LE GRAND MATHEUX D’AOKAS (BÉJAÏA)

LE GRAND MATHEUX D’AOKAS (BÉJAÏA)
La 2e édition les 30 et 31 octobre prochain



[i]]«La vie est d’autant plus belle en apprenant et enseignant les mathématiques (Blaise Pascal[/i])



La première édition du concours « Le grand matheux d’Aokas » est organisée par le CSP d’Aokas le mois de mai de l’année écoulée. Aussitôt créée, l’AAJCSP Aokas (association action jeunesse) veut faire de cet événement une tradition annuelle. C’est ainsi qu’elle s’est proposée pour prendre en main cette olympiade de mathématiques. La 2eme édition du « grand matheux d’Aokas » se tiendra les 30 et 31 octobre prochain au niveau du lycée Chabane Amar d’Aokas pour les lycéens et au niveau du CSP d’Aokas pour le reste des candidats. Le concours ambitionne de recueillir une participation plus importante des jeunes et moins jeunes matheux. Un jury, composé essentiellement d’universitaires dans le domaine des mathématiques, supervisera l’olympiade. Pour pouvoir participer au «grand matheux d’Aokas», les candidats peuvent s’inscrire soit par E- mail (AAJCSPA@ gmail.com), soit en se présentant au CSP d’Aokas.


DOMINATION CHINOISE À L’OLYMPIADE INTERNATIONALE DE MATHÉMATIQUES


Sur 104 pays ayant participé à l’Olympiade internationale de mathématiques qui a eu lieu à Brême, en Allemagne, l’Algérie ferme le tableau à la 140e place. Cette compétition a été dominée par la Chine suivie du Japon, de la Russie, de la Corée du Sud et de la Corée du Nord, respectivement aux 2e, 3e, 4e et 5e places. Les cinq autres places du top dix reviennent aux États-Unis (6e), à la Thaïlande (7e), à la Turquie (8e), à l’Allemagne (9e) et à la Bélarusse (10e). Outre l’Algérie, on notera la participation de 9 autres pays arabes et africains dont le mieux loti, l’Afrique du Sud classée (43e). Le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie sont classés respectivement 74e, 77e et 98e. Ces résultats confirment que notre système éducatif n’a pas atteint les buts escomptés : il y a un écart entre les espérances et la réalité. Les organes de planification du ministère de l’Education nationale ont un pouvoir limité d’organisation et la préparation des enseignants est encore orientée, dans la plupart des cas, vers la réponse aux exigences de la réalité présente. Un peu partout, les mathématiques sont considérées comme la base de toute formation tournée vers la science et la technique. Ainsi, si les responsables de l’enseignement secondaire et technique, en Algérie, veulent – comme l’a souvent déclaré le ministre de ce département – rénover l’enseignement technique, promouvoir une évolution socioéconomique de compétence scientifique et technologique chez les jeunes, ils devraient placer les mathématiques au coeur de l’enseignement moderne car elles sont en fait la discipline formatrice par excellence, qui stimule l’épanouissement de la pensée scientifique. Il est intéressant de rappeler que lors des olympiades précédentes, l’Algérie était mieux classée : (27e en 1982, 30e en 1983, 28e en 1984, 29e en 1985, 21e en 1986, 36e en 1987/1988, 54e en 1990, 53e en 1991, 72e en 1993 et 82e en 1997).

565 CONCURRENTS GARÇONS ET 65 FILLES

L’olympiade internationale de mathématiques dont la première édition a eu lieu en 1959 en Roumanie, est le championnat du monde annuel de mathématiques pour les étudiants du secondaire (lycée). Chaque pays envoie 6 participants. Les épreuves (deux fois quatre heures et demie) se composent de six problèmes. Les énoncés sont très courts et difficiles, et leur résolution ne fait appel à aucun outil sophistiqué. Ils proviennent surtout de la géométrie plane, de l’arithmétique, des inégalités (sans calcul différentiel), de la combinatoire. La prochaine olympiade en 2010 aura lieu à Astana, au Kazakhstan.

Hafit Zaouche
le courrier d'Algerie

Message de Abdelli Fayssal



Bonjour,



Cela nous a fait un très grand plaisir de lire l'article concernant le concours que nous voulons présenter le 31-10-2009 dont les enjeux paraissent à la fois primordiaux et enrichissants pour la communauté des matheux d'Aokas. Nous avons remarqué une certaine régression dans le domaine des mathématiques et de la culture générale vis-à-vis de la jeunesse Aokassienne qui, au lieu de se focaliser sur les études et les sciences, préfèrent plutôt s'acharner sur l'utilisation des technologies d'information et de communication (TIC) à des fins inutiles et non appropriées.



L'idée de créer un tel concours n'est pas venue à l'improviste. En effet, nous avons constaté qu'une infime partie de la population d’Aokas dont l'âge moyen est compris entre 16 à 25 ans s'intéressent de loin ou de prés à évaluer leurs connaissances et progresser ainsi dans leur domaines de prédilection. Nous espérons toute fois que ce concours leur ouvrira des portes et leur permettra d'exprimer leurs savoirs et compétences à travers des équations mathématiques de plus en plus complexes au fils des éditions de ce concours.



L'équipe organisatrice du concours "LE GRAND MATHEUX D'AOKAS".



En guise de dernier mot, nous nous ferons une joie de vous faire part de notre manière de réfléchir et les fondements de base (Les règles et les lois) qui régissent le fonctionnement de notre association:



Notre devise :
* Tout problème est modélisable par des équations mathématiques.
* L’erreur n’est pas permise. Dans le cas échéant, on part du principe que la vraie

gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de nous nous relever à chaque fois que nous tombons.
* Même si vous vous êtes confrontés à des problèmes que vous n’avez pas pu modéliser par des équations mathématiques, soyez sûres que - sur terre – il y aura des

personnes à habilité à faire cela à votre place.
* La honte n’est pas permise. On part du principe qu’ignorer une chose pendant un lapse de temps est mieux que de rester bête toute sa vie. Donc nous n’hésitons pas à

susciter notre curiosité même auprès des personnes moins âgées que nous.

* Ni l’argent, ni les religions, ni les us et coutumes ne doivent entraver notre quête du

savoir.
* L’assiduité est dans nos veines, la science est une perle à acquérir, le savoir et les

connaissances sont des finalités.

Ecrit par:

Abdelli Fayssal : architecte des systèmes d'information "SAMHA-SAMSUNG" Alger.