Les changements au sein des communautés bergères sahariennes
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aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
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Re: Les changements au sein des communautés bergères sahariennes
Les changements au sein des communautés bergères sahariennes
« La main dans la main, ou les Touaregs à la recherche de l’unisson »
1. Introductions
a. Jan Potocki et autres chercheurs polonais explorateurs de l’Afrique du Nord (Ludwik Bystrzanowski, excursions de la famille Branicki)
b. Présentation d’un court métrage tourné par le fils d’Adam Rybinski, Wladyslaw pendant son voyage au Niger « Démarrer la pompe, ou la vie des Touaregs »
2. Exposé – La main dans la main – description succinte
Vivant sur des terres désertiques qui s’étendent au sud-ouest de la Libye, au sud de l’Algérie et au nord du Mali et du Niger ainsi que sur les stepes du Sahel du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les Touaregs n’ont jamais consititué de communauté. Les nombreuses et longues guerres prennent une place considérable dans leur histoire. Le Touaregs n’ont pas su s’unir, que ce soit même pour combattre leur ennemi commun, les Français qui conquérissaient successivement les terres qui leur appartenaient, ou pendant les insurrections de Firhun et de Kawsan (1916-1918) qui avaient pour but de les libérer du joug des Français. Le manque d’unité est également apparu pendant les insurrections turques au Mali (1963) et au Mali et au Niger dans les années 1991-1997.
Dans la culture des Touaregs la musique et la poésie ont toujours eu une grande importance. Imzad – l’instrument à une seule corde était quelque part le symbole de la culture touareg. Ce n’est que depuis les années soixante dix du XXème siècle, et majoritairement parmi les jeunes émigrés politiques qui se trouvaient en Libye et en Algérie, qu’est apparue la guitare. Les musiciens qui jouaient de cet instrument, dans leurs chansons, appellaient au combat contre les régimes du Niger et du Mali qui oppressaient les Touaregs. Les chansons sur les sort difficile des Touaregs et sur les combats des insurgés sont jouées par des groupes de musique de plus en plus nombreux et sont devenues très populaires parmi les Touaregs vivants dans des grands villages et les émigrés. Les groupes de guitare y animent toutes les grandes fêtes et même les mariages. Aujourd’hui, à part les chansons sur la vie et le combat des Touaregs, le désert, la nostalgie et l’amour dans le répertoire des groupe touaregs est apparu l’appel à l’unisson de tous les Touaregs, pour éveiller dans les consciences le sentiment qu’ils sont tous frères et soeurs, « .... qui’ils doivent s’aimer, se comprendre et agir ensemble pour la liberté, main dans la main. »
Au cours de l’exposé certains textes de ces chansons seront lus – en français et des court métrages de quelques minutes tournés pendant le vaoyage au Niger et au Mali seront présentés. Pendant le cours nous proposons également de projeter les photos prises par Adam et Wladyslaw Rybinski qui présentent les Touaregs et leur mode de vie.
« La main dans la main, ou les Touaregs à la recherche de l’unisson »
1. Introductions
a. Jan Potocki et autres chercheurs polonais explorateurs de l’Afrique du Nord (Ludwik Bystrzanowski, excursions de la famille Branicki)
b. Présentation d’un court métrage tourné par le fils d’Adam Rybinski, Wladyslaw pendant son voyage au Niger « Démarrer la pompe, ou la vie des Touaregs »
2. Exposé – La main dans la main – description succinte
Vivant sur des terres désertiques qui s’étendent au sud-ouest de la Libye, au sud de l’Algérie et au nord du Mali et du Niger ainsi que sur les stepes du Sahel du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les Touaregs n’ont jamais consititué de communauté. Les nombreuses et longues guerres prennent une place considérable dans leur histoire. Le Touaregs n’ont pas su s’unir, que ce soit même pour combattre leur ennemi commun, les Français qui conquérissaient successivement les terres qui leur appartenaient, ou pendant les insurrections de Firhun et de Kawsan (1916-1918) qui avaient pour but de les libérer du joug des Français. Le manque d’unité est également apparu pendant les insurrections turques au Mali (1963) et au Mali et au Niger dans les années 1991-1997.
Dans la culture des Touaregs la musique et la poésie ont toujours eu une grande importance. Imzad – l’instrument à une seule corde était quelque part le symbole de la culture touareg. Ce n’est que depuis les années soixante dix du XXème siècle, et majoritairement parmi les jeunes émigrés politiques qui se trouvaient en Libye et en Algérie, qu’est apparue la guitare. Les musiciens qui jouaient de cet instrument, dans leurs chansons, appellaient au combat contre les régimes du Niger et du Mali qui oppressaient les Touaregs. Les chansons sur les sort difficile des Touaregs et sur les combats des insurgés sont jouées par des groupes de musique de plus en plus nombreux et sont devenues très populaires parmi les Touaregs vivants dans des grands villages et les émigrés. Les groupes de guitare y animent toutes les grandes fêtes et même les mariages. Aujourd’hui, à part les chansons sur la vie et le combat des Touaregs, le désert, la nostalgie et l’amour dans le répertoire des groupe touaregs est apparu l’appel à l’unisson de tous les Touaregs, pour éveiller dans les consciences le sentiment qu’ils sont tous frères et soeurs, « .... qui’ils doivent s’aimer, se comprendre et agir ensemble pour la liberté, main dans la main. »
Au cours de l’exposé certains textes de ces chansons seront lus – en français et des court métrages de quelques minutes tournés pendant le vaoyage au Niger et au Mali seront présentés. Pendant le cours nous proposons également de projeter les photos prises par Adam et Wladyslaw Rybinski qui présentent les Touaregs et leur mode de vie.
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