Re: Ghanima Ammour à Aokas le samedi 08 septembre 2018

Azul Dim 9 Sep - 11:28

Ghanima Ammour expose son nouveau recueil de poésie à Aokas
Auteur : Wahiba Arbouche Messaci Dans Actualités 11 heures avant

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La poétesse Ghanima Ammour a été l’invitée du centre culturel, Slimane Rahmani, d’Aokas aujourd’hui, 8 septembre, “ De sang et d’espoir” son deuxième recueil de poésie, après “Mémoires de mes automnes” publié en 2010, a été le sujet de cette rencontre.

Un recueil pas comme d’autres, “De sang et d’espoir “ nouvellement sorti, juin 2018, entamé depuis 1989, selon son auteure , il est porteur de plusieurs messages de paix, de résistance au mal humain, de l’éveil des consciences sur les libertés et des droits humains ainsi que la protection de l’environnement. Elle dénonce l’agression de l’homme pour son semblable et appelle à l’union de tous les humains quelque soit leur races, leur couleur ou même leurs tendances.
La fille de Yakouren a ajouté que le contenu de son dernier recueil consiste en la mémoire de tout ce que l’Algérie a traversé comme tragédies dans son histoire ancienne et récente, tous ses combats que l’histoire lui témoigne, en évoquant les héroïnes historiques de la reine Berbère Dihya, Hassiba Benbouali à Katia Bengana et Nabila Djahnine
Sans perdre de vue ceux qui ont subi et continuent à subir les injustices humaines tels les réfugiés, , les sans papiers, “elharagua “ et autres
“ Le sang de Hassiba s’est déversé sur moi/ même si je cours tout droit, il m’empêche de voir le chemin de ma voie/ Avant de le laver, j’ai découvert l’effroi des meurtres fratricides” …. De sang et d’espoir”, de Ghanima Ammour, Wallada Editions, 57 pages, 2018.

Dans son exposé la poétesse a également, défendu la diversité culturelle et linguistique, elle espère que l’union entre les hommes se réalise un jour, malgré leur différence et qu’elle soit dans l’harmonie totale où le respect prône.
Elle a également mis l’accent sur le caractère de sa poésie qui relève de combat et de résistance tout en reconnaissant au poète son rôle important dans l’éveil des conscience des humains par la force du verbe et celle de la rime

Pour rappel Ghanima Ammour, une native de Yakouren en 1967, vécu à Bordj Menaiel puis Alger où elle a suivi ses études à l’ENA, avant de travailler au ministère de l’Industrie, à la Cnep puis dans un bureau de consulting, après un séjour en Tunisie.
Elle a toujours été de celles qui fréquentait beaucoup les milieux de l’art. partie en France en 2003 pour des cours d’art dramatique et de musique dans un conservatoire.
Notre invitée est aussi comédienne de théâtre dès l’âge de 11 ans à la maison de jeunes de Bordj Menaiel, sous la direction de Omar Fetmouche.
Le chant du patrimoine de Kabylie relève des arts qu’elle n’a jamais cessé de pratiquer puisque cela lui permet de garder le contact avec ses racines.

Wahiba Arbouche Messaci /BéjaiaNews