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Imene Bensitouah. Jeune auteure algérienne établie à Istanbul : «L’écriture m’aide à égayer ma solitude»

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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:10

Imene Bensitouah. Jeune auteure algérienne établie à Istanbul


«L’écriture m’aide à égayer ma solitude»



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le 13.03.18 | 12h00 Réagissez
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Imène Bensitouah
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Imene Bensitouah est une jeune auteure dotée d’une volonté inflexible et d’une motivation inouïes. Elle a édité, en France, un recueil de poésie intitulé Un esprit loup me hante. Elle vient aussi d’en terminer un autre sous le nom Funérailles des tourments .
Elle a également plusieurs publications en chantier, comme le recueil de nouvelles qui sera, nous a-t-elle confié, disponible prochainement sur les étals l Elle écrit pour libérer, a-t-elle ajouté, un cri venant des profondeurs de l’âme.

Peut-on connaître un peu plus Imène Bensitouah ?

Je suis une jeune auteure algérienne. Je suis née et ai grandi dans un village rural de la Kabylie, Tellys, à Chabet El Ameur, dans la wilaya de Boumerdès.
Après l’obtention de mon baccalauréat en lettres et philosophie, j’ai suivi mes études universitaires en langue et littérature française à l’université d’Alger. Actuellement, je vis et travaille à Istanbul, en Turquie, en tant qu’enseignante de langue et littérature française.

Pouvez-vous nous parler de vos premiers pas dans le domaine de la poésie ?
Quelqu’un a dit : «On naît poète, il faut ensuite le devenir.» C’est exactement vrai. Il s’agit d’avoir un esprit poétique et un don qu’on doit cultiver pour qu’il donne ses fruits. Et moi, j’ai toujours été dotée d’une sensibilité inouïe et d’une imagination fertile.
La nature enchanteresse dans laquelle j’ai grandi a affiné mon âme et nourri mon esprit. Jeune déjà, j’ai composé quelques vers, notamment en arabe, mais ce n’est qu’après mon émigration que j’ai commencé à écrire sérieusement.
Et cela, depuis une année et quelques mois. L’écriture s’est imposée à moi comme une nécessité, comme un besoin vital pour assouplir la dureté de l’éloignement. Elle m’aide aussi à égayer ma solitude et exprimer ma nostalgie.
Vous avez signé votre venue dans l’édition livresque par un recueil intitulé Un esprit loup me hante, peut-on savoir quel était votre sentiment à la sortie de cette publication ?
Oui, mon premier recueil a été publié en juin 2017, en France. Donc, le loup a enfin hurlé, il en a marre des grottes de l’âme (rire). J’étais très contente à la sortie de cette publication, car j’ai pu réaliser un rêve qui m’a si longtemps caressée.
En plus, la réaction de ma famille et celle de tous les habitants de Chabet El Ameur m’a énormément touchée, ils étaient très fiers de moi. Et après la publication de ce recueil, j’ai commencé à entrevoir l’acte d’écrire d’une façon mûre pour honorer la confiance de mes lecteurs et être a la hauteur de leurs attentes.

Vous optez, dans votre poésie, pour des vers libres qui n’obéissent pas à une structure régulière, peut-on connaître les raisons de ce choix ?
La poésie pour moi est un cri venant des profondeurs de l’âme que je dois libérer et non étouffer. Ainsi, c’est le fait de transcrire librement mes sentiments. Cela dit, je ne veux pas être accablée par les chaînes de versification et je ne veux pas aussi me sentir forcée de chercher les rimes et de compter les vers.

Avez-vous d’autres projets en chantier ?
Oui, je viens de terminer un autre recueil intitulé Funérailles des tourments qui sera publié très prochainement. Il est présenté par le poète Yona Ben. Je suis en train d’écrire aussi un recueil de nouvelles que j’espère achever bientôt.

Par quoi voulez-vous conclure cet entretien ?
Je tiens aussi à remercier Hafit Zaouche et l’équipe du Café littéraire d’Aokas qui font un énorme travail pour enrichir la culture et faire connaître les nouveaux talents auprès des lecteurs. Un grand amour à ma famille Bensitouah et tous les habitants de Chabet El Ameur.
Hafid Azzouzi
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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:11

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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:13

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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:13

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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:22

Le vrai du faux : y a-t-il un “complot” autour de l’épidémie de la rougeole ?
Société et Consommation Par: Yacine Babouche & Hassan Saadoune 13 Mars 2018 à 13:57

  • Imene Bensitouah. Jeune auteure algérienne établie à Istanbul : «L’écriture m’aide à égayer ma solitude» PjwhRE9DVFlQRSBzdmcgIFBVQkxJQyAnLS8vVzNDLy9EVEQgU1ZHIDEuMS8vRU4nICAnaHR0cDovL3d3dy53My5vcmcvR3JhcGhpY3MvU1ZHLzEuMS9EVEQvc3ZnMTEuZHRkJz48c3ZnIGVuYWJsZS1iYWNrZ3JvdW5kPSJuZXcgMCAwIDEyOCAxMjgiIGlkPSJTb2NpYWxfSWNvbnMiIHZlcnNpb249IjEuMSIgdmlld0JveD0iMCAwIDEyOCAxMjgiIHhtbDpzcGFjZT0icHJlc2VydmUiIHhtbG5zPSJodHRwOi8vd3d3LnczLm9yZy8yMDAwL3N2ZyIgeG1sbnM6eGxpbms9Imh0dHA6Ly93d3cudzMub3JnLzE5OTkveGxpbmsiPjxnIGlkPSJfeDMxX19zdHJva2UiPjxnIGlkPSJGYWNlYm9va18xXyI+PHJlY3QgZmlsbD0ibm9uZSIgaGVpZ2h0PSIxMjgiIHdpZHRoPSIxMjgiLz48cGF0aCBjbGlwLXJ1bGU9ImV2ZW5vZGQiIGQ9Ik02OC4zNjksMTI4SDcuMDY1QzMuMTYyLDEyOCwwLDEyNC44MzYsMCwxMjAuOTM1ICAgIFY3LjA2NUMwLDMuMTYyLDMuMTYyLDAsNy4wNjUsMGgxMTMuODcxQzEyNC44MzcsMCwxMjgsMy4xNjIsMTI4LDcuMDY1djExMy44N2MwLDMuOTAyLTMuMTYzLDcuMDY1LTcuMDY0LDcuMDY1SDg4LjMxOFY3OC40MzEgICAgaDE2LjYzOGwyLjQ5MS0xOS4zMThIODguMzE4VjQ2Ljc4YzAtNS41OTMsMS41NTMtOS40MDQsOS41NzMtOS40MDRsMTAuMjI5LTAuMDA0VjIwLjA5NGMtMS43NjktMC4yMzUtNy44NDEtMC43NjEtMTQuOTA2LTAuNzYxICAgIGMtMTQuNzQ5LDAtMjQuODQ2LDkuMDAzLTI0Ljg0NiwyNS41MzV2MTQuMjQ2SDUxLjY4OHYxOS4zMThoMTYuNjgxVjEyOHoiIGZpbGw9IiMwMDAiIGZpbGwtcnVsZT0iZXZlbm9kZCIgaWQ9IkZhY2Vib29rIi8+PC9nPjwvZz48L3N2Zz4= Imene Bensitouah. Jeune auteure algérienne établie à Istanbul : «L’écriture m’aide à égayer ma solitude» PjwhRE9DVFlQRSBzdmcgIFBVQkxJQyAnLS8vVzNDLy9EVEQgU1ZHIDEuMS8vRU4nICAnaHR0cDovL3d3dy53My5vcmcvR3JhcGhpY3MvU1ZHLzEuMS9EVEQvc3ZnMTEuZHRkJz48c3ZnIGVuYWJsZS1iYWNrZ3JvdW5kPSJuZXcgMCAwIDEyOCAxMjgiIGlkPSJTb2NpYWxfSWNvbnMiIHZlcnNpb249IjEuMSIgdmlld0JveD0iMCAwIDEyOCAxMjgiIHhtbDpzcGFjZT0icHJlc2VydmUiIHhtbG5zPSJodHRwOi8vd3d3LnczLm9yZy8yMDAwL3N2ZyIgeG1sbnM6eGxpbms9Imh0dHA6Ly93d3cudzMub3JnLzE5OTkveGxpbmsiPjxnIGlkPSJfeDM3X19zdHJva2UiPjxnIGlkPSJUd2l0dGVyIj48cmVjdCBjbGlwLXJ1bGU9ImV2ZW5vZGQiIGZpbGw9Im5vbmUiIGZpbGwtcnVsZT0iZXZlbm9kZCIgaGVpZ2h0PSIxMjgiIHdpZHRoPSIxMjgiLz48cGF0aCBjbGlwLXJ1bGU9ImV2ZW5vZGQiIGQ9Ik0xMjgsMjMuMjk0ICAgIGMtNC43MDMsMi4xNDItOS43NjcsMy41OS0xNS4wNzksNC4yMzdjNS40MjQtMy4zMjgsOS41ODctOC42MDYsMTEuNTQ4LTE0Ljg5MmMtNS4wNzksMy4wODItMTAuNjkxLDUuMzI0LTE2LjY4Nyw2LjUyNiAgICBjLTQuNzc4LTUuMjMxLTExLjYwOC04LjQ5OC0xOS4xNjYtOC40OThjLTE0LjQ5MywwLTI2LjI1MSwxMi4wNTctMjYuMjUxLDI2LjkyN2MwLDIuMTExLDAuMjI1LDQuMTYsMC42NzYsNi4xMzMgICAgQzQxLjIxNyw0Mi42MDEsMjEuODcxLDMxLjg5Miw4LjkxLDE1LjU4MmMtMi4yNjEsMy45OTEtMy41NTQsOC42MjEtMy41NTQsMTMuNTUyYzAsOS4zMzgsNC42MzYsMTcuNTgxLDExLjY4MywyMi40MTIgICAgYy00LjI5Ny0wLjEzMS04LjM1NS0xLjM1Ni0xMS45MDEtMy4zNTl2MC4zMzFjMCwxMy4wNTEsOS4wNTMsMjMuOTM3LDIxLjA3NCwyNi40MDNjLTIuMjAxLDAuNjMyLTQuNTIzLDAuOTQ4LTYuOTIsMC45NDggICAgYy0xLjY5LDAtMy4zNDMtMC4xNjItNC45NDQtMC40NzhjMy4zNDMsMTAuNjk0LDEzLjAzNSwxOC40ODMsMjQuNTMsMTguNjkxYy04Ljk4Niw3LjIyNy0yMC4zMTUsMTEuNTMzLTMyLjYxNCwxMS41MzMgICAgYy0yLjExOSwwLTQuMjE1LTAuMTIzLTYuMjY2LTAuMzdjMTEuNjIzLDcuNjI3LDI1LjQzMiwxMi4wODgsNDAuMjU1LDEyLjA4OGM0OC4zMDksMCw3NC43MTctNDEuMDI2LDc0LjcxNy03Ni42MTIgICAgYzAtMS4xNzEtMC4wMjMtMi4zNDItMC4wNjgtMy40OUMxMjAuMDM2LDMzLjQzMywxMjQuNDkxLDI4LjY5NSwxMjgsMjMuMjk0IiBmaWxsPSIjMDAwIiBmaWxsLXJ1bGU9ImV2ZW5vZGQiIGlkPSJUd2l0dGVyXzFfIi8+PC9nPjwvZz48L3N2Zz4=

La polémique autour de l’épidémie de rougeole touchant plusieurs wilayas du pays continue d’enfler. Deux personnalités aux idéologies diamétralement opposées se sont notamment exprimées publiquement afin de formuler des accusations graves concernant les origines de la propagation de la maladie.

Naima Salhi et Kamel Daoud

Naïma Salhi, députée de l’APN et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (Pep), a soutenu dans un message publié lundi matin sur Facebook qu’un « réseau criminel », dont elle refuse de citer le nom, était responsable de la propagation de la rougeole.

« Qui est derrière la propagation de l’épidémie de la rougeole ? », s’est interrogée la députée. « Après qu’il ait œuvré à exiler le peuple algérien à travers la harrga et les embarcations de la mort, voilà qu’aujourd’hui [ce réseau criminel] a préparé dans ses laboratoires maudits une épidémie pour tuer et faire fuir la population du Sahara pour le vider de sa population et s’emparer de ses richesses souterraines et de ses terres agricoles », a affirmé la députée dans un message « liké » par plus de 800 personnes. Naïma Salhi n’a pour l’heure fourni aucun début de preuve permettant d’étayer ses accusations.
Kamel Daoud, chroniqueur et écrivain, a de son côté accusé ce lundi sur son compte Facebook « les islamistes » d’être à l’origine d’une campagne anti-vaccination ayant eu lieu l’année dernière et qui a mené à l’épidémie de rougeole que traversent plusieurs wilayas du pays.
« Il y a un an, en mars 2017, des journalistes dans certains journaux arabophones à grands tirages, des responsables dans le lobby des ‘’parents d’élèves’’, des pseudos analyses islamistes et des rentiers qui voulaient la tête de Benghebrit même au prix de la santé de nos enfants, ont fait barrage contre la campagne des vaccinations », affirme l’écrivain sur sa page publique, désactivée depuis. « Aujourd’hui que l’épidémie est là, en partie à cause d’eux et de l’effet de panique qu’ils ont créé, les mêmes écrivent encore, dans les mêmes journaux, se lavent les mains, jouent les innocents et continuent ‘’à accuser’’ les autres », a ajouté M. Dadoud. Comme Mme Salhi, Kamel Daoud n’a pour l’heure fourni aucune preuve étayant ses conjonctures.

Le vrai du faux 

Naïma Salhi et Kamel Daoud n’étant pas des médecins spécialistes, qu’en pensent ces derniers des origines de la propagation de la rougeole, dont 2300 cas ont été recensés à travers 13 wilayas du pays ?
Interrogé par TSA, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président de l’Ordre des médecins, estime que les deux dernières campagnes de vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ayant eu lieu l’année dernière ont été « un double échec ».
« En 2017, il y a eu une campagne de rattrapage où il a été décidé par le ministère de la Santé de faire la vaccination dans les écoles. Or dans les écoles, il y a eu des rumeurs qui ont circulé disant que le vaccin n’était pas bon et qu’il fallait faire signer des papiers aux parents d’élèves. Personne n’a la peine de contrer les rumeurs, en particulier le ministère de la Santé. Par conséquent, les parents d’élèves n’ont pas ramené leurs enfants à vacciner », affirme le Dr. Bekkat Berkani.
« L’autre campagne de rattrapage qui s’est faite durant le mois de décembre dernier s’est effectuée dans les mêmes conditions d’échec. Elle a eu lieu durant les vacances hivernales, un moment très mal choisi », estime-t-il.
« En dehors de cela, une campagne de vaccination est supposée se faire avec une campagne d’information intense, sur tous les canaux de médiatisation qu’ils soient de presse ou de télévision, en exprimant la nécessité de faire vacciner les enfants », explique en outre le président de l’Ordre des médecins, pour qui « il y a alors eu un manque de confiance de la population. Le ministère de la Santé a cru pouvoir tourner la page rapidement, et voilà le résultat aujourd’hui », déplore le Dr. Bekkat Berkani.
Afin de remédier à la situation, le conseil national de l’ordre des médecins suggère de mettre en place un organisme de prévention national ainsi qu’un organe de veille sanitaire. « L’organisme de prévention national doit être place pour s’occuper définitivement de toutes les maladies. Que cet organisme puisse faire des campagnes données, avec des dates données, avec des acteurs donnés et des responsabilités données », préconise le président de l’Ordre des médecins.
« Si on avait fait des feuilles de route dans ce cadre-là et ne pas s’amuser à faire des campagnes de rattrapage tout à fait aléatoires, on en serait pas là », soutient le Dr. Bekkat Berkani. L’organe de veille sanitaire permettrait quant à lui de « donner le point exact de la situation » et expliquer « aux gens ce qu’il faut faire et ne pas faire, ainsi que les risques encourus ».
« On laisse libre cours à la rumeur. La population algérienne n’a aujourd’hui rien compris à la situation. Ils pensent que c’est une épidémie gravissime comme Ebola. Non ! Ce n’est pas le cas », rassure le président de l’Ordre des médecins. « Mais seulement, nous aurions pu la vaincre comme nous l’avons fait pendant des années, où c’était une vaccination automatique dans les centres de santé, avec des carnets de santé… Malheureusement, cela a été déséquilibré par les idées déconstructives de certains ministres de la Santé qui se sont succédés et qui n’ont pas cru devoir donner toute l’attention à cette maladie », conclut le Dr. Bekkat Berkani.
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Message  Azul Mar 13 Mar - 18:22

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