Le mouton de l'Aid payé avec la Riba
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Le mouton de l'Aid payé avec la Riba
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Accueil du site > ÉCONOMIE > Le mouton, un “sacrifice” à crédit
A la veille de l’Aïd Al Adha, les ménages sont soucieux de trouver le moyen de financer le mouton. Si pour certains, célébrer cette fête n’est pas une obligation, pour d’autres, elle revêt une symbolique quasi-sacrée. Ce qui représente une véritable manne pour les sociétés de crédit à la consommation, qui réalisent généralement un pic de vente en cette période de l’année. Partant, ils aiguisent leurs offres pour attirer leur clientèle. Octroi rapide de crédits, traitement de dossiers par téléphone et par mail, intérêts nuls, … sont autant d’arguments pour stimuler la demande. Les maisons de crédits ont bel et bien concocté leurs offres spéciales Aïd, mais sur le plan de la communication, on constate un ralentissement dans les campagnes publicitaires.
Des offres variées et multiples
Cetelem, filiale de BNP Parisbas, propose un crédit de 10 000 DH, à un taux d’intérêt nul, remboursable sur une période de 12 mois à raison de 912,50 DH/mois. Pour Eqdom, le montant proposé varie entre 3000, 5000 et 10 000 DH, remboursable sur 10 mois à raison de 300, 500 ou 1000 DH/mois. Du côté de Wafasalaf, les crédits proposés vont de 2500 à 10 000 DH, remboursables sur une période allant de 10 mois à 50 mois à raison de 250 DH/mois. Pour les montants de 2500 et 3500 DH, il faut compter 300 DH de frais de dossiers, et 200 DH pour un montant de 10 000 DH. Et pour allécher encore plus la clientèle, les clients de Wafasalaf ne fournissent qu’une photocopie de la CIN et le dernier relevé bancaire. Enfin, Vivalis propose également un crédit à 0% pour les fonctionnaires du secteur public et des formules avec intérêts pour les salariés du secteur privé. A titre d’exemple, pour un crédit de 5000 DH, il faut compter 455 DH/mois sur une durée de 12 mois et 170 DH de frais de dossier, ce qui correspondrait à un taux d’intérêt autour de 9%. Un taux relativement correct puisque les taux pratiqués par les établissements de crédits à la consommation se situent actuellement entre 11 % et 14%. Par ailleurs, on retrouve aussi d’autres modes d’emprunts destinés au financement du mouton. Certaines personnes se mettent à plusieurs et épargnent une somme d’argent pendant plusieurs mois et chaque mois c’est au tour d’une personne d’en bénéficier (Dart). D’autres personnes vont emprunter auprès de leurs voisins, leurs familles, au moment ou certains vont même avoir recours à la vente de quelques biens. Et enfin, une autre catégorie va demander de l’aide aux bienfaiteurs. Du coup, d’aucuns peuvent se retrouver avec deux moutons au lieu d’un seul, qu’ils vont soit revendre, soit consommer pris dans une frénésie de consommation et de considérations sociales. C’est dire que la célébration de Aïd Al Adha dépasse parfois le côté religieux et la symbolique même de cette fête qui est le sacrifice, la solidarité et le partage, pour se substituer à un simple rituel. Alors qu’en réalité, seuls les gens disposant de moyens doivent faire le sacrifice. Enfin, d’un autre côté, on retrouve ceux qui ont choisi de ne pas célébrer l’Aïd Al Adha, non pas faute de moyens, mais plus par conviction. Pour eux, ce n’est un pilier fondamental en Islam, mais juste une "Sunna".
Leila Ouazry
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A la veille de l’Aïd Al Adha, les ménages sont soucieux de trouver le moyen de financer le mouton. Si pour certains, célébrer cette fête n’est pas une obligation, pour d’autres, elle revêt une symbolique quasi-sacrée. Ce qui représente une véritable manne pour les sociétés de crédit à la consommation, qui réalisent généralement un pic de vente en cette période de l’année. Partant, ils aiguisent leurs offres pour attirer leur clientèle. Octroi rapide de crédits, traitement de dossiers par téléphone et par mail, intérêts nuls, … sont autant d’arguments pour stimuler la demande. Les maisons de crédits ont bel et bien concocté leurs offres spéciales Aïd, mais sur le plan de la communication, on constate un ralentissement dans les campagnes publicitaires.
Des offres variées et multiples
Cetelem, filiale de BNP Parisbas, propose un crédit de 10 000 DH, à un taux d’intérêt nul, remboursable sur une période de 12 mois à raison de 912,50 DH/mois. Pour Eqdom, le montant proposé varie entre 3000, 5000 et 10 000 DH, remboursable sur 10 mois à raison de 300, 500 ou 1000 DH/mois. Du côté de Wafasalaf, les crédits proposés vont de 2500 à 10 000 DH, remboursables sur une période allant de 10 mois à 50 mois à raison de 250 DH/mois. Pour les montants de 2500 et 3500 DH, il faut compter 300 DH de frais de dossiers, et 200 DH pour un montant de 10 000 DH. Et pour allécher encore plus la clientèle, les clients de Wafasalaf ne fournissent qu’une photocopie de la CIN et le dernier relevé bancaire. Enfin, Vivalis propose également un crédit à 0% pour les fonctionnaires du secteur public et des formules avec intérêts pour les salariés du secteur privé. A titre d’exemple, pour un crédit de 5000 DH, il faut compter 455 DH/mois sur une durée de 12 mois et 170 DH de frais de dossier, ce qui correspondrait à un taux d’intérêt autour de 9%. Un taux relativement correct puisque les taux pratiqués par les établissements de crédits à la consommation se situent actuellement entre 11 % et 14%. Par ailleurs, on retrouve aussi d’autres modes d’emprunts destinés au financement du mouton. Certaines personnes se mettent à plusieurs et épargnent une somme d’argent pendant plusieurs mois et chaque mois c’est au tour d’une personne d’en bénéficier (Dart). D’autres personnes vont emprunter auprès de leurs voisins, leurs familles, au moment ou certains vont même avoir recours à la vente de quelques biens. Et enfin, une autre catégorie va demander de l’aide aux bienfaiteurs. Du coup, d’aucuns peuvent se retrouver avec deux moutons au lieu d’un seul, qu’ils vont soit revendre, soit consommer pris dans une frénésie de consommation et de considérations sociales. C’est dire que la célébration de Aïd Al Adha dépasse parfois le côté religieux et la symbolique même de cette fête qui est le sacrifice, la solidarité et le partage, pour se substituer à un simple rituel. Alors qu’en réalité, seuls les gens disposant de moyens doivent faire le sacrifice. Enfin, d’un autre côté, on retrouve ceux qui ont choisi de ne pas célébrer l’Aïd Al Adha, non pas faute de moyens, mais plus par conviction. Pour eux, ce n’est un pilier fondamental en Islam, mais juste une "Sunna".
Leila Ouazry
zimbalist- Nombre de messages : 91
Date d'inscription : 07/12/2010
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