Visas et langue française en Algérie !

Visas et langue française en Algérie !

Xavier Driencourt, l'ex-represenant de la France en Algérie, n'a pas pu cacher sa tristesse de voir "sa langue" française perdre du terrain en Algérie, pour ne pas dire elle est en voie de disparition.
L'auteur de "l'énigme Algérienne" souhaite nous voir attachés à la langue et culture françaises et pourquoi pas contribuer à son épanouissement...
Oui les Algériens ont énormément contribué à l'épanouissement de la langue et culture françaises mais l'ex ambassadeur n'a rien mentionné dans ce sens...
De l'autre côté son "excellence" souhaite ne pas délivrer de visas pour les Algériens ...
Quand je vois des citoyens des pays qui n'ont aucune relation avec la langue et la culture françaises entrer librement sans visas en France alors les Algériens "francophones" n'ont pas le droit de le faire !
Je me demande sérieusement a quoi ça sert de rester attaché cette France, à sa langue et sa culture ?
Xavier Driencourt parle de l'énigme Algérienne, personnellement si j'ai à écrire un livre dans ce sens je vais l'intituler "L'hypocrisie française" Voir moins

Mohand

C'est vrai mon ami ,mais n'oublie pas qu'il s'agit d'un diplomate français et défend son pays et ses intérêts comme tu défends d'ailleurs bien ton pays et ses positions. L'auteur connais bien l'algérie et ses dirigeants pour avoir passé un peu plus de huit ans en Algérie.

Narim

Je l'ai pas encore terminé mais j'ai compris que les français veulent que le résultat final.
Au cours de ton cheminement vers le succès ils te mettent des bâton dans les roues, et lorsque tu atteint ton objectif ils te glorifie.

Attika

Je suis d accord avec vous

La libye
La France et d’autres pays occidentaux ont attaqué la Libye malgré les mises en garde de l’Algérie !
L’Algérie partage 3 000 kilomètres de frontières avec la Libye ! destabliser la Libye c’est déstabilisé toute la région du Maghreb et du Sahel. L’Algérie le savait, les occidentaux aussi…chacun ses objectifs ! l’occident cherche à déstabiliser toute la région et il est sur le bon chemin …
Voilà ce qu’a écrit l’ex-ambassadeur dans son dernier livre consacré à l’Algérie
« C’était la première fois, ce fut la seule, que j’eus l’occasion de déjeuner de manière aussi intime avec le président algérien, à la droite duquel je me trouvais. Il fut beaucoup question de la Libye à ce déjeuner, puisque sur ce dossier, avec le bombardement de Benghazi par l’Otan, France et Algérie avaient des positions divergentes. Alain Juppé justifia l’intervention en Libye de la France et de la Grande Bretagne avec le soutien américain au nom des Droits de l’homme et des massacres probables à Benghazi si aucune intervention n’avait lieu. Pour Bouteflika – il dit cela devant son ministre des Affaires étrangères et M. Abdelkader Messahel, en charge de l’Afrique et qui m’avait dit un jour « connaître chaque tribu d’Afrique et du Maghreb » –, la France ne connaissait rien à la Libye et aurait dû réfléchir avant de se lancer dans une guerre. « Nous, poursuivit-il, nous connaissons ce pays, nous avons une frontière commune de 3 000 kilomètres, nous savons que ce n’est pas un État, mais que Kadhafi gère un conglomérat de tribus ; si la France intervient en Libye, non seulement ce sera une guerre longue et un désordre sans fin dans ce pays, mais toute la région, jusqu’au Sahel, sera impactée : la Tunisie, l’Algérie, en raison de cette frontière poreuse et du trafic d’armes qui inévitablement aurait lieu, mais aussi, plus tard, le Mali et l’ensemble des pays du Sahel, car les groupes terroristes, obligés de fuir le territoire libyen, se réfugieront dans les pays plus faibles et les plus fragiles du Sahel. » Dix ans plus tard, en relisant mes notes, je trouvai cet entretien prémonitoire et à chaque démarche que j’eus à faire concernant la Libye au cours de mon second séjour, je me remémorai cette conversation et cette mise en garde lucide du chef de l’État algérien. Au cours de ce déjeuner, le président algérien renouvela en d’autres termes ce qu’avait dit le mois précédent son Premier ministre à Jean-Pierre Raffarin : « Je ne ferai rien, dit-il, qui puisse gêner le Gouvernement français en 2012 », et Alain Juppé lui répondit qu’il fallait, des deux côtés, maîtriser les extrémistes. Chacun garderait donc ses chiens… »