Tizi Ouzou : Un terrain vague d’affrontements récurrents
Page 1 sur 1
Tizi Ouzou : Un terrain vague d’affrontements récurrents
TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
MAK
Après la cité Bekkar, le quartier du Boulevard Krim Belkacem, celui du Sud-ouest, Irehhalen, Asif n At Σysi, … c’est au tour du Centre-ville de Tizi-Wezzu (Tizi-Ouzou) de vivre ce jour, mardi 13 octobre 2009, la énième révolte citoyenne. Depuis quelques jours, toute la ville de Tizi exprime sa colère d’être laissée à l’abandon autant par ses élus que par l’Etat algérien qui s’en réjouit. Et dire, que les relais locaux du pouvoir algérien continuent de dire que, malgré ces preuves de rejet du système politique en place, le projet d’autonomie de la Kabylie prôné par le MAK n’est pas ce qu’il nous faut !
Les citoyens, excédés par les miasmes de la pourriture ambiante qui envahit leurs foyers, les trottoirs depuis des lustres squattés par le bazar, une circulation infernale qui engendre une pollution aussi asphyxiante qu’assourdissante, un chômage qui livre la jeunesse à la drogue et à la délinquance, ont dressé des barricades pour fermer les 2 principaux axes routiers que sont les rues Abane Ramdane et Oukaci Boualem.
Ils expriment aussi leur colère contre la fausse promesse de prise en charge intégrale des dommages collatéraux occasionnés par l’attaque terroriste du 3 août passé qui a fait, rappelons-le, 25 blessés pour la plupart des civils, contre le siège des Renseignements Généraux.
Les victimes de l’explosion affirment qu’aucune indemnisation n’est versée pour la destruction de leurs logements. Quant aux véhicules endommagés, seuls ceux appartenant à des policiers ont été pris en charge par des assurances spéciales alors que celles des civils riverains continuent de rouiller sous les yeux impuissants de leurs propriétaires.
Le Centre-ville est transformé en terrain vague par “les travaux” du jardin public qui traînent depuis des temps oubliés.
D’où que l’on vienne et où que l’on parte, la ville est ceinturée par des barrages filtrants qui n’ont d’autre vertu que créer des engorgements inconcevables qui paralysent le peu d’activité économique encore existante en même temps qu’ils aggravent la peur et l’insécurité.
Et tandis que la cité se meure, les autorités font miroiter des projets imaginaires et surréalistes comme le téléphérique devant rallier Tizi au mont Balloua.
Le MAK exprime sa solidarité avec les citoyens en révolte contre le pourrissement de la situation dans laquelle les cloître le pouvoir algérien et salue tous ceux qui, de plus en plus nombreux, n’hésitent plus à crier à la face du monde que la solution pour tous est dans l’autonomie de la Kabylie.
Kabylie, le 13 octobre 2009
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
MAK
Après la cité Bekkar, le quartier du Boulevard Krim Belkacem, celui du Sud-ouest, Irehhalen, Asif n At Σysi, … c’est au tour du Centre-ville de Tizi-Wezzu (Tizi-Ouzou) de vivre ce jour, mardi 13 octobre 2009, la énième révolte citoyenne. Depuis quelques jours, toute la ville de Tizi exprime sa colère d’être laissée à l’abandon autant par ses élus que par l’Etat algérien qui s’en réjouit. Et dire, que les relais locaux du pouvoir algérien continuent de dire que, malgré ces preuves de rejet du système politique en place, le projet d’autonomie de la Kabylie prôné par le MAK n’est pas ce qu’il nous faut !
Les citoyens, excédés par les miasmes de la pourriture ambiante qui envahit leurs foyers, les trottoirs depuis des lustres squattés par le bazar, une circulation infernale qui engendre une pollution aussi asphyxiante qu’assourdissante, un chômage qui livre la jeunesse à la drogue et à la délinquance, ont dressé des barricades pour fermer les 2 principaux axes routiers que sont les rues Abane Ramdane et Oukaci Boualem.
Ils expriment aussi leur colère contre la fausse promesse de prise en charge intégrale des dommages collatéraux occasionnés par l’attaque terroriste du 3 août passé qui a fait, rappelons-le, 25 blessés pour la plupart des civils, contre le siège des Renseignements Généraux.
Les victimes de l’explosion affirment qu’aucune indemnisation n’est versée pour la destruction de leurs logements. Quant aux véhicules endommagés, seuls ceux appartenant à des policiers ont été pris en charge par des assurances spéciales alors que celles des civils riverains continuent de rouiller sous les yeux impuissants de leurs propriétaires.
Le Centre-ville est transformé en terrain vague par “les travaux” du jardin public qui traînent depuis des temps oubliés.
D’où que l’on vienne et où que l’on parte, la ville est ceinturée par des barrages filtrants qui n’ont d’autre vertu que créer des engorgements inconcevables qui paralysent le peu d’activité économique encore existante en même temps qu’ils aggravent la peur et l’insécurité.
Et tandis que la cité se meure, les autorités font miroiter des projets imaginaires et surréalistes comme le téléphérique devant rallier Tizi au mont Balloua.
Le MAK exprime sa solidarité avec les citoyens en révolte contre le pourrissement de la situation dans laquelle les cloître le pouvoir algérien et salue tous ceux qui, de plus en plus nombreux, n’hésitent plus à crier à la face du monde que la solution pour tous est dans l’autonomie de la Kabylie.
Kabylie, le 13 octobre 2009
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
Sujets similaires
» Vague d'interpellations des militants du MAK à Tizi-Ouzou
» 20 AVRIL 2015: Marche populaire à Tizi Ouzou à l'appel du RCD de Tizi Ouzou
» Tenue du congrès du MAK à Sahel, commune de Bouzguène Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou)
» Statue de Fadma n Summer à Tizi-Ldjama At-Bu-Yusef (Tizi Ouzou, Kabylie)
» Tizi Gheniff, Tizi Ouzou
» 20 AVRIL 2015: Marche populaire à Tizi Ouzou à l'appel du RCD de Tizi Ouzou
» Tenue du congrès du MAK à Sahel, commune de Bouzguène Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou)
» Statue de Fadma n Summer à Tizi-Ldjama At-Bu-Yusef (Tizi Ouzou, Kabylie)
» Tizi Gheniff, Tizi Ouzou
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum