une présidente d'un parti politique Naima Salhi appelle les Algériens "arabes" à écraser la minorité kabyle!
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Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
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Re: une présidente d'un parti politique Naima Salhi appelle les Algériens "arabes" à écraser la minorité kabyle!
les deux livres de Louenas Hassani sont un appel au vivre ensemble et à la tolérance. pour Louenas Hassani on doit aller vers l'autre, on ne doit pas avoir peur de l'autre au contraire!
une présidente d'un parti politique Naima Salhi appelle les Algériens "arabes" à écraser la minorité kabyle!
cette "dipiti" affirme sa détermination à interdire à sa fille d’apprendre tamazight à l’école!
Louenas Hassani, un écrivain qui vient d’éditer son deuxième roman « la république de l’abime » , « L’identité est pour moi la somme de toutes nos expériences, de toutes nos lectures, de toutes nos rencontres, de toute la géographie que nous avons arpentée, de la mémoire qui nous a été transmise, du capital symbolique dont nous baignons. Héraclite, le philosophe grec, disait que l’on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Parce que l’eau d’hier, d’aujourd’hui ou de demain n’est pas la même, elle coule tout le temps. Mais si l’on se pose la question du point de vue du baigneur maintenant, on aboutirait presque à la même conclusion : le baigneur d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier et ne sera pas le même demain. Ce n’est pas mathématique, mais entre hier, aujourd’hui et demain, le baigneur aura vécu d’autres expériences, appris de nouvelles choses ; fait des rencontres, voyagé peut-être, etc., si bien que sa perception du monde est aussi mouvante que l’eau du fleuve. Amin Maalouf, dans essai célèbre, Les identités meurtrières, dit à juste titre que l’identité est comme une empreinte digitale. Nous sommes différents de nos pères et de nos mères comme nous sommes différents de nos enfants. Le moindre espace temps, le plus court des instants peut accueillir une expérience nouvelle et originale qui singulariserait davantage une personne » dit-il avant de poursuivre « Quand j’étais enfant, j’ai vécu de six à huit mois de l’année avec une Française comme voisine. Elle était l’épouse d’un cousin. Ils sont aujourd’hui tous les deux décédés. Notre cousine et voisine française passait plus de temps en Algérie qu’en France. Elle adorait la Kabylie. Elle était une femme d’une grande générosité. Je me souviens comment elle apprenait à ma mère des recettes nouvelles de préparation de toutes sortes de confiture à partir des fruits de la maison, comment elle diversifiait et ouvrait sur d’autres possibles gastronomiques la manière qu’avait ma mère de rôtir ou de cuire les viandes. En somme, elle ouvrait sur le monde la cuisine de ma mère. Elle l’ouvrait sur des possibles gastronomiques nouveaux. Regarde comment nos jeunes filles — rarement, nos jeunes hommes !— qui sont en train de sont en train de magnifier et d’élever dans les cimes notre gastronomie. Il y a immanquablement dans cette évolution de l’Autre, des apports d’autres régions, d’autres pays, des medias. Je n’ai pas l’espace suffisant pour m’en étaler davantage, mais le moins que je puisse dire est qu’une expérience comme celle avec notre voisine est riche et enrichissante. Il en va de même pour toute chose, pour tout ce qui peut nous grandir politiquement, économiquement, historiquement, culturellement, etc. Personne aujourd’hui ne peut nier l’apport de l’Autre dans notre découverte du monde, dans notre décolonisation même. L’histoire nationale a été mythifiée, bardée de héros positifs jusqu’à la lie ; la guerre n’a pas abouti à l’indépendance uniquement par les armes, mais grâce aussi, sinon davantage à la diplomatie qui a su jouer sur le mouvement de la décolonisation planétaire, mais aussi grâce aux hommes et aux femmes, des Français et des Françaises surtout, qui nous ont soutenus, qui ont partagé avec nous leurs idéaux, broyé du noir avec nous quelquefois, qui se sont mariés avec les nôtres. Jean Séanc, le grand poète qui a épousé la nationalité algérienne, a propulsé dans le monde la question algérienne ; Jacques Vergès, René Vaultier, Jean Paul Sartre, Frants Fanon, la liste est très longue. Les premiers acteurs du mouvement nationaliste pour libérer le pays des jougs du colonialisme étaient formés essentiellement dans la culture de l’Autre quand ils n’étaient pas quasiment formés en France ; l’apport de l’immigration était indéniable. Tu sais, le fanatisme, l’intégrisme surtout religieux est centré sur la vérité indiscutable et indiscutée ; les trois monothéismes que nous connaissons sont fondés sur des systèmes théologiques d’exclusion réciproque, pour reprendre un thème cher au penseur Mohaemd Arkoun ; chacune des trois vérités exclue du bénéfice de la vérité les deux autres. Autrement dit, maintenant que les idéologues s’approprient facilement l’espace public, ils sont dans une sempiternelle construction de l’ennemi : l’Autre, le dissolu, le mécréant, le matérialiste, celui qui a dévoyé les livres sacrés, l’aliénateur, etc. Ce que je dis est valable pour l’extrême droite occidentale, pour l’islam politique comme pour les intégristes juifs qui ne veulent même pas entendre parler d’un État palestinien. Tous les fanatismes ont peur de l’Autre, parce que l’Autre veut dire la pratique de l’inter-culturalité et du vivre ensemble, et donc la relativisation de toutes les vérités en vérités qui ne sont à la fin que le fruit d’un espace-temps, d’une histoire, d’une culture. Le départ des juifs d’Algérie, au-delà de toutes les questions politiques et épineuses, est un drame pour l’Algérie. Par exemple, un juif séfarade d’Algérie parti en Israël se sent plus algérien qu’Israélien aujourd’hui »
Naima Salhi peut-elle comprendre tout cela ?
une présidente d'un parti politique Naima Salhi appelle les Algériens "arabes" à écraser la minorité kabyle!
cette "dipiti" affirme sa détermination à interdire à sa fille d’apprendre tamazight à l’école!
Louenas Hassani, un écrivain qui vient d’éditer son deuxième roman « la république de l’abime » , « L’identité est pour moi la somme de toutes nos expériences, de toutes nos lectures, de toutes nos rencontres, de toute la géographie que nous avons arpentée, de la mémoire qui nous a été transmise, du capital symbolique dont nous baignons. Héraclite, le philosophe grec, disait que l’on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Parce que l’eau d’hier, d’aujourd’hui ou de demain n’est pas la même, elle coule tout le temps. Mais si l’on se pose la question du point de vue du baigneur maintenant, on aboutirait presque à la même conclusion : le baigneur d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier et ne sera pas le même demain. Ce n’est pas mathématique, mais entre hier, aujourd’hui et demain, le baigneur aura vécu d’autres expériences, appris de nouvelles choses ; fait des rencontres, voyagé peut-être, etc., si bien que sa perception du monde est aussi mouvante que l’eau du fleuve. Amin Maalouf, dans essai célèbre, Les identités meurtrières, dit à juste titre que l’identité est comme une empreinte digitale. Nous sommes différents de nos pères et de nos mères comme nous sommes différents de nos enfants. Le moindre espace temps, le plus court des instants peut accueillir une expérience nouvelle et originale qui singulariserait davantage une personne » dit-il avant de poursuivre « Quand j’étais enfant, j’ai vécu de six à huit mois de l’année avec une Française comme voisine. Elle était l’épouse d’un cousin. Ils sont aujourd’hui tous les deux décédés. Notre cousine et voisine française passait plus de temps en Algérie qu’en France. Elle adorait la Kabylie. Elle était une femme d’une grande générosité. Je me souviens comment elle apprenait à ma mère des recettes nouvelles de préparation de toutes sortes de confiture à partir des fruits de la maison, comment elle diversifiait et ouvrait sur d’autres possibles gastronomiques la manière qu’avait ma mère de rôtir ou de cuire les viandes. En somme, elle ouvrait sur le monde la cuisine de ma mère. Elle l’ouvrait sur des possibles gastronomiques nouveaux. Regarde comment nos jeunes filles — rarement, nos jeunes hommes !— qui sont en train de sont en train de magnifier et d’élever dans les cimes notre gastronomie. Il y a immanquablement dans cette évolution de l’Autre, des apports d’autres régions, d’autres pays, des medias. Je n’ai pas l’espace suffisant pour m’en étaler davantage, mais le moins que je puisse dire est qu’une expérience comme celle avec notre voisine est riche et enrichissante. Il en va de même pour toute chose, pour tout ce qui peut nous grandir politiquement, économiquement, historiquement, culturellement, etc. Personne aujourd’hui ne peut nier l’apport de l’Autre dans notre découverte du monde, dans notre décolonisation même. L’histoire nationale a été mythifiée, bardée de héros positifs jusqu’à la lie ; la guerre n’a pas abouti à l’indépendance uniquement par les armes, mais grâce aussi, sinon davantage à la diplomatie qui a su jouer sur le mouvement de la décolonisation planétaire, mais aussi grâce aux hommes et aux femmes, des Français et des Françaises surtout, qui nous ont soutenus, qui ont partagé avec nous leurs idéaux, broyé du noir avec nous quelquefois, qui se sont mariés avec les nôtres. Jean Séanc, le grand poète qui a épousé la nationalité algérienne, a propulsé dans le monde la question algérienne ; Jacques Vergès, René Vaultier, Jean Paul Sartre, Frants Fanon, la liste est très longue. Les premiers acteurs du mouvement nationaliste pour libérer le pays des jougs du colonialisme étaient formés essentiellement dans la culture de l’Autre quand ils n’étaient pas quasiment formés en France ; l’apport de l’immigration était indéniable. Tu sais, le fanatisme, l’intégrisme surtout religieux est centré sur la vérité indiscutable et indiscutée ; les trois monothéismes que nous connaissons sont fondés sur des systèmes théologiques d’exclusion réciproque, pour reprendre un thème cher au penseur Mohaemd Arkoun ; chacune des trois vérités exclue du bénéfice de la vérité les deux autres. Autrement dit, maintenant que les idéologues s’approprient facilement l’espace public, ils sont dans une sempiternelle construction de l’ennemi : l’Autre, le dissolu, le mécréant, le matérialiste, celui qui a dévoyé les livres sacrés, l’aliénateur, etc. Ce que je dis est valable pour l’extrême droite occidentale, pour l’islam politique comme pour les intégristes juifs qui ne veulent même pas entendre parler d’un État palestinien. Tous les fanatismes ont peur de l’Autre, parce que l’Autre veut dire la pratique de l’inter-culturalité et du vivre ensemble, et donc la relativisation de toutes les vérités en vérités qui ne sont à la fin que le fruit d’un espace-temps, d’une histoire, d’une culture. Le départ des juifs d’Algérie, au-delà de toutes les questions politiques et épineuses, est un drame pour l’Algérie. Par exemple, un juif séfarade d’Algérie parti en Israël se sent plus algérien qu’Israélien aujourd’hui »
Naima Salhi peut-elle comprendre tout cela ?
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: une présidente d'un parti politique Naima Salhi appelle les Algériens "arabes" à écraser la minorité kabyle!
Naima Salhi, présidente d'un parti politique agréé par l'etat lâche son venin sur les kabyles
Un racisme primaire d'une " dipiti".
Combien de formations politiques en Algérie attendent leurs agréments en vain?
Elle est actionnée par quel clan et pour quels dessins?
On ne peut plus supporter toute cette haine!
Un racisme primaire d'une " dipiti".
Combien de formations politiques en Algérie attendent leurs agréments en vain?
Elle est actionnée par quel clan et pour quels dessins?
On ne peut plus supporter toute cette haine!
Madona- Nombre de messages : 3426
Date d'inscription : 30/01/2009
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