L'islam en livres

Le Coran. Trad. de Denise Masson. Gallimard, 1 184 p.
Guerre sainte, jihad, croisade, par Jean Flori. Seuil, 335 p.
La Laïcité au regard du Coran, par Ghaleb Bencheikh. Presses de la Renaissance, 297 p.
La Maladie de l'islam, par Abdelwahab Meddeb. Seuil, 222 p.
La Laïcité face à l'islam, par Olivier Roy. Stock, 172 p.
Le Divan des rois, par Jocelyne Dakhlia. Aubier, 416 p.
Le Jihad. Origines, interprétations, combats, par Michael Bonner. Téraèdre, 213 p.
La Vie de Muhammad. Révélation et prophétie et La prédication prophétique à La Mecque, par Hichem Djaït. Fayard, 181 p. et 501 p.
Les Raisons de ne pas craindre l'islam, par Samir Khalil Samir. Presses de la Renaissance, 238 p.
L'Islamisme politique et Femmes et islam, par Abderrahim Lamchichi. L'Harmattan, 176 p. et 328 p.
Loi d'Allah, loi des hommes, par Leïla Babès et Tariq Oubrou. Albin Michel, 363 p.
L'Islam pour les nuls, par Malek Chebel. First, 485 p.

de Anne Marie DELCAMBRE
Mahomet
Mahomet la parole d'Allah
L'islam des interdits
Enquête sur l'islam
La schizpohrénie de l'islam

c'est une véritable croisade contre le monde musulman ou quoi ???
je sais une chose ,que l'islam vaincra grace à dieu et grace aux hommes vers la fin des temps
d'ailleurs même un sioniste de la trempe de shimon perez je crois avait cnfessé à boutros boutros ghali ,l'ancien secrétaire général de l'onu que les musulmans vaincrnt mais pas pour demain .
les pémices de cette victoire sont là , faites une petite recherche sur l'économie musulmane ,que même la grande bretagne et d'autres pays chrétiens commencent à prendre trés aux sérieux .

Comment libérer les femmes de l’oppression fondamentaliste.

Depuis dix ans, le statut de la femme en islam ne cesse de régresser. Cela est dû essentiellement à la généralisation de l’islam politique et au triomphe d’un populisme vert entièrement dominé par des valeurs refuges et le repli identitaire qui s’ensuit. D’un côté, la femme est le bouc émissaire des fondamentalistes ; de l’autre, elle est considérée comme le phare de toutes les réformes sociales, le meilleur indice du progrès humain. Les fondamentalistes ayant gagné la partie, ce ne sont pas les réformes à la Bourguiba qui se sont imposées, mais celles des oligarchies les plus sombres, c’est-à-dire celles qui visent à enfermer le sujet féminin dans un rôle traditionnel strict, en invalidant le plus possible son rôle public.

L’islam étant à la fois une religion et une culture, les musulmans n’imaginent pas combien les humanistes du monde entier, y compris ceux qui aiment ou respectent la religion du Prophète, peuvent être révulsés par le statut que l’aile conservatrice de leur religion accorde à la femme. D’ailleurs, l’incompréhension et la haine de l’islam se nourrissent mécaniquement à cette mamelle empoisonnée. Il en résulte un grand nombre d’amalgames, qu’une série d’incidents récents ont de nouveau alimentés : la burqa, la lapidation, l’excision, la polygamie, les éventuelles amputations de la main ou de la langue (encore inscrites dans les Codes civils des pays qui observent la charia), la menace de la flagellation et l’exigence fantasmée de la virginité de la femme au moment du mariage, alors que chacun sait qu’elle n’est pas obligatoire en islam, le Prophète s’étant marié quasi exclusivement avec des femmes non vierges. Comment donc accepter qu’une femme puisse être lapidée sans s’émouvoir des images dégradantes pour elle et pour l’islam tout entier ? Comment ne pas comprendre que la lapidation est un signe rétrograde des plus choquants, une insulte à la dignité humaine ? Les lois anciennes doivent évoluer de façon à ne plus avoir pour équivalent qu’une peine très symbolique ou même une relaxe systématique. Car le risque est de condamner différemment l’infidélité féminine et l’infidélité masculine. C’est cette injustice sociale que la loi doit corriger.

Iniquités. Car on ne peut pas dire d’un côté que l’islam est une religion de tolérance – ce que je pense vraiment – et de l’autre couvrir ce type d’infamie. On ne peut pas dire d’un côté que l’islam milite pour la liberté individuelle et de l’autre cautionner les milliers d’esclaves qui continuent à servir d’obscurs esclavagistes, ivres de leur richesse matérielle et impunis. Enfin, le scandale des scandales : l’excision. Comment accepter, encore aujourd’hui, que des milliers de jeunes filles puissent être charcutées dans le plus grand silence sans que l’Onu, la Ligue arabe, l’Organisation de la conférence islamique et tous les gouvernements en place, les ONG et toutes les autorités morales se soulèvent ensemble contre cette barbarie ? Comment accepter que la femme musulmane soit encore considérée dans beaucoup de pays arabes, du Yémen à l’Arabie en passant par le Soudan et même l’Egypte, comme un » être impur » dont il faut extirper le mal, c’est-à-dire le clitoris, au moyen d’une lame de rasoir ? D’aucuns vont même jusqu’à requérir l’avis complaisant d’imams suffisamment criminels pour assimiler cette opération à un acte de piété (sunna).

Il y a de la sorte toute une série d’iniquités liées à la femme au seul prétexte qu’elle est née femme, donc une » subversion » potentielle, une fitna : l’héritage inégal entre le garçon et sa soeur, le voile de la femme qui était un simple signe de pudeur dans les tribus anciennes et qui devient une loi contraignante, y compris pour la collégienne dans son collège, la burqa ou comment incarcérer dans son vêtement un être vivant. Sans parler du cortège d’impossibilités à tous les niveaux : interdiction de voyager seule, interdiction de circuler librement, interdiction de sortir de chez elle, interdiction d’exercer la moindre responsabilité publique, interdiction dans certains cas de choisir son conjoint, etc. Jamais depuis une période antédiluvienne la poussée fondamentaliste n’a eu autant d’impact sur les lois nationales, et sur la conscience individuelle du musulman. En outre, tous les pays musulmans sont, à des degrés divers, touchés par ce phénomène, et par la couardise qui l’accompagne. Certains régimes autoritaires, peu légitimes en effet, et voulant coûte que coûte garder le pouvoir, sont prêts à vendre leur âme à bas prix. Ils préfèrent pactiser avec les tenants de l’ordre moral le plus obsolète, avec ses exciseurs et ses polygames, aux dépens des règles minimales du vivre ensemble, allant jusqu’à fouler les Constitutions de papier qu’ils ont édictées en grande pompe au début de leur règne. Tous ces pièges se sont fermés en une seule fois sur la femme et la poussent à vivre désormais comme une paria.

La femme ne s’en sortira un jour que lorsqu’elle décidera par elle-même de récuser le modèle dominant, dans lequel les misogynes de tout poil, y compris les misogynes à col blanc, l’enferment et l’embastillent. Est-ce vraiment cet état de fait qu’elle désire et que des mouvements anachroniques nous présentent comme une antithèse de la » turpitude occidentale » ? Plus le garrot est serré, plus le misogyne atteint vite sa jouissance. Bien sûr, l’islam n’y est pour rien. Mais cette assertion n’est valable que si les musulmans, tous les musulmans, se décidaient enfin à réviser leurs jugements, revoir leur opacité et battre sur leur propre terrain les oiseaux de mauvais augure, les faiseurs de fatwa, les ennemis irréductibles de la liberté individuelle, les geôliers de la femme, ceux qui ont la phobie du changement et tout autre rapace ayant planté ses serres dans le corps affaibli et peu instruit de la masse arabe. Aux femmes et aux hommes épris de lumière de se battre contre l’inquisition et le hooliganisme de ces théologiens réactionnaires. Se battre contre ces archaïsmes, et contre tous les usages sournois qui nous viennent du fond des âges, c’est aussi une façon de rendre plus lumineuse une religion que tout un chacun spolie et déforme. Des faits comme l’excision, la polygamie et la lapidation sont inacceptables au regard de la dignité la plus élémentaire des hommes où qu’ils se trouvent sur cette petite terre, et à quelque obédience qu’ils appartiennent.

Il faut tirer la sonnette d’alarme, au plus haut niveau de la conscience humaine. Dire par exemple que tous ceux qui participent à la boucherie que représente l’excision sont des criminels de droit commun, des assassins de jeunes filles, des bourreaux qui infligent des souffrances gratuites à des êtres sans défense. Ce sont tout simplement des taches rédhibitoires pour l’islam, des flétrissures, que tout musulman épris de modernité doit récuser énergiquement. Cependant, une question des plus gênantes demeure : jusqu’à quand le croyant musulman, même s’il est sincère, même s’il ignore tout de la charia, acceptera-t-il que de telles ignominies puissent être perpétrées en son nom et de laisser pérorer ,comme ils le font aujourd’hui, les avocats de la misère, les assassins de vie ?

c'est vrai que le probléme réside dans l'islamisme pas dans l'islam .
l'islam réserve une place de choix pour la femme .