Islam - Les vérités qui dérangent
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Islam - Les vérités qui dérangent
Islam - Les vérités qui dérangent
L'affaire du mariage annulé pour non-virginité a relancé le débat sur l'intégration de la religion musulmane dans la République. Du statut des femmes à la laïcité en passant par une foi qui régit tout, c'est l'occasion de confronter le Coran et ses traditions aux valeurs d'une démocratie moderne. Et d'aborder sans tabou les sujets qui fâchent
L'actualité, une fois encore, vient rappeler à la France que l'intégration de sa minorité musulmane est un défi continu. Et que le respect des principes fondateurs de la République repose sur une vigilance constante, sans laquelle une frontière essentielle peut être facilement franchie au risque de voir la religion subrepticement dicter sa loi. Pour avoir annulé, le 1er avril, un mariage entre deux Français de confession musulmane, les juges du tribunal de grande instance de Lille, sans mesurer les conséquences de leur décision, ont déclenché une vive polémique et porté sur le devant de la scène politique une question que l'on croyait résolue.
Cet inquiétant accès d'archaïsme s'est fait en toute légalité, sans heurts ni menaces, avec la tranquille certitude de la chose jugée. Le tribunal a prononcé l'annulation de l'union au motif que l'époux l'avait conclue « sous l'empire d'une erreur objective » considérée comme « déterminante dans son consentement », à savoir la virginité de sa conjointe, au sujet de laquelle cette dernière avait menti. La justice s'est alignée sur le fait que les époux étaient d'accord pour considérer la virginité de la promise comme une « qualité essentielle de la personne ». Voilà comment le droit, dans toute sa froideur, a tranché au nom d'un syllogisme, sans mesurer les conséquences de ce raisonnement sur les droits des femmes.
Comme le souligne la sénatrice socialiste Bariza Khiari, avec toute l'indignation d'une femme qui se bat pour l'égalité des droits, « ce qui est valable pour une marchandise ne l'est pas pour des êtres humains ». On ne saurait restreindre les droits fondamentaux de la personne par un contrat privé, signé entre deux parties dont l'une se croit supérieure à l'autre par le fait d'une croyance rétrograde. « Une fatwa contre la liberté des femmes ! » s'est écriée la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, Fadela Amara. Dans son sillage, un vaste courant de protestation s'est manifesté pour exiger de la garde des Sceaux, Rachida Dati, qu'elle demande au procureur de Douai que le parquet de Lille interjette appel. Dont acte. Mais, quelques jours auparavant, la ministre avait, au contraire, souligné l'intérêt des parties en précisant que « le fait d'annuler un mariage est aussi un moyen de protéger la personne qui souhaite peut-être se défaire du mariage ». Position qui a laissé Rachida Dati isolée.
Un « manifeste des menteuses », lancé par un groupe d'intellectuels influents, a demandé que le Code civil soit modifié en conséquence afin d'empêcher que la notion de virginité puisse de nouveau être invoquée devant la justice française. Une pétition signée par près de 150 eurodéputés a dénoncé un « précédent dangereux qui ne peut que conforter certains fondamentalistes dans leur combat archaïque alors que justement l'un des remparts contre ce fanatisme devrait être le droit » et rappelé que « la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne ». 73 % des Français interrogés par OpinionWay s'estiment choqués par cette atteinte à la dignité des femmes, et 54 % des sondés s'alarment de voir reconnues par la justice des arriérations fondées sur des bases religieuses.
Si cruelle qu'elle soit, cette affaire a le mérite d'obliger à une nouvelle prise de conscience. Après avoir légiféré pour interdire le port du voile à l'école et dans les lieux publics, la France a constaté que ce rappel à l'ordre avait produit des effets bénéfiques. La gauche ainsi que de nombreux députés UMP demandent maintenant une loi comparable afin d'empêcher l'invocation de la virginité comme « qualité essentielle de la personne ».
L'affaire du mariage annulé pour non-virginité a relancé le débat sur l'intégration de la religion musulmane dans la République. Du statut des femmes à la laïcité en passant par une foi qui régit tout, c'est l'occasion de confronter le Coran et ses traditions aux valeurs d'une démocratie moderne. Et d'aborder sans tabou les sujets qui fâchent
L'actualité, une fois encore, vient rappeler à la France que l'intégration de sa minorité musulmane est un défi continu. Et que le respect des principes fondateurs de la République repose sur une vigilance constante, sans laquelle une frontière essentielle peut être facilement franchie au risque de voir la religion subrepticement dicter sa loi. Pour avoir annulé, le 1er avril, un mariage entre deux Français de confession musulmane, les juges du tribunal de grande instance de Lille, sans mesurer les conséquences de leur décision, ont déclenché une vive polémique et porté sur le devant de la scène politique une question que l'on croyait résolue.
Cet inquiétant accès d'archaïsme s'est fait en toute légalité, sans heurts ni menaces, avec la tranquille certitude de la chose jugée. Le tribunal a prononcé l'annulation de l'union au motif que l'époux l'avait conclue « sous l'empire d'une erreur objective » considérée comme « déterminante dans son consentement », à savoir la virginité de sa conjointe, au sujet de laquelle cette dernière avait menti. La justice s'est alignée sur le fait que les époux étaient d'accord pour considérer la virginité de la promise comme une « qualité essentielle de la personne ». Voilà comment le droit, dans toute sa froideur, a tranché au nom d'un syllogisme, sans mesurer les conséquences de ce raisonnement sur les droits des femmes.
Comme le souligne la sénatrice socialiste Bariza Khiari, avec toute l'indignation d'une femme qui se bat pour l'égalité des droits, « ce qui est valable pour une marchandise ne l'est pas pour des êtres humains ». On ne saurait restreindre les droits fondamentaux de la personne par un contrat privé, signé entre deux parties dont l'une se croit supérieure à l'autre par le fait d'une croyance rétrograde. « Une fatwa contre la liberté des femmes ! » s'est écriée la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, Fadela Amara. Dans son sillage, un vaste courant de protestation s'est manifesté pour exiger de la garde des Sceaux, Rachida Dati, qu'elle demande au procureur de Douai que le parquet de Lille interjette appel. Dont acte. Mais, quelques jours auparavant, la ministre avait, au contraire, souligné l'intérêt des parties en précisant que « le fait d'annuler un mariage est aussi un moyen de protéger la personne qui souhaite peut-être se défaire du mariage ». Position qui a laissé Rachida Dati isolée.
Un « manifeste des menteuses », lancé par un groupe d'intellectuels influents, a demandé que le Code civil soit modifié en conséquence afin d'empêcher que la notion de virginité puisse de nouveau être invoquée devant la justice française. Une pétition signée par près de 150 eurodéputés a dénoncé un « précédent dangereux qui ne peut que conforter certains fondamentalistes dans leur combat archaïque alors que justement l'un des remparts contre ce fanatisme devrait être le droit » et rappelé que « la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne ». 73 % des Français interrogés par OpinionWay s'estiment choqués par cette atteinte à la dignité des femmes, et 54 % des sondés s'alarment de voir reconnues par la justice des arriérations fondées sur des bases religieuses.
Si cruelle qu'elle soit, cette affaire a le mérite d'obliger à une nouvelle prise de conscience. Après avoir légiféré pour interdire le port du voile à l'école et dans les lieux publics, la France a constaté que ce rappel à l'ordre avait produit des effets bénéfiques. La gauche ainsi que de nombreux députés UMP demandent maintenant une loi comparable afin d'empêcher l'invocation de la virginité comme « qualité essentielle de la personne ».
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Islam - Les vérités qui dérangent
Au-delà de l'intervention éventuelle du législateur, ce mariage annulé relance la discussion globale sur l'islam et révèle à quel point l'opinion française s'inquiète de nouveau de l'incompatibilité entre une démocratie moderne et certaines règles ou traditions de l'islam, que d'aucuns veulent imposer alors même qu'ils ont choisi de vivre sous des cieux où la charia n'a pas cours. Les débats théologiques divisent les spécialistes, tandis que l'opinion exprime sa réprobation croissante. A proprement parler, le Coran ne fait pas obligation aux femmes d'être vierges avant le mariage ; mais tant d'autres injonctions consacrent leur infériorité criante. Comment s'y retrouver ? La connaissance approfondie des fondements de la foi musulmane devient nécessaire pour répondre au travail de sape et à l'intox des fondamentalistes. On peut, on doit désormais aborder sans préjugé ni tabou les vérités qui dérangent et se défaire de la mauvaise conscience « postchrétienne » qui a fait le lit des islamistes. La société française y gagnera en compréhension ; et les musulmans progressistes y verront leur cause avancer. Encore faudra-t-il que l'islam renoue avec la pratique de l'interprétation libre, interrompue il y a un bon millénaire. Encore faudra-t-il, surtout, que le dogme du « Coran incréé », oeuvre directe d'Allah, donc intouchable, laisse agir l'exégèse récente qui dévoile peu à peu la part des hommes dans la rédaction du Livre. C'est en sortant de la contemplation d'un passé figé et en ne redoutant plus le questionnement de l'esprit critique que la religion musulmane, comme avant elle le christianisme, trouvera sa propre dynamique de modernité.
Il y a urgence. Car le vrai choc est là : non entre les civilisations, mais dans la place accordée à la religion par chaque système de pensée. « L'islam est religion et cité », expliquait clairement Louis Gardet, islamologue français de renommée internationale, qui faisait autorité tant chez les chrétiens que parmi les musulmans. Il ajoutait : « Le Coran est une prédication sur les fins dernières et les conditions de vie futures, sur les prophètes antérieurs et leur message ; il est aussi un "code de vie" qui détermine les "piliers" du culte personnel et communautaire ; il précise les cadres de la vie sociale... Et il s'irradie à tout acte de la vie quotidienne - règles coraniques et traditionnelles concernant les mariages, les testaments, la nourriture, les cimetières, l'interdiction des boissons fermentées, des jeux de hasard et de l'usure... » Bref, l'islam est global et le Coran indivisément d'ordre spirituel et temporel. Rien ne s'oppose davantage au fameux principe chrétien : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Raison de plus pour aborder les sujets qui fâchent, avant qu'ils ne nous débordent.
source:
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/les-verites-qui-derangent_510593.html?p=2
Il y a urgence. Car le vrai choc est là : non entre les civilisations, mais dans la place accordée à la religion par chaque système de pensée. « L'islam est religion et cité », expliquait clairement Louis Gardet, islamologue français de renommée internationale, qui faisait autorité tant chez les chrétiens que parmi les musulmans. Il ajoutait : « Le Coran est une prédication sur les fins dernières et les conditions de vie futures, sur les prophètes antérieurs et leur message ; il est aussi un "code de vie" qui détermine les "piliers" du culte personnel et communautaire ; il précise les cadres de la vie sociale... Et il s'irradie à tout acte de la vie quotidienne - règles coraniques et traditionnelles concernant les mariages, les testaments, la nourriture, les cimetières, l'interdiction des boissons fermentées, des jeux de hasard et de l'usure... » Bref, l'islam est global et le Coran indivisément d'ordre spirituel et temporel. Rien ne s'oppose davantage au fameux principe chrétien : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Raison de plus pour aborder les sujets qui fâchent, avant qu'ils ne nous débordent.
source:
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/les-verites-qui-derangent_510593.html?p=2
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Islam - Les vérités qui dérangent
toujours la même fuite en avant de la classe politique française
les véritables vérités qui fachent sont celles consernant le taux de chomage , la fiscalité avantageuse pour les plus fortunés , les pots de vin des ministres sarkozien de la part de betancourt , les tendances extrémistes et fachistes de sarkozy , la manipulation des sondages à la veille des éléctions pour influer sur le comportement éléctoral des français ,le transfer du pouvoir législatif à la commission européenne ,au service elle même de la finance , les lois répressives sur le domaine sécuritaire , les sans abris , la perte d'emploi et de logement pour une certaine frange de la société .
nb; la manipulation des sondages à la veille des éléctions est assimiliable à un coup d'état médiatique .
les véritables vérités qui fachent sont celles consernant le taux de chomage , la fiscalité avantageuse pour les plus fortunés , les pots de vin des ministres sarkozien de la part de betancourt , les tendances extrémistes et fachistes de sarkozy , la manipulation des sondages à la veille des éléctions pour influer sur le comportement éléctoral des français ,le transfer du pouvoir législatif à la commission européenne ,au service elle même de la finance , les lois répressives sur le domaine sécuritaire , les sans abris , la perte d'emploi et de logement pour une certaine frange de la société .
nb; la manipulation des sondages à la veille des éléctions est assimiliable à un coup d'état médiatique .
Re: Islam - Les vérités qui dérangent
<<toujours la même fuite en avant de la classe politique française>>
et toujours la même fuite de quelques pseudo aokassiens ,se revendiquant et criant sur tout les toits qu'ils sont pour le bien d'aokas.
et toujours la même fuite de quelques pseudo aokassiens ,se revendiquant et criant sur tout les toits qu'ils sont pour le bien d'aokas.
quelle belle arnaque!!!!!!!!
Re: Islam - Les vérités qui dérangent
le mariage a été annulé pour le mensonge ou pour la non virginité ?? est ce que le mensonge est compatible avec les démocraties modernes que défend l'article ?? changeant de décore, un européen qui rencontre une fille qui lui dis que c'est lui son premier amour et qu'elle n'a pas connu d'homme avant lui, découvrant son mensonge il la laisse tombé, ça aurait fait autant de bruit que ça ????
djer_nabil- Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 21/03/2012
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