La bande boisée qui est située à Aokas appartient à l'humanité

La bande boisée qui est située à Aokas appartient à l'humanité



Un problème écologique ne peut pas être un problème propre à une région, c'est une question qui se pose à toute l'humanité. La question de la bande boisée ne déroge pas à cette règle. Ça rentre dans le cadre de la sauvegarde du domaine maritime mondial qui, pour rappel, est protégé par des conventions internationales auxquelles l'Algérie a adhéré. La bande boisée appartient à l'humanité, du fait qu'elle soit située à Aokas, cela donne la priorité aux aokassiens de la sauver. Mais arriver à dire des insanités comme celles qu'on a eu droit à entendre hier, c'est diminuer de la noblesse de notre cause. Afficher cette indifférence à l'égard de ce qui se passe à Souk el Tenine, à Tichy ou croire que Bni ksila est le bout du monde, c'est ignorer que l'humanité a une trajectoire et un destin commun. Le développement durable est une solidarité entre les peuples et entre les générations. C'est une notion à la fois horizontale et verticale, ça relève d'une solidarité spéciale et temporelle. C'est donc une grande contradiction que se prétendre solidaire avec les générations future alors qu'on arrive même pas se solidariser le voisin immédiat. Si on est pas solidaire dans l'espace, comment peut-on l'être dans le temps? Je me sens solidaire avec toutes les causes écologiques, je suis sensible au réchauffement climatique, à la disparition de la Banquise, au déboisement en Amazonie, à la pollution de la baie du Mékong, à l'assèchement de la mer d'Aral, à l'extinction des baleines dans le pacifique comme de la décimation des abeilles par les pesticides.
La bande boisée est donc une cause pour l'humanité pas seulement une cause aokassienne. Pour aboutir, tous les soutiens sont les bienvenus. Chaque voix supplémentaire est un arbre d'épargné et une bataille de gagnée. Confiner cette cause et la rendre comme un problème exclusivement aokassien c'est tuer cet élan de conscience, c'est surtout fragiliser ce combat, qui pour rappel ressemble au combat de David contre Goliath.
Souvenez-vous, la cause de l'indépendance algérienne a commencé à se cristalliser et à donner des résultat le jour où elle a été portée à la scène internationale. Il ne faut pas non plus oublier la marche du 29 qui a drainé des foules des quatre coins du pays. Le Café littéraire aurait pu disparaitre si ce n'était cet éveil et ces soutiens qui ont émané de toutes les régions y compris de l'étranger. Donc, ce repli sur soi ne peut qu'être fatal à cette noble cause.


Chabane Lounis

La bande boisée qui est située à Aokas appartient à l'humanité



Un problème écologique ne peut pas être un problème propre à une région, c'est une question qui se pose à toute l'humanité. La question de la bande boisée ne déroge pas à cette règle. Ça rentre dans le cadre de la sauvegarde du domaine maritime mondial qui, pour rappel, est protégé par des conventions internationales auxquelles l'Algérie a adhéré. La bande boisée appartient à l'humanité, du fait qu'elle soit située à Aokas, cela donne la priorité aux aokassiens de la sauver. Mais arriver à dire des insanités comme celles qu'on a eu droit à entendre hier, c'est diminuer de la noblesse de notre cause. Afficher cette indifférence à l'égard de ce qui se passe à Souk el Tenine, à Tichy ou croire que Bni ksila est le bout du monde, c'est ignorer que l'humanité a une trajectoire et un destin commun. Le développement durable est une solidarité entre les peuples et entre les générations. C'est une notion à la fois horizontale et verticale, ça relève d'une solidarité spéciale et temporelle. C'est donc une grande contradiction que se prétendre solidaire avec les générations future alors qu'on arrive même pas se solidariser le voisin immédiat. Si on est pas solidaire dans l'espace, comment peut-on l'être dans le temps? Je me sens solidaire avec toutes les causes écologiques, je suis sensible au réchauffement climatique, à la disparition de la Banquise, au déboisement en Amazonie, à la pollution de la baie du Mékong, à l'assèchement de la mer d'Aral, à l'extinction des baleines dans le pacifique comme de la décimation des abeilles par les pesticides.
La bande boisée est donc une cause pour l'humanité pas seulement une cause aokassienne. Pour aboutir, tous les soutiens sont les bienvenus. Chaque voix supplémentaire est un arbre d'épargné et une bataille de gagnée. Confiner cette cause et la rendre comme un problème exclusivement aokassien c'est tuer cet élan de conscience, c'est surtout fragiliser ce combat, qui pour rappel ressemble au combat de David contre Goliath.
Souvenez-vous, la cause de l'indépendance algérienne a commencé à se cristalliser et à donner des résultat le jour où elle a été portée à la scène internationale. Il ne faut pas non plus oublier la marche du 29 qui a drainé des foules des quatre coins du pays. Le Café littéraire aurait pu disparaitre si ce n'était cet éveil et ces soutiens qui ont émané de toutes les régions y compris de l'étranger. Donc, ce repli sur soi ne peut qu'être fatal à cette noble cause.

oui