Université de Béjaïa : Les étudiants inquiets au campus d’Aboudaou
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Université de Béjaïa : Les étudiants inquiets au campus d’Aboudaou
Université de Béjaïa : Les étudiants inquiets au campus d’Aboudaou
Le manque d’encadreurs angoisse les fins de cycles l Il y a un engouement pour la spécialité Finance, contrairement à la comptabilité et au management.
La rentrée universitaire 2009/2010 a été retardée pour des étudiants inscris au campus d’Aboudaou de l’université Abderahmane Mira de Béjaïa. Beaucoup parmi eux s’y rendent chaque jour avec l’espoir de rejoindre les amphis et d’entamer leur scolarité. « Je n’ai pas pu faire l’inscription parce que l’administration ne dispose pas de fiches de vœux que nous devons remplir pour choisir une spécialité » s’indigne un étudiant en 3e année sciences de gestion. C’est également le même cas chez les étudiants de Tamazight qui n’ont pas été répartis en groupes pédagogiques à cause, disent-ils, des examens de rattrapage qui ont traîné en longueur. Ce qui empêcherait d’organiser les emplois du temps. Cela s’ajoute au manque d’enseignants. « Nous sommes en 4e année et il est impératif de préparer un mémoire de fin de cycle. Cela fait presque un mois qu’on cherche vainement un encadreur » se plaignent deux étudiantes en sociologie. Et d’ajouter : « A la bibliothèque, le prêt des livres n’est pas encore entamé. Ce qui pénalise la préparation de nos mémoires ».
En revanche, au campus Targa Ouzemour qui abrite les filières techniques, les étudiants ont entamé les cours depuis deux semaines. En attendant la reprise des cours, d’autres se contentent de déambuler dans les couloirs de l’administration comptant les jours restant pour les prochaines vacances d’hiver. Interrogée sur le problème de fiches de vœux qu’évoquent des étudiants en 3e année de gestion, la responsable du service de la scolarité à la faculté des sciences économiques, de gestion et commerciales, dément formellement toute pénurie des imprimés en question. « Au nom de l’administration de la faculté, j’apporte à la connaissance de ces étudiants qui se plaignent du manque ou de l’indisponibilité de fiches de vœu que les imprimés étaient et sont disponibles. Les agents de l’administration, mis à rude épreuve depuis le début des inscriptions administratives, ont mis à la disposition des étudiants les moyens appropriés pour le bon déroulement de l’opération. Et j’insiste sur le fait qu’il y a des imprimés plus qu’il n’en faut », a-t-elle expliqué. Notre interlocutrice affirme que prés de 10 000 étudiants sont inscrits au département des sciences économiques dont 309 sont admis en 3e année et qui sont appelés à opter pour une des trois spécialités que sont finance, comptabilité et management.
Le problème, selon elle, c’est qu’« il y a un engouement particulier sur la spécialité Finance, contrairement à celle de management où sont inscrits seulement 40 étudiants ». « Le choix de spécialité tient compte de la moyenne générale en sus des critères d’âge et des rattrapages » indique-t-elle. S’agissant du manque d’enseignants encadreurs que des étudiants en sociologie ont soulevé, un responsable du département en question juge qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur l’encadrement des étudiants de fin de cycle puisque l’année universitaire 2009/2010 n’est qu’à son début. « Nous rassurons nos étudiants que tout le monde aura sa thèse de mémoire et son encadreur. Le département compte 45 enseignants permanents assistés par des vacataires qui sont, eux aussi, habilités à encadrer des thèses de Licence. Nous recruterons, si besoin est, une dizaine de vacataires pour encadrer quelque 600 étudiants », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, concernant la bibliothèque « chaque étudiant a le droit d’emprunter des livres à condition de justifier d’une carte de bibliothèque en cours de validité. Les portes de la bibliothèque sont ouvertes depuis le début octobre dernier à tous les étudiants, toutes filières confondues », a précisé un enseignant en Tamazight.
Par K. Mezhoud, Y. Madi
Le manque d’encadreurs angoisse les fins de cycles l Il y a un engouement pour la spécialité Finance, contrairement à la comptabilité et au management.
La rentrée universitaire 2009/2010 a été retardée pour des étudiants inscris au campus d’Aboudaou de l’université Abderahmane Mira de Béjaïa. Beaucoup parmi eux s’y rendent chaque jour avec l’espoir de rejoindre les amphis et d’entamer leur scolarité. « Je n’ai pas pu faire l’inscription parce que l’administration ne dispose pas de fiches de vœux que nous devons remplir pour choisir une spécialité » s’indigne un étudiant en 3e année sciences de gestion. C’est également le même cas chez les étudiants de Tamazight qui n’ont pas été répartis en groupes pédagogiques à cause, disent-ils, des examens de rattrapage qui ont traîné en longueur. Ce qui empêcherait d’organiser les emplois du temps. Cela s’ajoute au manque d’enseignants. « Nous sommes en 4e année et il est impératif de préparer un mémoire de fin de cycle. Cela fait presque un mois qu’on cherche vainement un encadreur » se plaignent deux étudiantes en sociologie. Et d’ajouter : « A la bibliothèque, le prêt des livres n’est pas encore entamé. Ce qui pénalise la préparation de nos mémoires ».
En revanche, au campus Targa Ouzemour qui abrite les filières techniques, les étudiants ont entamé les cours depuis deux semaines. En attendant la reprise des cours, d’autres se contentent de déambuler dans les couloirs de l’administration comptant les jours restant pour les prochaines vacances d’hiver. Interrogée sur le problème de fiches de vœux qu’évoquent des étudiants en 3e année de gestion, la responsable du service de la scolarité à la faculté des sciences économiques, de gestion et commerciales, dément formellement toute pénurie des imprimés en question. « Au nom de l’administration de la faculté, j’apporte à la connaissance de ces étudiants qui se plaignent du manque ou de l’indisponibilité de fiches de vœu que les imprimés étaient et sont disponibles. Les agents de l’administration, mis à rude épreuve depuis le début des inscriptions administratives, ont mis à la disposition des étudiants les moyens appropriés pour le bon déroulement de l’opération. Et j’insiste sur le fait qu’il y a des imprimés plus qu’il n’en faut », a-t-elle expliqué. Notre interlocutrice affirme que prés de 10 000 étudiants sont inscrits au département des sciences économiques dont 309 sont admis en 3e année et qui sont appelés à opter pour une des trois spécialités que sont finance, comptabilité et management.
Le problème, selon elle, c’est qu’« il y a un engouement particulier sur la spécialité Finance, contrairement à celle de management où sont inscrits seulement 40 étudiants ». « Le choix de spécialité tient compte de la moyenne générale en sus des critères d’âge et des rattrapages » indique-t-elle. S’agissant du manque d’enseignants encadreurs que des étudiants en sociologie ont soulevé, un responsable du département en question juge qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur l’encadrement des étudiants de fin de cycle puisque l’année universitaire 2009/2010 n’est qu’à son début. « Nous rassurons nos étudiants que tout le monde aura sa thèse de mémoire et son encadreur. Le département compte 45 enseignants permanents assistés par des vacataires qui sont, eux aussi, habilités à encadrer des thèses de Licence. Nous recruterons, si besoin est, une dizaine de vacataires pour encadrer quelque 600 étudiants », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, concernant la bibliothèque « chaque étudiant a le droit d’emprunter des livres à condition de justifier d’une carte de bibliothèque en cours de validité. Les portes de la bibliothèque sont ouvertes depuis le début octobre dernier à tous les étudiants, toutes filières confondues », a précisé un enseignant en Tamazight.
Par K. Mezhoud, Y. Madi
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