Abdelkader Gouchene à Aokas le samedi 10 novembre 2018

Le café littéraire d'Aokas a reçu en cette après-midi automnale un fils de la région immédiate. Et un inconditionnel du café littéraire. C'est toujours avec émotion qu'un des nôtres nous présente le fruit de son travail, de ses nuits blanches. En tout cas c'est mon cas: lorsque je prends dans les mains un livre d'un auteur que je connais en vrai, c'est à dire dans la vie, j'ai un peu d'émotion.
Abdelkader Gouchène a écrit son roman en partant de faits vrais et véridiques et a construit un fil conducteur pour les relier. Ce sont des histoires remontant à la seconde guerre mondiale, ce qui lui a permis d'exhumer les conditions de vie horribles de la population autochtone. Le nœud gordien de l'histoire est le refus de Djohra d'épouser le frère de son mari Hocine comme l'exige la tradition suite à la mort de ce dernier à la guerre contre les nazis, mobilisé par la France colonisatrice. Elle avait un pressentiment très fort que ce n'était pas vrai et que l'information qui était parvenue au village manquait de vigueur. À partir de là, l'histoire va en ramifications multiples et en dénouements plus ou moins dramatiques ou du moins douloureux.
C'est un roman à la fois historique, anthropologique, psychologique, et qu'en sais-je encore ?
Il est paru aux éditions Tafat qu'anime d'une main de maître notre ami Tarik Djerroud que j'encourage vivement.

Fatah Bouhmila

Tarik Djerroud Amour sublime,,, est un premier roman à la fois touchant et qui laisse dans la mémoire un gout suave par son réalisme historique et son cachet littéraire...