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Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ?

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Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ? Empty Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ?

Message  Madona Jeu 13 Déc - 13:38

Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ?

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Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ?
© Spreadthetruth.fr, Ecrit par admin Articles les + populaires, Nouvel Ordre Mondial déc 12, 2009
Gouvernement Mondial… Monnaie Mondiale… Langue Universelle… Instructeur Mondial… Savez vous qui se cache derrière ces plans ? Jardin-bahai
Photo: Maison Universelle de Justice située à Haifa en Israel. Ce bâtiment est le siège du futur gouvernement mondial auquel l’humanité sera soumis. A proximité de cet édifice qui ressemble au Capitol Hill à Washington….se trouve le Centre International d’Enseignement( comprenez le Centre International de Propagande) et la Maison des Archives.
Deux choses importantes:
-Ces édifices sont situés sur le Mont Carmel…le choix de cet endroit n’est pas le fruit du hasard, .car figurez vous, que le Mont Carmel est le lieu ou se produira l’Armaguédon…la guerre finale qui marque la fin des temps !!! Tout ceci est écrit dans la Sainte Bible !
-Au sommet du Mont Carmel, se trouve un obélisque. Cette obélisque désigne le lieu exact ou sera construit le Troisième Temple (Cliquez ici). Vous verrez écrit ceci: “Obélisque au sommet du mont Carmel marquant l’emplacement du futur temple mère de terre sainte.”
N’oubliez pas que les membres de la foi baha’i attendent avec impatience l’arrivée imminente de l’Instructeur Mondial (l’antéchrist) qui sera chargé selon eux d’apporter la paix dans le monde. En réalité, l’antéchrist n’apportera que le chaos, le désordre général, la famine et l’humiliation !
Le document que vous allez lire est une déclaration de la Communauté internationale Bahá’í
à l’occasion du 50e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies en Octobre 1995.
Vous serez surpris de découvrir les plans que nous réservent cette secte qui a la mainmise sur l’ONU. Mais comme toujours, le peuple ignore tout…le peuple continue de dormir…
Tournant pour les nations
Une déclaration de la Communauté internationale bahá’íe
à l’occasion du 50e anniversaire de l’ONU
“L’unification de l’humanité tout entière est le signe du stade qu’approche à présent la société humaine. L’unité de la famille, celle de la tribu, de la cité, de la nation ont été successivement tentées et pleinement établies. L’unité du monde est maintenant le but que s’efforce d’atteindre une humanité harassée. L’édification des nations a pris fin. L’anarchie inhérente à la souveraineté de l’Etat va vers son point culminant. Un monde qui progresse vers sa maturité doit abandonner ce fétiche, il doit reconnaître l’unité et la totalité organique des relations humaines, et établir une fois pour toutes le mécanisme qui incarne le mieux ce principe fondamental de son existence.”
-Shoghi Effendi, 1936
I. Aperçu général: une occasion de susciter la réflexion
Période des plus tumultueuse de l’histoire humaine, le XXe siècle a été marqué par une multitude de crises, de révolutions et de revirements spectaculaires. De l’écroulement du système colonial et des grands empires du XIXe siècle au succès puis à l’échec désastreux des grandes expériences du totalitarisme, du fascisme et du communisme, certains de ces bouleversements ont été ravageurs, entraînant dans leur sillage la mort de milliers de personnes, abolissant les anciens modes de vies et traditions, et provoquant l’effondrement d’institutions traditionnelles.
D’autres mouvements et évolutions ont été à l’évidence plus positifs. Les découvertes scientifiques et de nouvelles perceptions des phénomènes sociaux ont mis en branle de nombreuses transformations sociales, économiques et culturelles progressistes. La voie a ainsi été frayée à de nouvelles définitions des droits de l’homme, à des déclarations solennelles sur la dignité de la personne humaine, à la multiplication des perspectives d’entreprises individuelles et collectives, et à de fraîches et audacieuses possibilités ouvertes à la connaissance et la conscience humaines.
Ces deux processus, l’effondrement des vieilles institutions d’une part, et la floraison de nouvelles façons de penser d’autre part, témoignent d’une seule et même évolution, qui s’est accélérée ces cent dernières années: la tendance à une interdépendance toujours plus grande et à l’intégration de l’humanité.
Cette tendance s’observe dans des phénomènes de vaste amplitude, de la fusion des marchés financiers mondiaux, elle-même signe de la dépendance de l’humanité à l’égard de sources diverses mais étroitement liées entre elles en matière d’énergie, d’alimentation, de matières premières, de technologies et de connaissances, à la construction de systèmes de communications et de transport ceignant le globe. Elle apparaît dans l’interprétation scientifique du caractère interdépendant de la biosphère de la terre, qui confère à son tour une nouvelle urgence au besoin de coordination internationale. Elle se manifeste, bien que sous une forme destructrice, dans la puissance grandissante des arsenaux d’armes modernes au point que désormais une poignée de personne suffirait à mettre fin à la civilisation elle-même. C’est la conscience universelle de cette tendance – sous ses aspects destructeurs et constructifs à la fois – qui rend si poignante la photo, ô combien familière, de cette sphère tournante, badigeonnée de bleu et blanc, qui se détache sur l’infinie noirceur de l’espace: la terre; une image qui cristallise la conscience du fait que nous sommes un seul peuple, riche de sa diversité, et habitant une patrie commune.
Cette tendance se retrouve aussi dans les efforts régulièrement déployés par les nations du monde pour créer un système politique planétaire qui offre à l’humanité la possibilité d’opter pour la paix, la justice et la prospérité. Celle-ci a cherché, par deux fois en ce siècle, à provoquer un nouvel ordre international. Elle a, à chaque tentative, reconnu l’interdépendance naissante du monde, tout en laissant néanmoins intact un système qui place la souveraineté de l’Etat au-dessus de tout. Dans l’optique du siècle qui touche aujourd’hui à sa fin, la Société des Nations, percée en matière de sécurité collective, a marqué une première étape décisive vers un ordre mondial.
La seconde étape, franchie au lendemain du deuxième cataclysme mondial et reposant sur une Charte essentiellement rédigée par les vainqueurs de la conflagration, a servi pendant cinquante ans de tribune internationale de la dernière chance, une institution unique, noble symbole des intérêts collectifs de l’ensemble de l’humanité.
En tant qu’organisation internationale, l’ONU a montré l’aptitude de l’humanité à s’unir pour agir en faveur de la santé, de l’agriculture, de l’enseignement, de la protection de l’environnement et du bien-être des enfants. Elle a affirmé notre volonté morale collective d’édifier un avenir meilleur, comme en témoigne l’adoption généralisée des Pactes internationaux des droits de l’homme. Elle a révélé chez les êtres humains un profond sentiment de compassion, à preuve, les ressources financières et humaines consacrées à l’aide aux populations en détresse. Enfin, dans les domaines capitaux de la construction, du rétablissement, et du maintien de la paix, les Nations Unies ont courageusement frayé la voie à un futur sans guerre.
Et pourtant, les buts d’ensemble énoncés par la Charte de l’ONU se sont révélés flous. Malgré les grands espoirs que nourrissaient ses fondateurs, la création de l’Organisation des Nations Unies il y a près de cinquante ans n’a pas inauguré une ère de paix et de prospérité pour tous.
S’il est vrai que cette organisation a joué un rôle certain dans la prévention d’une troisième guerre mondiale, ces 5 dernières années ont été néanmoins marquées par une multitude de conflits locaux, nationaux et régionaux, ayant coûté la vie à des millions de personnes. Les superpuissances n’avaient pas plus tôt amélioré leurs relations et privé ainsi ce type de conflits de motivation idéologique, que les passions ethniques et sectaires qui couvaient depuis longtemps ont fait surface, constituant à leur tour une nouvelle source de tensions. En outre, malgré la fin de la guerre froide qui a affaibli la menace d’une guerre mondiale, voire totale, les instruments, les technologies, et dans une certaine mesure, les passions souterraines qui demeurent, n’excluent pas toute éventualité d’une destruction à l’échelle planétaire.
De même, s’agissant des questions sociales, de graves problèmes persistent. S’il est vrai que de nouveaux consensus ont été trouvés en matière de santé, de développement durable et de droits de l’homme à l’échelle mondiale, très souvent la situation sur le terrain s’est dégradée. En témoignent la montée alarmante du racisme militant et du fanatisme religieux, la croissance cancéreuse du matérialisme, l’épidémie du crime et de la criminalité organisée, l’intensification généralisée de la violence aveugle, l’écart grandissant entre riches et pauvres, la persistance des injustices à l’encontre des femmes, la détérioration des rapports entre générations engendrée par l’éclatement de la vie de famille observé un peu partout, les excès immoraux d’un capitalisme débridé et l’aggravation de la corruption en politique. Qui plus est, au moins un milliard d’individus vit dans une misère noire tandis que plus d’un tiers de la population du monde est analphabète.
Alors que ce double mouvement d’effondrement et de renouveau conduit le monde vers une sorte de paroxysme, le 50e anniversaire de l’ONU vient à point nommé pour marquer une pause et réfléchir à la façon dont l’humanité peut envisager son avenir collectif. En réalité, un vaste éventail de propositions salutaires ont été récemment faites pour renforcer l’organisation mondiale et améliorer son aptitude à coordonner les réponses des nations à ces défis.
On peut, grosso modo, classer ces propositions en trois catégories. La première concerne essentiellement les problèmes bureaucratiques, administratifs et financiers qui se posent au sein du système des Nations Unies. La deuxième touche à la restructuration d’organes comme le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle et les institutions économiques de Bretton Woods. La dernière catégorie, enfin, a trait aux changements à opérer dans la structure politique de l’ONU, par exemple, appeler à un élargissement du Conseil de sécurité ou encore à une révision de la Charte elle-même.
Ces travaux sont pour la plupart constructifs, parfois provocateurs. A noter dans le lot, le rapport de la Commission pour une gouvernance globale, intitulé Our Global Neighborhood, un des ouvrage les plus sensés et sérieux, qui milite en faveur de l’adoption généralisée de nouvelles valeurs et de réformes structurelles au sein du système des Nations Unies.
C’est aux fins de contribuer au débat et à la consultation en cours sur cette question de la plus haute importance que la Communauté internationale bahá’íe a ressenti le besoin de faire partager sa vision des choses. Notre point de vue se fonde sur trois idées de départ.
En premier lieu, le débat sur l’avenir de l’ONU doit s’insérer dans le vaste contexte de la transformation de l’ordre international et de son orientation. L’ONU a suivi une évolution parallèle à celle d’autres grandes institutions de la fin du XXe siècle. C’est donc ensemble que ces institutions détermineront la direction à donner à l’ordre international, lequel à son tour les façonnera. Par conséquent, seule devrait être examinée la façon dont la mission, le rôle, les principes directeurs, voire les activités de l’ONU, s’inscrivent dans le cadre élargi de l’ordre international.
En deuxième lieu, étant donné l’unité et l’indivisibilité de cet organisme qu’est l’humanité, chacun des membres qui y naît doit pouvoir compter sur la protection de tous les autres. Ce lien entre l’individu et la collectivité est le fondement moral de la plupart des droits de l’homme que les textes de l’ONU tentent de définir. Il sert aussi à conférer à l’ordre international un objectif prépondérant, celui de formuler et de défendre les droits de la personne humaine.
En troisième lieu, le débat sur l’avenir de l’ordre international doit faire intervenir et enthousiasmer l’ensemble de l’humanité. Il est trop important pour se limiter aux dirigeants – qu’ils soient membres de gouvernement, hommes d’affaires, universitaires, hommes de foi, ou membres d’organisations de la société civile. Il doit au contraire s’adresser aux hommes et aux femmes ordinaires. Une large participation renforcera le processus de sensibilisation à la citoyenneté mondiale et augmentera le soutien à un ordre international élargi.
II. Appréciation du contexte historique: appel aux dirigeants du monde
Pour la Communauté internationale bahá’íe, le désordre qui règne à l’heure actuelle dans le monde et l’état désastreux des affaires humaines ne sont qu’une phase naturelle d’un processus organique devant immanquablement aboutir à l’unification de la race humaine en un ordre social unique, dont les frontières seront celles de la planète.
La race humaine, en tant qu’unité organique distincte, a traversé des étapes correspondant à la petite enfance et à l’enfance des individus qui la composent, et se trouve aujourd’hui au point culminant de son adolescence agitée, approchant un age adulte longtemps attendu. En effet, l’intégration mondiale, déjà réelle dans les affaires, la finance et les communications, commence à prendre forme en politique.
Historiquement, ce processus a été soumis à l’accélération d’événements soudains et catastrophiques. Ce sont les ravages de la Première Guerre mondiale puis ceux de la seconde qui ont donné naissance à la Société des Nations et à l’ONU, respectivement. Le choix face auquel se trouvent tous ceux qui habitent la terre pour aboutir aux réussites futures et soit de traverser d’autres horreurs insoupçonnées, soit de les adopter par un acte de volonté consultative. Ne pas engager d’action décisive en la matière serait aussi insensé qu’irresponsable.
La souveraineté étant pour l’heure entre les mains des Etats nations, c’est aux chefs d’Etat et de gouvernement qu’il incombe de déterminer la forme exacte de l’ordre international à naître. Nous engageons vivement les dirigeants, à tous les niveaux, à soutenir délibérément l’idée de se rassembler, avant la fin de ce siècle, pour examiner comment redéfinir et restructurer l’ordre international et relever ainsi les défis de l’époque. Comme certains l’ont suggéré, ce rassemblement pourrait s’intituler Sommet mondial sur la Gouvernance globale.
Cette proposition de Sommet peut se baser sur l’expérience tirée des conférences successives de l’ONU, depuis le début des années 1990, et de leur grand succès. Ces conférences, notamment le Sommet mondial de l’enfance en 1990, le Sommet de la Terre en 1992, la Conférence mondiale des droits de l’homme en 1994, le Sommet mondial pour le développement social en 1995, et la quatrième Conférence mondiale sur les femmes en 1995, ont créé une nouvelle méthodologie permettant de délibérer de questions capitales, à l’échelle planétaire.
Une des clés de leur réussite tient à la participation essentielle des organisations de la société civile. Les laborieuses négociations menées par les délégations gouvernementales sur les changements à opérer dans les structures politiques, sociales et économiques du monde ont été facilitées et façonnées par l’engagement vigoureux de ces organisations, qui expriment, d’une façon générale, les besoins des populations locales et représentent leurs intérêts. Il est également révélateur que la présence de la société civile et des médias internationaux à ces manifestations les a marquées, chacune, du sceau de la légitimité et du consensus.
Lors des préparatifs du nouveau Sommet, il serait sage que les dirigeants du monde tirent les leçons de ces expériences, qu’ils parviennent à toucher le cercle le plus large possible et à s’assurer la bonne volonté et le soutien des peuples du monde.
Certains redoutent que l’instauration d’institutions politiques internationales ne mène inévitablement à une centralisation excessive et à la création d’une bureaucratie injustifiée. Il convient ici d’affirmer fermement et sans ambages que toute nouvelle structure de gouvernance globale devra permettre de veiller, par principe mais aussi pour des raisons pratiques, à ce que les décisions soient prises aux niveaux appropriés.
Trouver le juste équilibre n’est peut-être pas toujours aisé. D’une part, seuls les individus, agissant seul ou collectivement, peuvent réaliser un développement authentique et atteindre au véritable progrès pour satisfaire les intérêts et les besoins spécifiques de leur époque et du lieu où ils se trouvent; autrement dit, la décentralisation de la conduite des affaires publiques serait la condition sine qua non du développement. D’autre part, l’ordre international nécessite de toute évidence une direction et une coordination globales.
Par conséquent, conformément aux principes de décentralisation évoqués plus haut, les institutions internationales devraient bénéficier du pouvoir d’agir uniquement sur les questions d’intérêt international, là où les Etats ne peuvent pas intervenir de leur propre chef ni défendre les droits des peuples et des Etats membres. Toutes les autres questions devraient être renvoyées aux institutions nationales et locales.
En outre, avant de concevoir un cadre spécifique au futur ordre international, les dirigeants devraient passer en revue un large éventail d’approches de la conduite des affaires publiques. Plutôt que de reproduire l’un quelconque des systèmes de gouvernement reconnus, la solution serait peut-être d’englober, de réconcilier et d’assimiler les éléments sains présents en chacun d’eux.
Par exemple, un des modèles éprouvés de gouvernance alliant la diversité du monde à un cadre unifié, est le système fédéral. Le fédéralisme a fait ses preuves, en décentralisant le pouvoir et la prise de décisions dans de grands Etats complexes et hétérogènes, tout en maintenant une certaine unité et stabilité générales. Autre modèle digne d’examen, le commonwealth, qui à l’échelon mondial, placerait l’intérêt du tout au-dessus de celui, individuel, des nations.
Une attention particulièrement grande devrait être accordée à la forme de l’ordre international pour qu’il ne dégénère pas, avec le temps, en un type quelconque de despotisme, d’oligarchie, ou de démagogie, qui corrompe la vie et le fonctionnement de ses institutions politiques.
En 1955, au cours de la première décennie consacrée à la révision de la Charte, la Communauté internationale bahá’íe a présenté à l’ONU une déclaration fondée sur des idées clairement énoncées il y a près d’un siècle par Bahá’u’lláh. “Le concept bahá’í d’ordre mondial est défini en ces termes: un super Etat mondial en faveur duquel toutes les nations du monde auront abandonné toute prétention à faire la guerre, certains droits de lever l’impôts et tous les droits de conserver des armes, sauf celles nécessaires au maintien de l’ordre à l’intérieur de leurs territoires respectifs. Cet Etat devra comprendre un organe exécutif international à même d’imposer une autorité suprême et incontestée à chaque membre récalcitrant du commonwealth; un parlement mondial dont les membres seront élus par les populations de leurs pays respectifs et dont l’élection sera confirmée par leurs gouvernements respectifs; un tribunal suprême dont le jugement aura un effet contraignant même lorsque les parties concernées ne l’auront pas saisi de leur plein gré.”
Certes, si cette définition de gouvernement mondial est, à notre avis, l’ultime sauvegarde de l’humanité et son inévitable destinée tout à la fois, force nous est cependant de reconnaître qu’elle offre effectivement le tableau lointain d’une société planétaire. Or l’urgence actuelle impose au monde la nécessité de concevoir des stratégies audacieuses, pratiques et exécutables, qui aillent au-delà d’inspirantes perceptions de l’avenir. Néanmoins, en se concentrant sur un concept rigoureux, il est possible de voir émerger, au milieu du bourbier des opinions et des doctrines contradictoires, un sens clair et cohérent au changement évolutif.
III. L’ONU et son rôle au sein de l’ordre international naissant
L’ONU, centre du système international mis en place par les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale, a servi, pendant les longues décennies de conflit idéologique entre l’Est et l’Ouest, de tribune au dialogue entre les nations. Au fil des ans, ses activités se sont multipliées jusqu’à englober non seulement la fixation de normes internationales et la promotion du développement économique et social, mais aussi la réalisation d’opérations de maintien de la paix dans plusieurs continents.
Dans le même temps, la réalité politique de notre monde a subi une transformation spectaculaire. A la naissance de l’ONU, il y avait quelque 50 Etats indépendants. Ce nombre dépasse aujourd’hui les 185. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les principaux acteurs de la scène internationale étaient les gouvernements. Aujourd’hui, l’influence grandissante des organisations de la société civile et des entreprises multinationales a créé un paysage politique beaucoup plus tourmenté.
Malgré la complexité croissante de sa mission, le système des Nations Unies a gardé peu ou prou la même structure que celle qui avait été destinée à une organisation nouvelle cinquante ans auparavant. Il n’est donc guère surprenant qu’à l’occasion de son 50e anniversaire, son aptitude à satisfaire les exigences politiques du XXIe siècle suscite à nouveau le débat. Il est à regretter cependant que les reproches qui lui sont faits l’emportent de loin sur les louanges.
En effet, la plupart des critiques portées contre les opérations de l’ONU sont fondées sur des comparaisons avec les activités d’organisations privées influentes, ou sur des observations relatives à des anticipations initiales excessives. S’il peut être utile, dans certains cas, de faire des comparaisons précises pour accroître l’efficacité de l’Organisation mondiale, ce type d’exercice très général apparaît le plus souvent complètement injuste. L’ONU est dépourvue non seulement de l’autorité, mais aussi des ressources requises pour agir efficacement dans la plupart des cas. Les accusations d’échec portées contre elle sont en fait des réquisitoires contre les Etats membres eux-mêmes.
Isolée de la réalité dans laquelle elle fonctionne, l’ONU apparaîtra toujours inopérante et inefficace. Toutefois, considérée comme un élément du processus plus vaste de l’édification des systèmes de l’ordre international, son analyse permet de passer rapidement sur ses défauts et ses échecs pour mettre en lumière les victoires remportées et l’oeuvre accomplie. Pour ceux qui ont choisi d’adopter un point de vue évolutionniste, l’expérience des débuts des Nations Unies apparaît riche d’enseignements sur son rôle à venir au sein du régime international.
Adopter une perspective évolutionniste implique être capable d’envisager la progression d’une institution sur une longue période de temps, autrement dit de percevoir son potentiel de développement propre, de définir les principes fondamentaux de sa croissance, de formuler des plans d’exécution à court terme hautement efficaces, voire d’anticiper les discontinuités radicales appelées à se produire le long de sa trajectoire.
En l’occurrence, l’étude de l’ONU révèle l’existence d’occasions propices au renforcement du système existant sans en restructurer systématiquement les institutions principales ni réaménager de fond en comble les mécanismes de base. En réalité, à notre avis, aucune proposition de réforme de l’ONU ne saurait avoir d’effet majeur si elle omet de formuler des recommandations internes cohérentes et de mettre l’ONU sur la voie d’une évolution planifiée qui l’amènera à jouer un rôle particulier et nécessaire au sein du futur ordre international.
Nous estimons que la combinaison des recommandations décrites ici remplit ces conditions et que leur adoption représentera un pas mesuré mais important vers l’édification d’un ordre mondial plus juste.

A. Ressusciter l’Assemblée générale

Tout système de gouvernance doit reposer sur la primauté du droit, et le pouvoir de promulguer des lois revient essentiellement à l’organe législatif. Si aux niveaux local et national, ce pouvoir est généralement respecté, aux échelons régional et international, il suscite craintes et suspicion.
L’Assemblée générale des Nations Unies est en outre critiquée pour son impuissance. Si certaines accusations lancées contre elle sont infondées, cet organe présente toutefois au moins deux défauts qui entravent son efficacité.
D’abord, son agencement actuel accorde une importance disproportionnée à la souveraineté étatique, aboutissant ainsi à un curieux mélange d’anarchie et de conservatisme. Une organisation mondiale réformée devra obligatoirement comporter un système législatif doté d’une structure de vote plus fidèlement représentative de la population mondiale et des Etats nations tout à la fois.
Ensuite, les résolutions de l’Assemblée générale ne sont pas contraignantes, à moins d’être séparément ratifiées sous forme de traité par tous les Etats membres. Si le système actuel, qui élève la souveraineté étatique au-dessus de tous les autres intérêts, fait place à une organisation qui tienne compte des intérêts d’une seule humanité interdépendante, les résolutions de l’Assemblée générale devront peu à peu en venir à acquérir force de loi dans un nombre limité de domaines, et prévoir des dispositions pour leur application, et des sanctions.
Ces deux défauts sont étroitement liés, sachant qu’il est peu probable que la majorité des peuples du monde, déjà méfiante et craintive à l’idée d’un gouvernement mondial, ne se soumette à une institution internationale, à moins que celle-ci ne devienne elle-même plus véritablement représentative.
Toutefois, à court terme, cinq mesures pratiques permettraient de renforcer l’Assemblée générale, de rehausser sa réputation et de l’engager dans des actions à plus long terme.

1. Instaurer des conditions minimales d’adhésion

Les normes minimales régissant le comportement d’un gouvernement envers son peuple ont été clairement définies dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans les pactes internationaux consécutifs, collectivement désignés sous l’expression de Charte internationale des droits de l’homme.
Un Etat membre qui ne s’engage pas résolument à tenir des élections périodiques et régulières au suffrage universel et à scrutin secret, ni à assurer la liberté d’expression, ni à garantir d’autres droits de l’homme du même type, entrave la participation active et intelligente de la vaste majorité de sa population aux affaires de ses propres collectivités.
Nous proposons que les Etats membres qui violent ces normes en subissent les conséquences. De même, les nations en quête de reconnaissance devraient se voir refuser l’adhésion, aussi longtemps qu’elles n’auront pas ouvertement adopté ces normes ni déployé des efforts visibles allant dans leur sens.
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Message  Madona Jeu 13 Déc - 13:38

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