«Mémoires d’un maquisard algérien» DEUXIÈME OUVRAGE L’ASSOCIATION « AOKAS MÉMOIRES »
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«Mémoires d’un maquisard algérien» DEUXIÈME OUVRAGE L’ASSOCIATION « AOKAS MÉMOIRES »
HISTOIRE / L’ASSOCIATION « AOKAS MÉMOIRES » ÉDITE UN DEUXIÈME OUVRAGE
«Mémoires d’un maquisard algérien»
Après l’édition d’un premier ouvrage sur les faits d’armes dans la région d’Aokas, l’association «Aokas mémoires» vient de récidiver en produisant un deuxième livre de 200 pages sur le parcours d’un combattant originaire de la localité. En fait, ce guérillero de la Révolution algérienne n’est autre que Kasri Abdelkader, président de cette association créée en novembre 2007. Sans crier gare, les acteurs de notre passé récent disparaissent l’un après l’autre en emportant dans leur tombe des témoignages importants perdus à jamais pour les générations futures. Et celles-ci, ignorant ce qui s’est passé hier, pourront-elles bâtir infailliblement demain ? Faut-il souligner qu’à la date de la publication de cet ouvrage, un tiers seulement des 21 chefs historiques qui ont présidé au déclenchement de la Révolution est encore vivant ? Et dans chaque région du pays, combien de moudjahidine ont tiré leur révérence en enfouissant dans l’oubli des chapitres entiers de notre histoire ? C’est ce constat désolant et affligeant qui a incité le moudjahid Kasri Abdelkader, dit Abdelkader N’Tbellout, à publier son parcours de combattant dans un devoir de mémoire pour que ses petits-enfants, dit-il, ne soient pas atteints d’amnésie après sa disparition. « On est responsable de ce que l’on garde dans sa mémoire. » Dans cet ouvrage, l’ancien combattant ne se contente pas de tracer son propre itinéraire révolutionnaire. Il y décrit également la vie des Algériens autochtones vivant sous le joug des exploitants agricoles français ; il y retrace les événements tragiques du 8 mai 1945 qui se sont produits dans son village ; il y raconte les stratagèmes utilisés bassement par le pouvoir colonial pour arriver à ses fins ; il y rapporte maintes anecdotes illustrant l’état d’esprit de ses compatriotes… Cet ouvrage est assurément pour les jeunes, nés après l’indépendance un véritable trésor renfermant une foule d’informations qui pourraient susciter chez le lecteur l’envie de se pencher davantage sur le passé de son pays. Car, indéniablement, il n’y a pas d’avenir sans mémoire...
Hafit Zaouche
«Mémoires d’un maquisard algérien»
Après l’édition d’un premier ouvrage sur les faits d’armes dans la région d’Aokas, l’association «Aokas mémoires» vient de récidiver en produisant un deuxième livre de 200 pages sur le parcours d’un combattant originaire de la localité. En fait, ce guérillero de la Révolution algérienne n’est autre que Kasri Abdelkader, président de cette association créée en novembre 2007. Sans crier gare, les acteurs de notre passé récent disparaissent l’un après l’autre en emportant dans leur tombe des témoignages importants perdus à jamais pour les générations futures. Et celles-ci, ignorant ce qui s’est passé hier, pourront-elles bâtir infailliblement demain ? Faut-il souligner qu’à la date de la publication de cet ouvrage, un tiers seulement des 21 chefs historiques qui ont présidé au déclenchement de la Révolution est encore vivant ? Et dans chaque région du pays, combien de moudjahidine ont tiré leur révérence en enfouissant dans l’oubli des chapitres entiers de notre histoire ? C’est ce constat désolant et affligeant qui a incité le moudjahid Kasri Abdelkader, dit Abdelkader N’Tbellout, à publier son parcours de combattant dans un devoir de mémoire pour que ses petits-enfants, dit-il, ne soient pas atteints d’amnésie après sa disparition. « On est responsable de ce que l’on garde dans sa mémoire. » Dans cet ouvrage, l’ancien combattant ne se contente pas de tracer son propre itinéraire révolutionnaire. Il y décrit également la vie des Algériens autochtones vivant sous le joug des exploitants agricoles français ; il y retrace les événements tragiques du 8 mai 1945 qui se sont produits dans son village ; il y raconte les stratagèmes utilisés bassement par le pouvoir colonial pour arriver à ses fins ; il y rapporte maintes anecdotes illustrant l’état d’esprit de ses compatriotes… Cet ouvrage est assurément pour les jeunes, nés après l’indépendance un véritable trésor renfermant une foule d’informations qui pourraient susciter chez le lecteur l’envie de se pencher davantage sur le passé de son pays. Car, indéniablement, il n’y a pas d’avenir sans mémoire...
Hafit Zaouche
Zhafit- Admin
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Re: «Mémoires d’un maquisard algérien» DEUXIÈME OUVRAGE L’ASSOCIATION « AOKAS MÉMOIRES »
en disant à la fin de ton article ,"il n'y a pas d'avenir sans mémoire" ,tu ne sais pas à quel point tu as raison??
Re: «Mémoires d’un maquisard algérien» DEUXIÈME OUVRAGE L’ASSOCIATION « AOKAS MÉMOIRES »
je cite " Et dans chaque région du pays, combien de moudjahidine ont tiré leur révérence en enfouissant dans l’oubli des chapitres entiers de notre histoire ?"
on peut assimiler cette dissimulation de document à une tentative d'assassinat de la mémoire .
un acte gravissime en soit
on peut assimiler cette dissimulation de document à une tentative d'assassinat de la mémoire .
un acte gravissime en soit
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