Le P/APC saisit Ahmed Ouyahia

Zhafit Mer 3 Fév - 1:19

spontanément.

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Béjaïa / Il révèle les dessous d’une transaction “occulte”
Le P/APC saisit Ahmed Ouyahia

Le P/ APW de Béjaïa vient de jeter un pavais dans la mare en levant, du moins en partie, le voile sur les dessous d’une autre transaction à l’emporte-pièces. Qualifiée par Hamid Ferhat d’ “occulte et dangereuse”, cette transaction portant exploitation du gisement de plomb et de zinc d’Amizour avait été conclue en 2006 entre les services centraux de département des mines et de l’énergie et Terramin, une société australienne spécialisée dans l’industrie minière.

Zhafit Mer 3 Fév - 1:20

Béjaïa Il révèle les dessous d’une transaction “occulte”
Le P/APC saisit Ahmed Ouyahia

Le P/APC saisit Ahmed Ouyahia 2340_82024

Le P/ APW de Béjaïa vient de jeter un pavais dans la mare en levant, du moins en partie, le voile sur les dessous d’une autre transaction à l’emporte-pièces. Qualifiée par Hamid Ferhat d’ “occulte et dangereuse”, cette transaction portant exploitation du gisement de plomb et de zinc d’Amizour avait été conclue en 2006 entre les services centraux de département des mines et de l’énergie et Terramin, une société australienne spécialisée dans l’industrie minière.

Un partenaire, résume-t-il, “inconnu” dans l’industrie minière. “L’histoire de la joint-venture Western Mediterranean Zinc, détenue à 65% par la petite société australienne, Terramin, révèle plusieurs zones d’ombre quant au sérieux de cette transaction” écrit Hamid Ferhat dans une correspondance adressée au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le premier du mois en cours.

La preuve en est qu’au-delà de ses capacités financières limitées, il se trouve que cette société australienne, révèle le P/ APW dans sa correspondance, “n’est même pas répertoriée sur la liste officielle des compagnies australiennes”.

Aussi, cette société, poursuit-il, n’a aucun capital-expérience dans le domaine minier et d’une petite taille opérationnelle, alors que le gisement de plomb et de zinc d’Amizour est, dit-on, le cinquième au monde.

D’ailleurs, fait-il remarquer à Ahmed Ouyahia, “depuis l’obtention de la licence en 2006, cette société n’a même pas pu lever une vingtaine de millions de dollars, nécessaires au développement de ce projet”.

Sur le plan environnement, le P/ APW prédit un scénario catastrophe : contamination de la nappe phréatique, de l’air dans un périmètre de 154 km2, des millions de tonnes de déchets qui s’élèveraient à 98% du gisement, environ 53 millions de tonnes, un cratère de cinquante-quatre kilomètres carrés et l’avenir incertain d’un tiers de la population de la wilaya.

Et la société se trouverait incapable d’y faire face. “Elle (Terramin, NDLR) ne pourrait trouver un assureur pour le risque environnemental au regard de son incapacité à fournir des garanties industrielles, de la forte densité de la population ou de la législation internationale hors de portée de celle-ci”, analyse-t-il, tout en avertissant le Premier ministre sur “les effets ravageurs” du gisement, une fois entré en phase de production.

Le premier responsable de l’institution élue au niveau local en appelle à Ouyahia pour intervenir et “arrêter ce massacre et traduire tous responsables impliqués devant les juridictions compétentes”. Faute de quoi, hausse-t-il le ton, les élus locaux en tireront les conclusions qui s’imposent.

Dalil S.

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