KARIM TABOU À PARTIR D’AOKAS (BÉJAÏA)
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KARIM TABOU À PARTIR D’AOKAS (BÉJAÏA)
KARIM TABOU À PARTIR D’AOKAS (BÉJAÏA)
«Des milliers d’Algériens se sont installés en Grèce !»
Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) était, samedi soir, dans la localité d’Aokas, à quelque 30 km sur la côte Est de Béjaïa, où il a animé une conférence- débat avec la population de cette ville balnéaire venue nombreuse l’écouter malgré un taux d’humidité très élevé. La prise de parole de Karim Tabou est intervenue après celle du premier responsable de la Fédération du FFS de Béjaïa ainsi que de celle du président de l’Assemblée populaire de wilaya, issu de ce même parti qui, profitant de cette occasion, a lancé un appel aux citoyens d’Aokas de faire barrage au bradage du foncier qui s’opère, selon lui, en toute impunité et avec des complicités à tous les niveaux. Le Premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed, se dit outré par l’image de ce qu’il qualifie de soupes populaires qui enva hissent les rues d’Alger. « Au moment où des galas s’organisent à coup de milliards, des citoyens font la queue pour rompre le jeûne » tonnera Tabou, non sans qualifier les restos de la « rahma » de soupes populaires. Karim Tabou semble être contre la théorie présentant la wilaya de Béjaïa ou toute la Kabylie comme étant la seule région exclue du développement. « C’est toute l’Algérie qui est exclue de ce plan de développement », tempête-t-il, en citant des wilaya «marginalisées » comme Tiaret qui est « pourtant » la région d’origine de Belkhadem, de Larbi Belkheir et de celle du grand révolutionnaire Saâd Dahleb, ou la wilaya de Ouargla qui abrite toute la richesse du pays que sont le pétrole et le gaz. Comme à son accoutumée, Karim Tabou, tracera un tableau peu reluisant sur la situation qui prévaut dans le pays, qu’elle soit au plan politique, économique ou sociale sans cette fois-ci endosser la responsabilité de cette «faillite» à tout le monde, notamment, à l’élite nationale ayant développé selon lui, un sentiment de défaitisme, voire même de démission générale. Un défaitisme, dit-il , qui a poussé les Algériennes et les Algériens à ne penser qu’à aller ailleurs. Karim Tabou révélera ensuite : « Des milliers d’Algériens se sont installés en Grèce ces dernières années ! » Une information qui a étonné plus d’un s’interrogeant à juste titre sur ce choix de la Grèce comme nouveau Eldorado des Algériens après le Canada et un degré moindre l’Espagne et l’Italie qui reçoivent nos jeunes harraga. « La Grèce est en crise et il n’y a même pas de vérification d’identité pour la simple raison que la police de ce pays n’est pas payée depuis longtemps », a-t-il tenu à expliquer devant une foule nombreuse installée dans la cour jouxtant le seul cinéma appartenant à cette commune pour la simple raison que la salle où devait avoir lieu cette rencontre est à l’abandon depuis longtemps. Tout en condamnant les décisions d’interdire aux chercheurs de participer à des séminaires à l’étranger en leur imposant une autorisation préalable, qualifiant cette décision d’action contre le savoir et la recherche ainsi que l’autre décision émanant du ministère des Affaires étrangères de notre pays interdisant aux représentations étrangères accréditées en Algérie de recevoir les intellectuels algériens, Karim Tabou rappellera que la crise que traverse notre pays ne peut être résolue par un seul parti. «Celui qui prétend avoir à lui seul la solution pour une sortie de crise est un menteur», lancera le Premier secrétaire du FFS, avant de passer à la séance des questionsréponses avec le public.
Boubekeur Amrani
«Des milliers d’Algériens se sont installés en Grèce !»
Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) était, samedi soir, dans la localité d’Aokas, à quelque 30 km sur la côte Est de Béjaïa, où il a animé une conférence- débat avec la population de cette ville balnéaire venue nombreuse l’écouter malgré un taux d’humidité très élevé. La prise de parole de Karim Tabou est intervenue après celle du premier responsable de la Fédération du FFS de Béjaïa ainsi que de celle du président de l’Assemblée populaire de wilaya, issu de ce même parti qui, profitant de cette occasion, a lancé un appel aux citoyens d’Aokas de faire barrage au bradage du foncier qui s’opère, selon lui, en toute impunité et avec des complicités à tous les niveaux. Le Premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed, se dit outré par l’image de ce qu’il qualifie de soupes populaires qui enva hissent les rues d’Alger. « Au moment où des galas s’organisent à coup de milliards, des citoyens font la queue pour rompre le jeûne » tonnera Tabou, non sans qualifier les restos de la « rahma » de soupes populaires. Karim Tabou semble être contre la théorie présentant la wilaya de Béjaïa ou toute la Kabylie comme étant la seule région exclue du développement. « C’est toute l’Algérie qui est exclue de ce plan de développement », tempête-t-il, en citant des wilaya «marginalisées » comme Tiaret qui est « pourtant » la région d’origine de Belkhadem, de Larbi Belkheir et de celle du grand révolutionnaire Saâd Dahleb, ou la wilaya de Ouargla qui abrite toute la richesse du pays que sont le pétrole et le gaz. Comme à son accoutumée, Karim Tabou, tracera un tableau peu reluisant sur la situation qui prévaut dans le pays, qu’elle soit au plan politique, économique ou sociale sans cette fois-ci endosser la responsabilité de cette «faillite» à tout le monde, notamment, à l’élite nationale ayant développé selon lui, un sentiment de défaitisme, voire même de démission générale. Un défaitisme, dit-il , qui a poussé les Algériennes et les Algériens à ne penser qu’à aller ailleurs. Karim Tabou révélera ensuite : « Des milliers d’Algériens se sont installés en Grèce ces dernières années ! » Une information qui a étonné plus d’un s’interrogeant à juste titre sur ce choix de la Grèce comme nouveau Eldorado des Algériens après le Canada et un degré moindre l’Espagne et l’Italie qui reçoivent nos jeunes harraga. « La Grèce est en crise et il n’y a même pas de vérification d’identité pour la simple raison que la police de ce pays n’est pas payée depuis longtemps », a-t-il tenu à expliquer devant une foule nombreuse installée dans la cour jouxtant le seul cinéma appartenant à cette commune pour la simple raison que la salle où devait avoir lieu cette rencontre est à l’abandon depuis longtemps. Tout en condamnant les décisions d’interdire aux chercheurs de participer à des séminaires à l’étranger en leur imposant une autorisation préalable, qualifiant cette décision d’action contre le savoir et la recherche ainsi que l’autre décision émanant du ministère des Affaires étrangères de notre pays interdisant aux représentations étrangères accréditées en Algérie de recevoir les intellectuels algériens, Karim Tabou rappellera que la crise que traverse notre pays ne peut être résolue par un seul parti. «Celui qui prétend avoir à lui seul la solution pour une sortie de crise est un menteur», lancera le Premier secrétaire du FFS, avant de passer à la séance des questionsréponses avec le public.
Boubekeur Amrani
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: KARIM TABOU À PARTIR D’AOKAS (BÉJAÏA)
Actualités : KARIM TABOU, PREMIER SECRÉTAIRE NATIONAL DU FFS À AOKAS :
«Le pays fonctionne sur le même moule»
Intervenant à l’occasion d’une conférence- débat organisée dans la ville balnéaire d’Aokas, samedi dernier en soirée, devant des militants et sympathisants du parti, Karim Tabou, premier secrétaire du Front des forces socialistes, fidèle à lui-même, a prononcé un discours d’une rare virulence à l’égard du régime.
Usant d’un verbe acerbe et tranchant à l’encontre du pouvoir, le responsable du plus vieux parti d’opposition n’y est pas allé de mainmorte pour fustiger le système politique en place. Un système politique caractérisé par «la corruption, la mauvaise gestion, l’exclusion du peuple de la répartition des richesses du pays et à l’origine de l’extrême pauvreté qui ronge toute la société», soutient, en substance dans son discours, le conférencier. Karim Tabou note dans la foulée que «la population vit dans un système de “délation” et le pays fonctionne selon le même moule». La fuite de jeunes Algériens vers d’autres cieux plus «cléments» a été aussi l’autre sujet abordé par le responsable politique du FFS qui a parlé de quelque cinq mille émigrés en Grèce dont près d’un millier serait, selon lui, en prison. Karim Tabou a estimé que toutes les catégories sociales cherchent à s’expatrier pour fuir cette situation d’exclusion sociale qui empoisonne leur quotidien pour cause d’une gestion dans l’improvisation et la corruption. «Ce sont plutôt les ambassadeurs du Canada, de France, d’Espagne que Bouteflika devrait rencontrer pour connaître le nombre d’Algériens candidats à l’émigration à cause de sa mauvaise gouvernance», ironise Karim Tabou, faisant allusion aux récentes réunions du président de la République avec ses ministres. Evoquant l’affaire Mecili, Karim Tabou soupçonne un «pacte» Alger-Paris dans le non-lieu prononcé au profit du diplomate Hasseni récemment par la justice française. Par ailleurs, Hamid Ferhat, président de l’APW de Béjaïa et militant du parti d’Aït Ahmed, présent à cette rencontre publique, a déploré que le président de la République n’ait donné aucune suite à sa promesse d’un plan spécial pour Béjaïa. Une promesse, pour rappel, faite par le candidat Bouteflika lors de son meeting électoral d’avril 2009 à Béjaïa. Le premier responsable de l’institution élue de la wilaya a indiqué que le plan quinquennal 200/2014 n’est en réalité que de 150 milliards de dinars, contrairement aux 266 milliards annoncés, si l’on en déduit les 190 milliards alloués, entre autres, à la pénétrante et au CHU, a-t-il expliqué. Les projets d’extension du port et de l’aéroport, le dédoublement de la RN 26 et de la RN9, la réhabilitation des chemins de wilaya, la réalisation de projets hydrauliques, telles les stations d’épuration pour 9 communes, et le stade omnisports pour la wilaya de Béjaïa ne figurent pas dans les projections du nouveau plan quinquennal, a confié Ferhat Hamid.
A. K.
«Le pays fonctionne sur le même moule»
Intervenant à l’occasion d’une conférence- débat organisée dans la ville balnéaire d’Aokas, samedi dernier en soirée, devant des militants et sympathisants du parti, Karim Tabou, premier secrétaire du Front des forces socialistes, fidèle à lui-même, a prononcé un discours d’une rare virulence à l’égard du régime.
Usant d’un verbe acerbe et tranchant à l’encontre du pouvoir, le responsable du plus vieux parti d’opposition n’y est pas allé de mainmorte pour fustiger le système politique en place. Un système politique caractérisé par «la corruption, la mauvaise gestion, l’exclusion du peuple de la répartition des richesses du pays et à l’origine de l’extrême pauvreté qui ronge toute la société», soutient, en substance dans son discours, le conférencier. Karim Tabou note dans la foulée que «la population vit dans un système de “délation” et le pays fonctionne selon le même moule». La fuite de jeunes Algériens vers d’autres cieux plus «cléments» a été aussi l’autre sujet abordé par le responsable politique du FFS qui a parlé de quelque cinq mille émigrés en Grèce dont près d’un millier serait, selon lui, en prison. Karim Tabou a estimé que toutes les catégories sociales cherchent à s’expatrier pour fuir cette situation d’exclusion sociale qui empoisonne leur quotidien pour cause d’une gestion dans l’improvisation et la corruption. «Ce sont plutôt les ambassadeurs du Canada, de France, d’Espagne que Bouteflika devrait rencontrer pour connaître le nombre d’Algériens candidats à l’émigration à cause de sa mauvaise gouvernance», ironise Karim Tabou, faisant allusion aux récentes réunions du président de la République avec ses ministres. Evoquant l’affaire Mecili, Karim Tabou soupçonne un «pacte» Alger-Paris dans le non-lieu prononcé au profit du diplomate Hasseni récemment par la justice française. Par ailleurs, Hamid Ferhat, président de l’APW de Béjaïa et militant du parti d’Aït Ahmed, présent à cette rencontre publique, a déploré que le président de la République n’ait donné aucune suite à sa promesse d’un plan spécial pour Béjaïa. Une promesse, pour rappel, faite par le candidat Bouteflika lors de son meeting électoral d’avril 2009 à Béjaïa. Le premier responsable de l’institution élue de la wilaya a indiqué que le plan quinquennal 200/2014 n’est en réalité que de 150 milliards de dinars, contrairement aux 266 milliards annoncés, si l’on en déduit les 190 milliards alloués, entre autres, à la pénétrante et au CHU, a-t-il expliqué. Les projets d’extension du port et de l’aéroport, le dédoublement de la RN 26 et de la RN9, la réhabilitation des chemins de wilaya, la réalisation de projets hydrauliques, telles les stations d’épuration pour 9 communes, et le stade omnisports pour la wilaya de Béjaïa ne figurent pas dans les projections du nouveau plan quinquennal, a confié Ferhat Hamid.
A. K.
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: KARIM TABOU À PARTIR D’AOKAS (BÉJAÏA)
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/09/07/article.php?sid=105652&cid=2
Zhafit- Admin
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