Mohand Ou Idir Aït Amrane
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Mohand Ou Idir Aït Amrane
Mohand Ou Idir Aït Amrane est un poète, militant nationaliste algérien durant la guerre d'Algérie et grand défenseur de la culture berbère, né en mars 1924 au village Takidount (Ouacifs), en Kabylie. Il est mort en novembre 2004 à Alger.
Il rejoint le Lycée Bugeaud d'Alger et se retrouve avec des condisciples, tels Hocine Aït Ahmed et Amar Ould Hamouda, qui formeront plus tard le noyau actif des militants kabyles du mouvement national au sein duquel il se bat pour la reconnaissance de la dimension amazigh (berbère) du peuple algérien et écrit en janvier 1945 "Ekker a mmis oumazigh" (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique amazigh algérien. Mais il subit, dans les rangs du PPA-MTLD, la purge, initiée par Messali Hadj, des éléments accusés de "berbérisme".
Détenu pour son activité militante et parfaitement multilingue, il intègrera, après sa libération de prison en 1962 la fonction publique et sera nommé préfet d'Orléansville (Chlef). Il se retire de toute activité politique en 1965 et réintègre l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie à Tiaret. Après un différend avec Abdelkrim Benmahmoud, alors ministre de l'Éducation Nationale, il retrouve l'activité politique auprès du Commandant Slimane (Kaïd Ahmed) qui le nomme Contrôleur national du Parti du FLN, poste qu'il occupera jusqu'en 1979. Il réintègre encore une fois, et jusqu'à sa retraite, l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie pour la wilaya de Chlef. Il en profite pour publier ses Mémoires après avoir intégré la direction du RCD dont il devient membre du Conseil National.
Le combat pour l'amazighité auquel il aura voué une grande partie de son existence ayant fait des avancées considérables au cours des années 1980 et 1990, il aura le privilège de présider le Haut Commissariat à l'Amazighité, instance officielle rattachée à la présidence de la république, de sa création en 1994, jusqu'à sa disparition en novembre 2004.
En plus de son activité politique, il aura, par son œuvre poétique, puissamment contribué à l'éveil de la conscience nationale par l'édition des poèmes devenus hymnes chantés par les combattants de la lutte de libération et les militants du combat identitaire après le mouvement d'Avril 1980.
Ekker a mmis oumazigh"(Debout fils Umazigh)
Il rejoint le Lycée Bugeaud d'Alger et se retrouve avec des condisciples, tels Hocine Aït Ahmed et Amar Ould Hamouda, qui formeront plus tard le noyau actif des militants kabyles du mouvement national au sein duquel il se bat pour la reconnaissance de la dimension amazigh (berbère) du peuple algérien et écrit en janvier 1945 "Ekker a mmis oumazigh" (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique amazigh algérien. Mais il subit, dans les rangs du PPA-MTLD, la purge, initiée par Messali Hadj, des éléments accusés de "berbérisme".
Détenu pour son activité militante et parfaitement multilingue, il intègrera, après sa libération de prison en 1962 la fonction publique et sera nommé préfet d'Orléansville (Chlef). Il se retire de toute activité politique en 1965 et réintègre l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie à Tiaret. Après un différend avec Abdelkrim Benmahmoud, alors ministre de l'Éducation Nationale, il retrouve l'activité politique auprès du Commandant Slimane (Kaïd Ahmed) qui le nomme Contrôleur national du Parti du FLN, poste qu'il occupera jusqu'en 1979. Il réintègre encore une fois, et jusqu'à sa retraite, l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie pour la wilaya de Chlef. Il en profite pour publier ses Mémoires après avoir intégré la direction du RCD dont il devient membre du Conseil National.
Le combat pour l'amazighité auquel il aura voué une grande partie de son existence ayant fait des avancées considérables au cours des années 1980 et 1990, il aura le privilège de présider le Haut Commissariat à l'Amazighité, instance officielle rattachée à la présidence de la république, de sa création en 1994, jusqu'à sa disparition en novembre 2004.
En plus de son activité politique, il aura, par son œuvre poétique, puissamment contribué à l'éveil de la conscience nationale par l'édition des poèmes devenus hymnes chantés par les combattants de la lutte de libération et les militants du combat identitaire après le mouvement d'Avril 1980.
Ekker a mmis oumazigh"(Debout fils Umazigh)
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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