CAFÉS LITTÉRAIRES EN KABYLIE: UNE AUTRE INTERDICTION
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CAFÉS LITTÉRAIRES EN KABYLIE: UNE AUTRE INTERDICTION
CAFÉS LITTÉRAIRES EN KABYLIE: UNE AUTRE INTERDICTION
La conférence que devrait organiser le Café littéraire d'Akfadou à la maison de jeunes de Tiniri avec Ramdane Achab est interdite.
Bravo aux organisateurs qui ont décidé de la maintenir en la déplaçant vers la bibliothèque communale d'Akfadou malgré l'insuffisance de cet espace pour contenir le nombreux public venu à l'occasion d'un peu partout.
La question demeure: Pourquoi ces récurrentes interdictions de conférences en Kabylie par Alger?
L'orientation idéologique qu'ils veulent donner à la culture et le contrôle des citoyens et surtout les enfants et les jeunes kabyles à Akfadou et partout en Kabylie, comme le montre ces quelques images, en donnent une idée sur le pourquoi de ces interdictions.
A lire la déclaration du Café Littéraire d’Akfadou:
Pour un retour effectif au régime déclaratif
Dans le cadre de ses activités visant la promotion du livre, de la lecture, des auteurs, des espaces de débats, de réflexions et d’échanges libres et autonomes, le café Littéraire d’Akfadou vient de se voir interdire l’accès à la salle de la maison de jeunes de la commune, où devait se tenir une rencontre avec l’enseignant, auteur et éditeur Ramdane Achab.
Cette même salle reste pourtant grande ouverte et sans conditions à toutes les activités folkloriques, festives ou laudatrices du pouvoir.
Le régime liberticide en vigueur dans le pays depuis l’indépendance vient encore de frapper, à travers ses relais locaux, pour museler la parole et la réflexion libres.
Exiger des autorisations soumises au bon vouloir des autorités exécutives pour la tenue d’un café littéraire est le summum des aberrations. Une atteinte insoutenable à la liberté d’expression et de réflexion.
Les évènements d’Aokas de l’été 2017, suite à la répression féroce par les services de sécurité de la conférence que devait tenir le même Ramdane Achab, et la grande mobilisation qui s’en est suivie, couronnée par l’historique marche du livre, ont instauré pour un moment un retour au régime déclaratif pour la tenue des cafés littéraires.
Les autorités reviennent aujourd’hui à Akfadou sur les acquis d’Aokas.Tout en dénonçant énergiquement cette énième atteinte à nos libertés par les autorités, nous en appelons aux militantes et militants, aux partis politiques, aux associations, à la société civile pour réagir et pour agir face à ce déni d’un droit élémentaire, celui de s’exprimer et d’exprimer des idées dans le cadre d’un café littéraire.
Il y va de notre dignité à tous, il y va de notre liberté à tous, il y va de la liberté.
Akfadou, le 10 novembre 2018.
Le Café Littéraire d’Akfadou.
La conférence que devrait organiser le Café littéraire d'Akfadou à la maison de jeunes de Tiniri avec Ramdane Achab est interdite.
Bravo aux organisateurs qui ont décidé de la maintenir en la déplaçant vers la bibliothèque communale d'Akfadou malgré l'insuffisance de cet espace pour contenir le nombreux public venu à l'occasion d'un peu partout.
La question demeure: Pourquoi ces récurrentes interdictions de conférences en Kabylie par Alger?
L'orientation idéologique qu'ils veulent donner à la culture et le contrôle des citoyens et surtout les enfants et les jeunes kabyles à Akfadou et partout en Kabylie, comme le montre ces quelques images, en donnent une idée sur le pourquoi de ces interdictions.
A lire la déclaration du Café Littéraire d’Akfadou:
Pour un retour effectif au régime déclaratif
Dans le cadre de ses activités visant la promotion du livre, de la lecture, des auteurs, des espaces de débats, de réflexions et d’échanges libres et autonomes, le café Littéraire d’Akfadou vient de se voir interdire l’accès à la salle de la maison de jeunes de la commune, où devait se tenir une rencontre avec l’enseignant, auteur et éditeur Ramdane Achab.
Cette même salle reste pourtant grande ouverte et sans conditions à toutes les activités folkloriques, festives ou laudatrices du pouvoir.
Le régime liberticide en vigueur dans le pays depuis l’indépendance vient encore de frapper, à travers ses relais locaux, pour museler la parole et la réflexion libres.
Exiger des autorisations soumises au bon vouloir des autorités exécutives pour la tenue d’un café littéraire est le summum des aberrations. Une atteinte insoutenable à la liberté d’expression et de réflexion.
Les évènements d’Aokas de l’été 2017, suite à la répression féroce par les services de sécurité de la conférence que devait tenir le même Ramdane Achab, et la grande mobilisation qui s’en est suivie, couronnée par l’historique marche du livre, ont instauré pour un moment un retour au régime déclaratif pour la tenue des cafés littéraires.
Les autorités reviennent aujourd’hui à Akfadou sur les acquis d’Aokas.Tout en dénonçant énergiquement cette énième atteinte à nos libertés par les autorités, nous en appelons aux militantes et militants, aux partis politiques, aux associations, à la société civile pour réagir et pour agir face à ce déni d’un droit élémentaire, celui de s’exprimer et d’exprimer des idées dans le cadre d’un café littéraire.
Il y va de notre dignité à tous, il y va de notre liberté à tous, il y va de la liberté.
Akfadou, le 10 novembre 2018.
Le Café Littéraire d’Akfadou.
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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