AccueilAllas Di Tlelli à Tichy le samedi 16 février 2019
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Re: Allas Di Tlelli à Tichy le samedi 16 février 2019
Azul Lun 18 Fév - 23:00
MERCI TICHY !
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___ Encore un autre instant enchanté, empreint d'émotion, marqué par une libre expression singulière et dédié à la mémoire, au courage, à l’histoire et à la liberté de pensée qui est vécue en Kabylie, comme quelque chose qui coule de source, un peu comme le fait de respirer, rien de bien extraordinaire ! Ce qui l’est en revanche, c’est indéniablement le fait que ce genre de forums citoyens où aucune thématique n’est taboue, aucun domaine n’est sacré, le tout baignant dans une atmosphère aussi sereine que passionnée et passionnante, est tout simplement impossible à imaginer à l’extérieur de la Kabylie et ce, non seulement du fait d’un pouvoir dont le despotisme se passe de tout commentaire, mais aussi, d’un fanatisme religieux hautement liberticide dont la nuisance et l'ignorance se sont incrustées dans les esprits, banalisées, voire sacralisées, et revendiquées comme attributs culturels et choix sociétaux au sein des sociétés arabo-musulmanes et ce, malgré certaines apparences qui relèvent plus du show médiatique et virtuel que de l’expression d’un libre arbitre ou d’une quelconque citoyenneté.
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___ Ainsi et tel que j’ai pu le relever lors de cette rencontre, le citoyen kabyle est non seulement mûr pour communiquer, échanger, écouter, tenir des débats sur toutes les questions dont celles qui ne peuvent être abordées que dans les plus grandes démocraties, il est aussi un esprit insatiable en matière de savoir, de culture, de science, de technologie… Malgré nos travers et les difficultés que nous connaissons, un peuple comme ça, ça ne s’asservit pas. Il faut dire que nous ne devons cette réalité qu’à notre socle identitaire qui agit comme un rempart contre le repli sur soi, contre l’ignorance qu’on a de cesse de vouloir nous vendre et contre notre assimilation programmée, d’ordre culturel, linguistique, politique, philosophique et identitaire. N’en déplaise aux avrilistes séniles, le couple identité-liberté est intimement lié, tant et si bien qu’aucun projet politique sérieux et viable ne peut en faire l’économie. Il est donc capital de préserver ces espaces et de renforcer les courageux collectifs dont les membres voient beaucoup plus loin qu’une certaine « élite »…
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___ En outre et lors de ce moment d’échange en Kabylie de l’Est, j’ai encore eu le privilège d’observer d’abord cette intelligence quinquagentienne qui impose le respect, de relever ensuite, cette admirable liberté de ton somme toute naturelle et, enfin, de mesurer la dimension de cette incroyable capacité à l’introspection. Ce fut également des allégresses humaines, celles d’avoir revu des amis, d’avoir découvert des êtres solaires à tout point de vue et d’y avoir encore retrouvé cette même jeunesse en or massif qui incarne absolument l’espérance. Une telle jeunesse ne peut pas et ne doit plus sortir dans les rues pour dépenser son énergie et son temps ou, pire, pour servir de chair à canon, pour des élections algériennes qui ne la concernent ni de près ni de loin, encore moins pour des réajustements cycliques des équilibres claniques au sein de l’Etat algérien. Cette jeunesse kabyle, trop précieuse pour mourir pour des causes qui ne sont pas les siennes, mérite notre protection et notre attention au jour le jour.
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___ Merci donc à tout ce beau monde pour l'hommage appuyé qu'il a rendu à Katia Bengana et à d'autres, ainsi que pour tout ce qu’il m’a donné.
Merci aux sympathiques membres de l’association culturelle Asaki (Eveil) pour leur confiance.
Merci pour tous ceux et toutes celles qui m'ont fait l'honneur de venir m’écouter et me parler; je m’excuse d’ailleurs auprès de chacun(e) d’eux (d'elles), en raison du temps que j’ai mis pour aller au bout de mon propos. Et dire, qu’il y avait encore des choses à dire !
Je présente également mes plates excuses aux citoyens à qui je n’ai pas pu offrir un livre lors de la séance "offre dédicaces", les 32 exemplaires ramenés avec moi, s’étant avérés très insuffisants.
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Mazal lxir 'er sdat...
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Allas DI TLELLI
17/02/2019
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___________
Lire ou relire :
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(13/02/2019) - DÉBAT & OFFRE-DÉDICACES : https://web.facebook.com/allas.ditlelli/posts/2211250802266549
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___ Encore un autre instant enchanté, empreint d'émotion, marqué par une libre expression singulière et dédié à la mémoire, au courage, à l’histoire et à la liberté de pensée qui est vécue en Kabylie, comme quelque chose qui coule de source, un peu comme le fait de respirer, rien de bien extraordinaire ! Ce qui l’est en revanche, c’est indéniablement le fait que ce genre de forums citoyens où aucune thématique n’est taboue, aucun domaine n’est sacré, le tout baignant dans une atmosphère aussi sereine que passionnée et passionnante, est tout simplement impossible à imaginer à l’extérieur de la Kabylie et ce, non seulement du fait d’un pouvoir dont le despotisme se passe de tout commentaire, mais aussi, d’un fanatisme religieux hautement liberticide dont la nuisance et l'ignorance se sont incrustées dans les esprits, banalisées, voire sacralisées, et revendiquées comme attributs culturels et choix sociétaux au sein des sociétés arabo-musulmanes et ce, malgré certaines apparences qui relèvent plus du show médiatique et virtuel que de l’expression d’un libre arbitre ou d’une quelconque citoyenneté.
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___ Ainsi et tel que j’ai pu le relever lors de cette rencontre, le citoyen kabyle est non seulement mûr pour communiquer, échanger, écouter, tenir des débats sur toutes les questions dont celles qui ne peuvent être abordées que dans les plus grandes démocraties, il est aussi un esprit insatiable en matière de savoir, de culture, de science, de technologie… Malgré nos travers et les difficultés que nous connaissons, un peuple comme ça, ça ne s’asservit pas. Il faut dire que nous ne devons cette réalité qu’à notre socle identitaire qui agit comme un rempart contre le repli sur soi, contre l’ignorance qu’on a de cesse de vouloir nous vendre et contre notre assimilation programmée, d’ordre culturel, linguistique, politique, philosophique et identitaire. N’en déplaise aux avrilistes séniles, le couple identité-liberté est intimement lié, tant et si bien qu’aucun projet politique sérieux et viable ne peut en faire l’économie. Il est donc capital de préserver ces espaces et de renforcer les courageux collectifs dont les membres voient beaucoup plus loin qu’une certaine « élite »…
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___ En outre et lors de ce moment d’échange en Kabylie de l’Est, j’ai encore eu le privilège d’observer d’abord cette intelligence quinquagentienne qui impose le respect, de relever ensuite, cette admirable liberté de ton somme toute naturelle et, enfin, de mesurer la dimension de cette incroyable capacité à l’introspection. Ce fut également des allégresses humaines, celles d’avoir revu des amis, d’avoir découvert des êtres solaires à tout point de vue et d’y avoir encore retrouvé cette même jeunesse en or massif qui incarne absolument l’espérance. Une telle jeunesse ne peut pas et ne doit plus sortir dans les rues pour dépenser son énergie et son temps ou, pire, pour servir de chair à canon, pour des élections algériennes qui ne la concernent ni de près ni de loin, encore moins pour des réajustements cycliques des équilibres claniques au sein de l’Etat algérien. Cette jeunesse kabyle, trop précieuse pour mourir pour des causes qui ne sont pas les siennes, mérite notre protection et notre attention au jour le jour.
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___ Merci donc à tout ce beau monde pour l'hommage appuyé qu'il a rendu à Katia Bengana et à d'autres, ainsi que pour tout ce qu’il m’a donné.
Merci aux sympathiques membres de l’association culturelle Asaki (Eveil) pour leur confiance.
Merci pour tous ceux et toutes celles qui m'ont fait l'honneur de venir m’écouter et me parler; je m’excuse d’ailleurs auprès de chacun(e) d’eux (d'elles), en raison du temps que j’ai mis pour aller au bout de mon propos. Et dire, qu’il y avait encore des choses à dire !
Je présente également mes plates excuses aux citoyens à qui je n’ai pas pu offrir un livre lors de la séance "offre dédicaces", les 32 exemplaires ramenés avec moi, s’étant avérés très insuffisants.
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