurant est la bienvenue bien que les circonstances de cette mesure restent flous.un bar-restaurant dans notre pays et dans notre région est synonyme de lieu de tous les risque ou' tout est permis,le client se trouve souvent sans protection aucune, il est laisser à la mercie de la bouteil et ses effets sans qu'ilsoit interpellé une fois a dépassé ses limites.vous pouvez dire qu'il est libre mais dans ce cas je trouve qu'il faut mettre fin à cette liberté sauvage pour le proteger tout d'abord et son prochain ensuite.
c'est vrai que la ferméture intervient dés fois d'une façon abusive par des islamistes qui pour un oui ou un non procéde de facto à cette mesure , chose qui est condamnable; de méme pour ce faut vent chrétien qui rime sur notre région qui veut que ces lieux restent ouverts en dépit des risques qui en découlent et l'irrégularité qui caractérise souvent le travail de ces boutiques.
un bar-restaurant comme son nom l'indique si bien est sensé un lieu ou' on trouve sa quietude et partager des momments de convivialité autour d'un bon repas et quelques verres .mais hélas! la realité est autre chose.
c'est vrai que la ferméture intervient dés fois d'une façon abusive par des islamistes qui pour un oui ou un non procéde de facto à cette mesure , chose qui est condamnable; de méme pour ce faut vent chrétien qui rime sur notre région qui veut que ces lieux restent ouverts en dépit des risques qui en découlent et l'irrégularité qui caractérise souvent le travail de ces boutiques.
un bar-restaurant comme son nom l'indique si bien est sensé un lieu ou' on trouve sa quietude et partager des momments de convivialité autour d'un bon repas et quelques verres .mais hélas! la realité est autre chose.
Maximus- Nombre de messages : 1481
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
Ne soyons pas naif c une décision politique, ça n'a rien avoir avec la sécurité des gens !!
Djeha- Nombre de messages : 87
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
depuis quand les voyous peuvent fermer des lieux de débauche !!
je doute comme toi Djeha que ça soit pour l'intérêt du peuple ....même si on sait tous qu'il n'y aucun bar restaurant en Algérie (au sens propre du terme je veux dire)
je doute comme toi Djeha que ça soit pour l'intérêt du peuple ....même si on sait tous qu'il n'y aucun bar restaurant en Algérie (au sens propre du terme je veux dire)
mourad22- Nombre de messages : 172
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
exactement mourad y'a aucun bar restaurant ou meme hotel qu'on peut appeller comme ca ,certes c une decision politique mais certains aussi s'engouffrent ds cette meme decision
numerik- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
Evidemment mes chers, je voudrais vous citer un exemples vivant, j'ai un cousin a Oued essouf, il avait un dépot de boissons alcoolisés, ça fait plus de 5 ans qu'il s'y installé, maintenant, il a fermé son commerce à cause de la décision du P/APC et du P/APW issus du parti HAMAS, donc c'est une décision politique.
Le hic c'est qu'un autre ayant une licence de moudjahid a encore le droit de contunuer son commerce le plus normalement du monde.
Le hic c'est qu'un autre ayant une licence de moudjahid a encore le droit de contunuer son commerce le plus normalement du monde.
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
Il y a des gens qui trouvent le moyen d’être naïfs toute leur vie.
le ferrailleur- Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 05/05/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
l'integrisme islamiste gagne du terrain à une vitesse efrayante!
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
bouteflika applique le programme du fis(dissous)
par azemour le Mar 10 Juin - 23:07
Député RCD de Tizi-Ouzou et vice-président de l’APN, Nouredine Aït Hamouda est un personnage atypique dans l’échiquier politique national. Bête noire attitrée des islamistes et cible permanente de leurs alliés du «qui-tue-qui ?», le fils du colonel Amirouche a été, pour cause, à la tête du premier groupe des Patriotes qui ont empêché l’Algérie de sombrer dans une théocratie chaotique. L’homme est connu et redouté pour son franc-parler et ce sera sans concession — c’est le moins que l’on puisse dire — qu’il dresse, ici, le bilan de l’actuelle Assemblée. Mais pas qu’elle…
Entretien réalisé
par Kamel Amarni
Le Soir d’Algérie : L’actuelle Assemblée nationale vient de boucler sa première année de mandat. Quel bilan en faites-vous, vous qui en êtes vice-président et néanmoins membre de la direction nationale du parti le plus frontalement opposant qui y siège ?
Nouredine Aït Hamouda : Je suis en effet très à l’aise pour en parler : le bilan de cette Assemblée est globalement négatif. Le système du parti unique que je croyais à jamais révolu refait surface dans toutes les institutions, à l’APN particulièrement. Il est d’usage dans toutes les assemblées démocratiques de par le monde que l’opposition soit respectée. Mieux, elle est même encouragée à assumer son rôle d’opposant pour un meilleur équilibre des pouvoirs. Or, chez nous, au sein du Bureau de l’Assemblée dont je fais partie et, au-delà, au sein de toute l’Assemblée, toute idée qui ne va pas dans le sens des orientations «officielles » est perçue comme «une atteinte à l’unité nationale». Pire encore, nous sommes perçus comme des extraterrestres qui empêchent la terre de tourner. Un exemple pour vous dire quel type d’ambiance règne au sein du Bureau de l’APN : un vice-président d’obédience FLN, qui est en même temps président de l’Union des paysans algériens (UNPA), m’a récemment interpellé en ces termes : «Tu ne représentes qu’une minorité» ! Devais-je lui faire remarquer qu’effectivement, c’est une minorité qui a libéré le pays. Et c’est encore cette même minorité qui a imposé le multipartisme et le début de démocratisation du pays. Ceci dit, j’ai, juste après cet incident, suggéré au groupe parlementaire du RCD de demander l’ouverture d’une enquête sur toutes les terres agricoles qui ont été volées, squattées et vendues illégalement à travers tout le territoire national.
On a comme l’impression que le RCD est de plus en plus isolé à l’intérieur de l’APN et même à l’extérieur.
Au RCD, nous ne nous sommes fait aucune illusion sur ce que nous allions trouver à l’intérieur de l’Assemblée. Par contre, c’est avec fierté que les 19 députés du RCD assument leur rôle de seuls opposants à ce pouvoir. Etant malheureusement les seuls à représenter l’opposition démocratique, nous faisons tout pour être dignes de la confiance que la population a placée en nous. Nous avons commencé à militer dans les prisons du régime, déjà à l’époque du parti unique. La situation est autrement plus facile aujourd’hui. C’est dire que certains responsables se trompent lourdement sur les capacités du RCD. Qu’ils sachent que nous continuerons à être des opposants à ce régime conformément à la loi, et ce, non pas par infantilisme mais parce que ce régime est dangereux et pour l’unité nationale et pour l’avenir du pays tout court.
Le pouvoir de son côté vous renvoie la balle et, souvent, vous accable des mêmes accusations. Dernier épisode en date : les émeutes de Chlef et de Berriane.
Je vais vous répondre par une anecdote. Le 10 octobre 1980, j’étais à Chlef (El Asnam) à l’époque, lors du séisme. J’ai immédiatement appelé le Dr Saïd Sadi et le wali de Tizi- Ouzou pour les informer du désastre. La première équipe médicale dont faisait partie Saïd Sadi était la première arrivée sur les lieux. Et, tenez-vous bien, les services de sécurité à l’époque avaient fait des rapports pour dire ceci : «C’est Nouredine Aït Hamouda qui a appelé Saïd Sadi. Donc il était au courant que le tremblement de terre allait avoir lieu» ! Trois décennies après, je constate que les méthodes n’ont pas changé. Or, je tiens à affirmer que les émeutes de Berriane et de Chlef, comme toutes émeutes en Algérie d’ailleurs, ne sont pas l’œuvre de la main de l’étranger, mais bien celle des Algériens. Au RCD, nous avons une tout autre opinion des Algériens. Si, hier, les Algériens ont pris les armes pour faire sortir le colonisateur français, ce n’était certainement pas pour qu’aujourd’hui ils se laissent manipuler par «la main de l’étranger ». C’est une insulte pour ce peuple que de soutenir le contraire. Surtout si cela émane de ceux qui s’étaient planqués au Maroc pendant la guerre de Libération et qui étaient encore à l’étranger quand le terrorisme islamiste tuait et égorgeait les Algériens. Si l’on remonte aux faits, je me rappelle bien que lors de la confection de la liste RCD à Berriane, le wali de Ghardaïa, en accord avec son ministre de l’Intérieur, avait, déjà, pris la décision de supprimer la tête de liste sous prétexte «qu’il représente un danger pour la sécurité de la région». Tout en oubliant de dire que ce même militant tant redouté est… cadre à la wilaya de Ghardaïa ! Dès le lendemain de l’élection, remportée par le RCD, le chef de daïra claironnait à qui voulait bien l’entendre que cette APC ne tiendrait pas six mois ! Depuis, le chef de daïra et son wali n’ont pas cessé d’entraver le bon fonctionnement de cette APC. Le lendemain des émeutes, je me suis rendu à Berriane où j’ai rencontré le chef de daïra qui me disait qu’il ne s’agissait que d’«un chahut de gamins.» Quant au wali, il se demandait, rien que cela, ce que faisait «un étranger» dans la wilaya ! Quand un wali se permet de tels propos racistes, sans qu’il soit relevé de ses fonctions par son responsable hiérarchique, c’est qu’il y a connivence entre eux. Aussi, ce sont les mêmes propos et les mêmes méthodes utilisés à Chlef. Je suis donc fondé de croire que ces mêmes propos, tenus à 400 km d’intervalle par des responsables différents, ont été suggérés de très haut niveau. Surtout quand on sait que ces deux walis appartiennent à ceux que les gens appellent aujourd’hui «la secte de M’sirda». Et là, je comprends parfaitement le ministre de l’Intérieur quand il dit que ces deux walis n’ont fait que leur travail. Pour clore ce sujet, je vais encore aggraver le cas : j’informe le ministre de l’Intérieur que dans mon microordinateur, je suis toujours connecté avec l’étranger. Et que nous avons eu et aurons toujours des contacts avec les organisations internationales des droits de l’homme. Quant aux évènements de Chlef, le malaise a commencé lorsque le chef de l’Etat s’est permis de traiter toute une région de traîtres lors de la campagne de septembre 2005 pour le référendum sur la «réconciliation». Et lorsque, d’autre part, un ministre annule, seul, une disposition de la loi qui prévoyait l’octroi d’une aide de 1 000 000 DA qui concerne des milliers de sinistrés. A quoi vous attendiez- vous dans de telles conditions ? Mais personnellement, je constate que les wilaya historiques III et IV sont les cibles privilégiées de ce qui reste du clan d’Oujda. En un mot, la crise de 1962 n’est pas encore terminée. C’est pour cela qu’il est impératif de changer de génération au pouvoir.
Avant d’être député, vous êtes connu pour être un Patriote à l’avant-garde de la lutte antiterroriste, en Kabylie particulièrement. Cette région souffre toujours des menées terroristes plus que toutes les autres régions du pays. A quoi cela est-il dû à votre avis ?
Depuis 5 ans, la politique du président Bouteflika est exclusivement assise sur les gages à donner aux islamistes. C’est pourquoi les groupes des Patriotes ont été pratiquement dissous et les personnes ayant mené la lutte antiterroriste ont toutes été orientées vers d’autres tâches. Pire encore, la loi sur la réconciliation nationale, qui consiste à ne même pas juger les terroristes, a fini par démoraliser les corps de sécurité. Au final, tout le monde peut constater que, de nos jours, la politique de Bouteflika consiste à appliquer le programme du FIS sans les intégristes ! Vous comprendrez dans ce cas-là le désarroi que vivent les démocrates et, particulièrement, les Patriotes de ce pays. J’ouvre ici une parenthèse pour poser cette question au ministre de l’Intérieur qui voit la main de l’étranger partout : qu’il nous dise ce qu’il a fait de «Monsieur Hattab» et de «Monsieur Abderrezak El Para» ? La justice ne s’étant jamais saisie de ces dossiers. Qu’il nous dise alors dans quelle «maison » ils se reposent. Ce sont ces réponses-là que les Algériens attendent de lui.
A propos de Bouteflika, d’aucuns auront remarqué que la campagne pour la révision de la Constitution et le troisième mandat a brutalement cessé. Abandon définitif ou recul tactique, selon vous ?
Je peux, à la rigueur, comprendre un responsable politique qui ruse avec son peuple, mais ruser devant Dieu, voilà, bien, le péché suprême ! J’ai vu et entendu Bouteflika, par deux fois, prêter serment sur le Coran jurant qu’il respectera la Constitution à la lettre. Dans ce cas, à vouloir triturer la Constitution, on tombe dans le viol de la première loi du pays. Au moment où les plus grandes nations du monde, ont déjà élu ou s’apprêtent à élire des quadragénaires comme présidents, nous continuons à recycler un personnel politique qui a connu et côtoyé Bréjnev, Tito, Sokarno et le négus Hailé Sélassié. Vous pouvez deviner, dans ce cas, quel avenir est réservé à la jeunesse algérienne, qui préfère prendre le risque de mourir en mer ! Il y a 50 ans, les jeunes Algériens mouraient les armes à la main pour leur pays. Aujourd’hui, ils sont contraints à l’exil pour fuir misère, mal-vie et cynisme.
Il y a quelques jours, vous avez pris part à la célébration des tristes évènements de Mellouza. Un geste pas du tout apprécié «en haut lieu».
Je fais partie d’une génération qui n’est nullement culpabilisée par les erreurs que nos parents ont pu commettre durant la guerre de Libération. Ce qui s’est passé à Aïn Oulmane est inacceptable et intolérable même en temps de guerre. Je n’ai jamais compris pourquoi, depuis 1962, l’Etat algérien n’a jamais voulu se pencher sur ces drames qui concernent avant tout des Algériens. J’ai été sensible aux cris sincères de ces jeunes qui me disaient : «Nous ne sommes pas coupables et nous ne sommes pas des traîtres à ce pays.» Les habitants de ce village ont été anéantis parce que quelques-uns d’entre eux ont été des messalistes et ils continuent à traîner de nos jours ce lourd fardeau. Cela, alors que Messali lui-même est réhabilité et considéré comme moudjahid. Avant d’exiger de la France de nous présenter des excuses pour ses crimes en Algérie, commençons d’abord par demander pardon à nos propres concitoyens afin de rendre justice à ces innocents.
Au fait, où en sont arrivées les deux interpellations que vous avez faites au ministre des Moudjahidine ?
Cela fait 5 mois que j’ai fait deux interpellations au ministre des Moudjahidine. L’une concernant la séquestration par l’Etat des dépouilles de Amirouche et Si El- Houès, et l’autre à propos des déclarations que ce même ministre avait tenues et faisant état de la découverte de 10 000 faux moudjahids. Or, ce ministre refuse obstinément de venir s’expliquer devant les élus du peuple, ce qui prouve, s’il le fallait, tout le mépris de ce gouvernement envers le peuple algérien. A titre d’exemple uniquement, j’ai en ma possession des dossiers du ministère de la Défense française qui attestent de la collaboration d’individus avec l’armée coloniale durant la guerre de Libération dont l’un a été la cause de la mort de dizaines de maquisards. J’ai également en ma possession des attestations délivrées à ces mêmes individus et qui en font des membres de l’ALN entre 1957 et 1962. Ce qui est scandaleux, c’est que le ministère des Moudjahidine, qui est doté du quatrième budget de l’Etat, continue à verser des pensions à des traîtres alors que de véritables moudjahidine, invalides de guerre de surcroît, vivent encore dans le dénuement le plus total. Pour terminer sur cette question, je dirai simplement que le pouvoir mis en place de 1962 à nos jours a commencé ses activités politiques en détournant 45 millions de francs suisses représentant la cagnotte de la lutte de Libération nationale. Je comprends, dès lors, les raisons qui ont poussé ce même pouvoir à séquestrer les dépouilles de Amirouche et de Si El- Houès et, partant, à placer notre pays à la 93e place mondiale dans l’indice de corruption cité par Transparency International (encore l’étranger). Après tout cela, on pouvait effectivement s’attendre à ce que de jeunes citoyens soient tués pour avoir revendiqué plus de liberté dans leur propre pays. Je suis outré à chaque fois que je regarde la photo du jeune écolier, âgé tout juste de 14 ans et qui a été assassiné lors du Printemps noir de Kabylie. Son beau sourire me fait rappeler le jeune Omar tué par l’armée coloniale avec Ali la Pointe.
Vous n’êtes pas très tendre avec le pouvoir...
Les Algériens qui n’ont pas accepté la dictature des islamistes refuseront, j’en suis sûr, celle d’un pouvoir finissant. Quant à ceux qui accusent les Algériens d’être manipulés par une main étrangère, dois-je leur rappeler que la seule main qui manipule nos responsables politiques est celle de Karadaoui, et cette main-là est également étrangère ! Car au nom de quoi cet étranger nous dicte des fetwas que nos responsables s’empressent d’appliquer à la lettre. Ce sont des mains algériennes qui sont derrière le licenciement d’un directeur d’école à Tizi-Ouzou parce qu’il est de confession chrétienne, qu’une jeune femme a été traduite en justice parce qu’elle avait sur elle une Bible. Par ces actes, nos responsables politiques ont terni l’image de l’Algérie. Comment ne pas comprendre dès lors ces étrangers qui jugent notre pays intolérant et sa politique islamiste !
K. A.
par azemour le Mar 10 Juin - 23:07
Député RCD de Tizi-Ouzou et vice-président de l’APN, Nouredine Aït Hamouda est un personnage atypique dans l’échiquier politique national. Bête noire attitrée des islamistes et cible permanente de leurs alliés du «qui-tue-qui ?», le fils du colonel Amirouche a été, pour cause, à la tête du premier groupe des Patriotes qui ont empêché l’Algérie de sombrer dans une théocratie chaotique. L’homme est connu et redouté pour son franc-parler et ce sera sans concession — c’est le moins que l’on puisse dire — qu’il dresse, ici, le bilan de l’actuelle Assemblée. Mais pas qu’elle…
Entretien réalisé
par Kamel Amarni
Le Soir d’Algérie : L’actuelle Assemblée nationale vient de boucler sa première année de mandat. Quel bilan en faites-vous, vous qui en êtes vice-président et néanmoins membre de la direction nationale du parti le plus frontalement opposant qui y siège ?
Nouredine Aït Hamouda : Je suis en effet très à l’aise pour en parler : le bilan de cette Assemblée est globalement négatif. Le système du parti unique que je croyais à jamais révolu refait surface dans toutes les institutions, à l’APN particulièrement. Il est d’usage dans toutes les assemblées démocratiques de par le monde que l’opposition soit respectée. Mieux, elle est même encouragée à assumer son rôle d’opposant pour un meilleur équilibre des pouvoirs. Or, chez nous, au sein du Bureau de l’Assemblée dont je fais partie et, au-delà, au sein de toute l’Assemblée, toute idée qui ne va pas dans le sens des orientations «officielles » est perçue comme «une atteinte à l’unité nationale». Pire encore, nous sommes perçus comme des extraterrestres qui empêchent la terre de tourner. Un exemple pour vous dire quel type d’ambiance règne au sein du Bureau de l’APN : un vice-président d’obédience FLN, qui est en même temps président de l’Union des paysans algériens (UNPA), m’a récemment interpellé en ces termes : «Tu ne représentes qu’une minorité» ! Devais-je lui faire remarquer qu’effectivement, c’est une minorité qui a libéré le pays. Et c’est encore cette même minorité qui a imposé le multipartisme et le début de démocratisation du pays. Ceci dit, j’ai, juste après cet incident, suggéré au groupe parlementaire du RCD de demander l’ouverture d’une enquête sur toutes les terres agricoles qui ont été volées, squattées et vendues illégalement à travers tout le territoire national.
On a comme l’impression que le RCD est de plus en plus isolé à l’intérieur de l’APN et même à l’extérieur.
Au RCD, nous ne nous sommes fait aucune illusion sur ce que nous allions trouver à l’intérieur de l’Assemblée. Par contre, c’est avec fierté que les 19 députés du RCD assument leur rôle de seuls opposants à ce pouvoir. Etant malheureusement les seuls à représenter l’opposition démocratique, nous faisons tout pour être dignes de la confiance que la population a placée en nous. Nous avons commencé à militer dans les prisons du régime, déjà à l’époque du parti unique. La situation est autrement plus facile aujourd’hui. C’est dire que certains responsables se trompent lourdement sur les capacités du RCD. Qu’ils sachent que nous continuerons à être des opposants à ce régime conformément à la loi, et ce, non pas par infantilisme mais parce que ce régime est dangereux et pour l’unité nationale et pour l’avenir du pays tout court.
Le pouvoir de son côté vous renvoie la balle et, souvent, vous accable des mêmes accusations. Dernier épisode en date : les émeutes de Chlef et de Berriane.
Je vais vous répondre par une anecdote. Le 10 octobre 1980, j’étais à Chlef (El Asnam) à l’époque, lors du séisme. J’ai immédiatement appelé le Dr Saïd Sadi et le wali de Tizi- Ouzou pour les informer du désastre. La première équipe médicale dont faisait partie Saïd Sadi était la première arrivée sur les lieux. Et, tenez-vous bien, les services de sécurité à l’époque avaient fait des rapports pour dire ceci : «C’est Nouredine Aït Hamouda qui a appelé Saïd Sadi. Donc il était au courant que le tremblement de terre allait avoir lieu» ! Trois décennies après, je constate que les méthodes n’ont pas changé. Or, je tiens à affirmer que les émeutes de Berriane et de Chlef, comme toutes émeutes en Algérie d’ailleurs, ne sont pas l’œuvre de la main de l’étranger, mais bien celle des Algériens. Au RCD, nous avons une tout autre opinion des Algériens. Si, hier, les Algériens ont pris les armes pour faire sortir le colonisateur français, ce n’était certainement pas pour qu’aujourd’hui ils se laissent manipuler par «la main de l’étranger ». C’est une insulte pour ce peuple que de soutenir le contraire. Surtout si cela émane de ceux qui s’étaient planqués au Maroc pendant la guerre de Libération et qui étaient encore à l’étranger quand le terrorisme islamiste tuait et égorgeait les Algériens. Si l’on remonte aux faits, je me rappelle bien que lors de la confection de la liste RCD à Berriane, le wali de Ghardaïa, en accord avec son ministre de l’Intérieur, avait, déjà, pris la décision de supprimer la tête de liste sous prétexte «qu’il représente un danger pour la sécurité de la région». Tout en oubliant de dire que ce même militant tant redouté est… cadre à la wilaya de Ghardaïa ! Dès le lendemain de l’élection, remportée par le RCD, le chef de daïra claironnait à qui voulait bien l’entendre que cette APC ne tiendrait pas six mois ! Depuis, le chef de daïra et son wali n’ont pas cessé d’entraver le bon fonctionnement de cette APC. Le lendemain des émeutes, je me suis rendu à Berriane où j’ai rencontré le chef de daïra qui me disait qu’il ne s’agissait que d’«un chahut de gamins.» Quant au wali, il se demandait, rien que cela, ce que faisait «un étranger» dans la wilaya ! Quand un wali se permet de tels propos racistes, sans qu’il soit relevé de ses fonctions par son responsable hiérarchique, c’est qu’il y a connivence entre eux. Aussi, ce sont les mêmes propos et les mêmes méthodes utilisés à Chlef. Je suis donc fondé de croire que ces mêmes propos, tenus à 400 km d’intervalle par des responsables différents, ont été suggérés de très haut niveau. Surtout quand on sait que ces deux walis appartiennent à ceux que les gens appellent aujourd’hui «la secte de M’sirda». Et là, je comprends parfaitement le ministre de l’Intérieur quand il dit que ces deux walis n’ont fait que leur travail. Pour clore ce sujet, je vais encore aggraver le cas : j’informe le ministre de l’Intérieur que dans mon microordinateur, je suis toujours connecté avec l’étranger. Et que nous avons eu et aurons toujours des contacts avec les organisations internationales des droits de l’homme. Quant aux évènements de Chlef, le malaise a commencé lorsque le chef de l’Etat s’est permis de traiter toute une région de traîtres lors de la campagne de septembre 2005 pour le référendum sur la «réconciliation». Et lorsque, d’autre part, un ministre annule, seul, une disposition de la loi qui prévoyait l’octroi d’une aide de 1 000 000 DA qui concerne des milliers de sinistrés. A quoi vous attendiez- vous dans de telles conditions ? Mais personnellement, je constate que les wilaya historiques III et IV sont les cibles privilégiées de ce qui reste du clan d’Oujda. En un mot, la crise de 1962 n’est pas encore terminée. C’est pour cela qu’il est impératif de changer de génération au pouvoir.
Avant d’être député, vous êtes connu pour être un Patriote à l’avant-garde de la lutte antiterroriste, en Kabylie particulièrement. Cette région souffre toujours des menées terroristes plus que toutes les autres régions du pays. A quoi cela est-il dû à votre avis ?
Depuis 5 ans, la politique du président Bouteflika est exclusivement assise sur les gages à donner aux islamistes. C’est pourquoi les groupes des Patriotes ont été pratiquement dissous et les personnes ayant mené la lutte antiterroriste ont toutes été orientées vers d’autres tâches. Pire encore, la loi sur la réconciliation nationale, qui consiste à ne même pas juger les terroristes, a fini par démoraliser les corps de sécurité. Au final, tout le monde peut constater que, de nos jours, la politique de Bouteflika consiste à appliquer le programme du FIS sans les intégristes ! Vous comprendrez dans ce cas-là le désarroi que vivent les démocrates et, particulièrement, les Patriotes de ce pays. J’ouvre ici une parenthèse pour poser cette question au ministre de l’Intérieur qui voit la main de l’étranger partout : qu’il nous dise ce qu’il a fait de «Monsieur Hattab» et de «Monsieur Abderrezak El Para» ? La justice ne s’étant jamais saisie de ces dossiers. Qu’il nous dise alors dans quelle «maison » ils se reposent. Ce sont ces réponses-là que les Algériens attendent de lui.
A propos de Bouteflika, d’aucuns auront remarqué que la campagne pour la révision de la Constitution et le troisième mandat a brutalement cessé. Abandon définitif ou recul tactique, selon vous ?
Je peux, à la rigueur, comprendre un responsable politique qui ruse avec son peuple, mais ruser devant Dieu, voilà, bien, le péché suprême ! J’ai vu et entendu Bouteflika, par deux fois, prêter serment sur le Coran jurant qu’il respectera la Constitution à la lettre. Dans ce cas, à vouloir triturer la Constitution, on tombe dans le viol de la première loi du pays. Au moment où les plus grandes nations du monde, ont déjà élu ou s’apprêtent à élire des quadragénaires comme présidents, nous continuons à recycler un personnel politique qui a connu et côtoyé Bréjnev, Tito, Sokarno et le négus Hailé Sélassié. Vous pouvez deviner, dans ce cas, quel avenir est réservé à la jeunesse algérienne, qui préfère prendre le risque de mourir en mer ! Il y a 50 ans, les jeunes Algériens mouraient les armes à la main pour leur pays. Aujourd’hui, ils sont contraints à l’exil pour fuir misère, mal-vie et cynisme.
Il y a quelques jours, vous avez pris part à la célébration des tristes évènements de Mellouza. Un geste pas du tout apprécié «en haut lieu».
Je fais partie d’une génération qui n’est nullement culpabilisée par les erreurs que nos parents ont pu commettre durant la guerre de Libération. Ce qui s’est passé à Aïn Oulmane est inacceptable et intolérable même en temps de guerre. Je n’ai jamais compris pourquoi, depuis 1962, l’Etat algérien n’a jamais voulu se pencher sur ces drames qui concernent avant tout des Algériens. J’ai été sensible aux cris sincères de ces jeunes qui me disaient : «Nous ne sommes pas coupables et nous ne sommes pas des traîtres à ce pays.» Les habitants de ce village ont été anéantis parce que quelques-uns d’entre eux ont été des messalistes et ils continuent à traîner de nos jours ce lourd fardeau. Cela, alors que Messali lui-même est réhabilité et considéré comme moudjahid. Avant d’exiger de la France de nous présenter des excuses pour ses crimes en Algérie, commençons d’abord par demander pardon à nos propres concitoyens afin de rendre justice à ces innocents.
Au fait, où en sont arrivées les deux interpellations que vous avez faites au ministre des Moudjahidine ?
Cela fait 5 mois que j’ai fait deux interpellations au ministre des Moudjahidine. L’une concernant la séquestration par l’Etat des dépouilles de Amirouche et Si El- Houès, et l’autre à propos des déclarations que ce même ministre avait tenues et faisant état de la découverte de 10 000 faux moudjahids. Or, ce ministre refuse obstinément de venir s’expliquer devant les élus du peuple, ce qui prouve, s’il le fallait, tout le mépris de ce gouvernement envers le peuple algérien. A titre d’exemple uniquement, j’ai en ma possession des dossiers du ministère de la Défense française qui attestent de la collaboration d’individus avec l’armée coloniale durant la guerre de Libération dont l’un a été la cause de la mort de dizaines de maquisards. J’ai également en ma possession des attestations délivrées à ces mêmes individus et qui en font des membres de l’ALN entre 1957 et 1962. Ce qui est scandaleux, c’est que le ministère des Moudjahidine, qui est doté du quatrième budget de l’Etat, continue à verser des pensions à des traîtres alors que de véritables moudjahidine, invalides de guerre de surcroît, vivent encore dans le dénuement le plus total. Pour terminer sur cette question, je dirai simplement que le pouvoir mis en place de 1962 à nos jours a commencé ses activités politiques en détournant 45 millions de francs suisses représentant la cagnotte de la lutte de Libération nationale. Je comprends, dès lors, les raisons qui ont poussé ce même pouvoir à séquestrer les dépouilles de Amirouche et de Si El- Houès et, partant, à placer notre pays à la 93e place mondiale dans l’indice de corruption cité par Transparency International (encore l’étranger). Après tout cela, on pouvait effectivement s’attendre à ce que de jeunes citoyens soient tués pour avoir revendiqué plus de liberté dans leur propre pays. Je suis outré à chaque fois que je regarde la photo du jeune écolier, âgé tout juste de 14 ans et qui a été assassiné lors du Printemps noir de Kabylie. Son beau sourire me fait rappeler le jeune Omar tué par l’armée coloniale avec Ali la Pointe.
Vous n’êtes pas très tendre avec le pouvoir...
Les Algériens qui n’ont pas accepté la dictature des islamistes refuseront, j’en suis sûr, celle d’un pouvoir finissant. Quant à ceux qui accusent les Algériens d’être manipulés par une main étrangère, dois-je leur rappeler que la seule main qui manipule nos responsables politiques est celle de Karadaoui, et cette main-là est également étrangère ! Car au nom de quoi cet étranger nous dicte des fetwas que nos responsables s’empressent d’appliquer à la lettre. Ce sont des mains algériennes qui sont derrière le licenciement d’un directeur d’école à Tizi-Ouzou parce qu’il est de confession chrétienne, qu’une jeune femme a été traduite en justice parce qu’elle avait sur elle une Bible. Par ces actes, nos responsables politiques ont terni l’image de l’Algérie. Comment ne pas comprendre dès lors ces étrangers qui jugent notre pays intolérant et sa politique islamiste !
K. A.
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
d'un coté vous militez zaama contre la prostitution et de l'autre ,quand les autorités du pays prennent vos doléances en charges ,vous vous mettiez à crier à la manipulation .
mais vous manquez terriblement de sérieux ,et c'est justement ce double langage entretenu par "les démocrates" ,et spécialement ceux d'aokas ,qui fait que votre "projet bidon" n'aboutira jamais en algérie .
Zhafit a écrit:l'integrisme islamiste gagne du terrain à une vitesse efrayante!
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
mista ça te dit quelque chose
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
non ,mais j'avous que cette nouvelle de ferméture est trés bonne pour le moral .
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
un lieu de debauche a ciel ouvert, generalement au milieu d'une foret. tu trouves tout, belles nanas, toute sorte d'alcool, de drogues
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
si jamais t'as besoin d'adresses, le laic est la, oukitghouloula
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
awah , je ne peux faire confiance à un laic ,c'est trop risqué
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
y a un phenoméne qui prend de l'ampleur, tu veux le savoir?
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
mais biensur ,je suis là aussi pour ça ,n'oubli pas que le forum est le premier média du sahel
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
c'est une revelation qui risque de te choquer
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Algérie : 2000 bars-restaurants fermés en trois années
vas-y accouche , rien ne me choque depuis un bon moment
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