L'association culturelle "RAHMANI SLIMANE" anime une table ronde.

L'association culturelle "RAHMANI SLIMANE" a l'honneur de vous inviter à assister à une table ronde autour de l'œuvre de l'écrivain SAAD EDDINE MAHDI intitulée:"le funambule" le vendredi 15 octobre 2010 au centre culturel d'aokas à partir de 14h00.

Soyez nombreux.

AOKAS (BÉJAÏA)
Table ronde autour de l'oeuvre de l'écrivain Mahdi Saâdeddine

L'association culturelle qui porte le nom d'un grand écrivain de la région d'Aokas, Slimane Rahmani en l'occurrence, semble bien trouver sa vivacité d'antan. Elle enchaîne activité après activité, au grand bonheur des amoureux de la culture. Cette fois-ci elle récidive en nous invitant à participer à une table ronde autour de l'oeuvre de l'écrivain Saâd eddine Mahdi intitulée: «le funambule" ce vendredi 15 octobre au centre culturel d'aokas à 14h00 Qui est Mahdi Saâdeddine ? Mahdi Saâd-Eddine est né le 4 février 1949, à Sétif, ville martyre du 8- Mai 1945. Il a grandi dans une ambiance familiale marquée par la culture du Parti du peuple (PPA-MTLD). Son père était un inconditionnel du leader du mouvement national, Messali Hadj. Il appartient à la génération de l'entredeux: la Guerre de Libération et l'Indépendance.Très jeune, il sera révolté par le coup d'État du 19 juin 1965, qui met bas le premier pouvoir post Indépendance de Ben Bella. Ce coup porté à la jeune Révolution algérienne et à l'espoir qu'elle véhiculait va le marquer. La suite est simple à imaginer: un engagement sans faille pour tous les combats légitimes. Il séjourne en prison en 1968, pour appartenance à une organisation d'opposition clandestine. Après le baccalauréat et des études de sociologie à la Faculté d'Alger, il s'engage dans le combat militant pour la reconstruction de la gauche révolutionnaire en Algérie. Professeur de lettres françaises dans un institut de formation d'enseignants, il se passionne pour les problèmes de la fonction enseignante et est élu comme dirigeant syndicaliste national pour l'enseignement secondaire dans les années 1980, avec le cours nouveau du 5e congrès de l'UGTA, qui voit arriver en force, les courants de gauche au sein de la Centrale syndicale. Dans les années 1980, commence la chasse aux sorcières avec le sinistre article 120 du parti unique.Victime de cette campagne féroce contre les militants syndicalistes de gauche, il abandonne le secteur de l'éducation nationale pour s'investir dans la formation professionnelle des adultes. Il publie une série d'articles dans la presse nationale sur le monde du travail. Il est membre fondateur de l'un des premiers syndicats autonomes en Algérie. Après un passage dans le monde de l'industrie, il se retire pour s'occuper d'une exploitation agricole dans la région de Sétif. Féru d'apiculture et de poésie, il a monté un rucher et un verger qu'il exploite avec sa femme agronome. Quand il ne taquine pas la mise, il s'initie aux problèmes du monde rural algérien. Il publie aujourd'hui son premier recueil de poèmes dédié à son frère Boubekeur et à tous ses compagnons syndicalistes, disparus dans la tragédie sanglante des années 1990

Hafit Zaouche