Samir Tiɣzert, amedyaz-amaru n Teqbaylit
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AKLI AMNAY- Nombre de messages : 505
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Asevter n wungal "TIYITA N TMEDDIT" n Samir Tighzert
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Ayen iɣef d-yewwi wungal "Tiyita n tmeddit"
Ayen iɣef d-yewwi wungal "Tiyita n tmeddit" (synopsis) :
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Ḥmed d Mḥend d sin warrac i tezdi tdukli deg iseggasen-nni n 40 ; mi yekker ṭṭraḍ yerna yezri wakud, uɣalen mfaraqen, yal wa d ubrid yewwi neɣ d tudert i d-yemlal ; maca ɣas gar-asen teqqim telluɣ tegnit acḥal, ismektiyen n temẓi i ten-icerken, ladɣa ayen yerzan ussan i sɛeddan deg uxxam n yiwen Uṛumi i yellan d aεessas n teẓgi, d wid ara d-yasen ad ten-ssemyagren ɣer ccib-nsen ; yuɣ lḥal deg tudert n yiwen seg-sen i iɣaben ddeqs ɣef allen, ziɣ yella wayen yeffren ; taεkemt ẓẓayet, ccekk werǧin yeffiɣ allaɣen, ternuḍ lxiq d usḥissef i yeṭṭafaren amdan, tugart di tmurt n wassa ur neqqim d tin n zik.
Ungal-a yessemlalen abeḥri n temẓi d tmusni n temɣer, d imseɣret i tdukli, d tamawt ɣer kra n yeḥricen seg umezruy-nneɣ d wayen icudden assa ɣer yiḍelli. Si tama n teqsiṭ i d-yeddan deg-s, yezmer ad yettusmel deg wayen iwumi neqqar apulaṛ neɣ atriler, maca telqey n tira-s d wudem i s-yefka umeskar, ahat d ayen ara d-yeglun daɣen s umaynut i tsekla taqbaylit.
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Ḥmed d Mḥend d sin warrac i tezdi tdukli deg iseggasen-nni n 40 ; mi yekker ṭṭraḍ yerna yezri wakud, uɣalen mfaraqen, yal wa d ubrid yewwi neɣ d tudert i d-yemlal ; maca ɣas gar-asen teqqim telluɣ tegnit acḥal, ismektiyen n temẓi i ten-icerken, ladɣa ayen yerzan ussan i sɛeddan deg uxxam n yiwen Uṛumi i yellan d aεessas n teẓgi, d wid ara d-yasen ad ten-ssemyagren ɣer ccib-nsen ; yuɣ lḥal deg tudert n yiwen seg-sen i iɣaben ddeqs ɣef allen, ziɣ yella wayen yeffren ; taεkemt ẓẓayet, ccekk werǧin yeffiɣ allaɣen, ternuḍ lxiq d usḥissef i yeṭṭafaren amdan, tugart di tmurt n wassa ur neqqim d tin n zik.
Ungal-a yessemlalen abeḥri n temẓi d tmusni n temɣer, d imseɣret i tdukli, d tamawt ɣer kra n yeḥricen seg umezruy-nneɣ d wayen icudden assa ɣer yiḍelli. Si tama n teqsiṭ i d-yeddan deg-s, yezmer ad yettusmel deg wayen iwumi neqqar apulaṛ neɣ atriler, maca telqey n tira-s d wudem i s-yefka umeskar, ahat d ayen ara d-yeglun daɣen s umaynut i tsekla taqbaylit.
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Awal n mass Naser Ayt Weεli ɣef wungal-a - s tefransist - (mot de Nacer Ait Ouali sur le roman ):
Awal n mass Naser Ayt Weεli ɣef wungal-a - s tefransist - (mot de Nacer Ait Ouali sur le roman ):
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"Tiyita n tmeddit" (Littéralement, "Le Coup de l’après-midi") est le premier roman en kabyle de Samir Tighzert. Amis depuis leur adolescence, Dda Ḥmed Ubandu et Dda Mḥend Umaryus se perdent de vue au début de la guerre d’indépendance. Ils se retrouvent longtemps après. C’est l’occasion pour eux de replonger dans le souvenir de leur passé par le rappel de souvenir et la visite de lieux fréquentés pendant leur jeunesse. Cette visite sera fatale à Dda Ḥmed Ubandu qui sera atteint d’une balle mortelle destinée à son ami. Ce dernier achèvera ses « confessions » devant les proches de son ami à l’hôpital en s’adressant à ce dernier qui vivait ses dernières heures.
Les va-et-vient entre le présent et le passé font vivre au lecteur une histoire présente qui prend ses « racines » durant la période coloniale et la guerre de libération. Que l’écriture littéraire en kabyle s’intéresse à ce moment de l’histoire (qui a vu la Kabylie payer un lourd tribut pour l’indépendance de l’Algérie) est une façon de rendre justice à cette région et à ses combattants.
Les liens dans le texte avec la revendication identitaire berbère sont aussi intéressants : les causes justes méritent d’être défendues.
Le dispositif d’écriture adopté, notamment au niveau narratif, a permis de produire un récit qui se lit (même si c’est de façon inégale) avec un certain plaisir. L’usage d’unité lexicales et de tours linguistique (qui paraissent au lecteur que je suis) particuliers à la région native de l’auteur apportent un plus à la langue.
Le potentiel littéraire de l’auteur gagnerait en puissance avec plus de travail sur le plan linguistique (syntaxe et lexique), ainsi qu’un plus grand soin dans le passage de l’oral à l’écrit. En résumé les exigences qui peuvent permettre de produire de grands romans si on ne veut pas se contenter de faire de bons romans.
- Necer Ait Ouali-
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"Tiyita n tmeddit" (Littéralement, "Le Coup de l’après-midi") est le premier roman en kabyle de Samir Tighzert. Amis depuis leur adolescence, Dda Ḥmed Ubandu et Dda Mḥend Umaryus se perdent de vue au début de la guerre d’indépendance. Ils se retrouvent longtemps après. C’est l’occasion pour eux de replonger dans le souvenir de leur passé par le rappel de souvenir et la visite de lieux fréquentés pendant leur jeunesse. Cette visite sera fatale à Dda Ḥmed Ubandu qui sera atteint d’une balle mortelle destinée à son ami. Ce dernier achèvera ses « confessions » devant les proches de son ami à l’hôpital en s’adressant à ce dernier qui vivait ses dernières heures.
Les va-et-vient entre le présent et le passé font vivre au lecteur une histoire présente qui prend ses « racines » durant la période coloniale et la guerre de libération. Que l’écriture littéraire en kabyle s’intéresse à ce moment de l’histoire (qui a vu la Kabylie payer un lourd tribut pour l’indépendance de l’Algérie) est une façon de rendre justice à cette région et à ses combattants.
Les liens dans le texte avec la revendication identitaire berbère sont aussi intéressants : les causes justes méritent d’être défendues.
Le dispositif d’écriture adopté, notamment au niveau narratif, a permis de produire un récit qui se lit (même si c’est de façon inégale) avec un certain plaisir. L’usage d’unité lexicales et de tours linguistique (qui paraissent au lecteur que je suis) particuliers à la région native de l’auteur apportent un plus à la langue.
Le potentiel littéraire de l’auteur gagnerait en puissance avec plus de travail sur le plan linguistique (syntaxe et lexique), ainsi qu’un plus grand soin dans le passage de l’oral à l’écrit. En résumé les exigences qui peuvent permettre de produire de grands romans si on ne veut pas se contenter de faire de bons romans.
- Necer Ait Ouali-
Dernière édition par AKLI AMNAY le Jeu 16 Nov - 22:03, édité 1 fois
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Adlis " Tiyita n tmeddit" yella daɣen di Lulu.com.
Adlis " Tiyita n tmeddit" yella daɣen di Lulu.com. Wid yettidiren di tmura n Tuṛuft (Europe) neɣ di Marikan d Kanada zemren ad t-aɣen
s ttawil n Internet,s talɣa n lkaɣeḍ deg wassaɣ-a :
http://www.lulu.com/shop/http://www.lulu.com/shop/samir-tighzert/tiyita-n-tmeddit/paperback/product-22941562.html
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Awal n mass Muḥend Akli Salḥi ɣef wungal-a / Lecture de Mohand Akli Salhi :
Awal n mass Muḥend Akli Salḥi ɣef wungal-a / Lecture de Mohand Akli Salhi :
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Lecture de Tiyita n tmeddit de Samir Tighzert
Tiyita n tmeddit est le premier roman de Samir Tighzert. Dans la quatrième de la couverture, on informe le lecteur qu’est également auteur d’une traduction en kabyle d’une nouvelle de Gogol.
Le roman en question ici est un récit de 136 pages dont les six dernières sont consacrées à la présentation bilingue du lexique néologique utilisé dans le texte. Organisé en 10 chapitres, ce roman est traversé par un malentendu entre les deux personnages principaux, Ḥmed Ubandu et Mḥend Umaryus. Ce malentendu, qui remonte à leur jeune âge où moment ils allaient s’engager dans la guerre de libération, se transforme en un véritable secret. Ce dernier se tisse comme une toile de fond laissant les incompréhensions de Ḥmed Ubandu s’exprimer et les rumeurs colportées par les gens, à propos du passé de Mḥend Umaryus, prendre pour longtemps la place de la vérité. Ces rumeurs donnent Mḥend Umeryus comme un traitre durant la révolution de 54-62. Ḥmed Ubandu n’a pas compris pourquoi Mḥend Umeryus n’a pas pris les armes, comme lui, pendant cette guerre. Ce dernier s’est désengagé à la dernière minute. Le secret de cette raison est gardé jusqu’aux derniers moments de la vie de Ḥmed Ubandu. La divulgation de ce secret, est différée à plusieurs reprises dans le roman ; Mḥend Umeryus a accompli cet acte, comme une confession intime et une libération de conscience, au moment où son ami allait rendre son dernier souffle suite à sa blessure par balle.
En narration alternée, les épisodes de ce récit oscillent entre le présent et le passé. Les chapitres se suivent en alternant les affaires quotidiennes du présent et les souvenirs des deux protagonistes principaux. Dans ce mouvement, de va-et-vient entre les dépits et les tracasseries de leur vieillesse et la mémoire de leur enfance et de leur jeunesse, se glissent les commentaires du narrateur et des personnages. Les thèmes des commentaires ou des digressions sont variés : problèmes de langues et d’identité, la trahison, la misère, l’enfance, etc. C’est assez attrayant dans plusieurs endroits.
Le narrateur change de posture suivant les moments à raconter. Il est omniscient quand il raconte le présent. Il devient personnage racontant les souvenirs de l’enfance ou de la jeunesse. Par moments, la narration est simultanée au déroulement des événements, ce qui donne au propos du narrateur une proximité très rapprochée avec notamment les deux personnages principaux.
Ce mouvement d’alternance du passée et du présent donne au texte une valeur certaine. C’est dans ce dialogue entre les questionnements et les déceptions de la vieillesse et la mémoire revisitée à volonté de l’enfance et de la jeunesse que se joue la beauté de ce texte. C’est un pari gagné de ce côté-là.
Le lecteur peut toutefois regretter l’expression un peu forcée dans certains passages, laissant apparaître les conditions de quasi-traduction due à la pression des langues en présence dans l’acte créatif. L’usage de « coordonnant » « dakken », qui vient perturber la spontanéité de l’expression, en est une trace tangible.
Comme première expérience romanesque, elle mérite vraiment les encouragements des lecteurs ; l’auteur doit en faire un point de départ, assez prometteur, pour de nouveaux projets d’écriture romanesque.
Mohand Akli SALHI
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Lecture de Tiyita n tmeddit de Samir Tighzert
Tiyita n tmeddit est le premier roman de Samir Tighzert. Dans la quatrième de la couverture, on informe le lecteur qu’est également auteur d’une traduction en kabyle d’une nouvelle de Gogol.
Le roman en question ici est un récit de 136 pages dont les six dernières sont consacrées à la présentation bilingue du lexique néologique utilisé dans le texte. Organisé en 10 chapitres, ce roman est traversé par un malentendu entre les deux personnages principaux, Ḥmed Ubandu et Mḥend Umaryus. Ce malentendu, qui remonte à leur jeune âge où moment ils allaient s’engager dans la guerre de libération, se transforme en un véritable secret. Ce dernier se tisse comme une toile de fond laissant les incompréhensions de Ḥmed Ubandu s’exprimer et les rumeurs colportées par les gens, à propos du passé de Mḥend Umaryus, prendre pour longtemps la place de la vérité. Ces rumeurs donnent Mḥend Umeryus comme un traitre durant la révolution de 54-62. Ḥmed Ubandu n’a pas compris pourquoi Mḥend Umeryus n’a pas pris les armes, comme lui, pendant cette guerre. Ce dernier s’est désengagé à la dernière minute. Le secret de cette raison est gardé jusqu’aux derniers moments de la vie de Ḥmed Ubandu. La divulgation de ce secret, est différée à plusieurs reprises dans le roman ; Mḥend Umeryus a accompli cet acte, comme une confession intime et une libération de conscience, au moment où son ami allait rendre son dernier souffle suite à sa blessure par balle.
En narration alternée, les épisodes de ce récit oscillent entre le présent et le passé. Les chapitres se suivent en alternant les affaires quotidiennes du présent et les souvenirs des deux protagonistes principaux. Dans ce mouvement, de va-et-vient entre les dépits et les tracasseries de leur vieillesse et la mémoire de leur enfance et de leur jeunesse, se glissent les commentaires du narrateur et des personnages. Les thèmes des commentaires ou des digressions sont variés : problèmes de langues et d’identité, la trahison, la misère, l’enfance, etc. C’est assez attrayant dans plusieurs endroits.
Le narrateur change de posture suivant les moments à raconter. Il est omniscient quand il raconte le présent. Il devient personnage racontant les souvenirs de l’enfance ou de la jeunesse. Par moments, la narration est simultanée au déroulement des événements, ce qui donne au propos du narrateur une proximité très rapprochée avec notamment les deux personnages principaux.
Ce mouvement d’alternance du passée et du présent donne au texte une valeur certaine. C’est dans ce dialogue entre les questionnements et les déceptions de la vieillesse et la mémoire revisitée à volonté de l’enfance et de la jeunesse que se joue la beauté de ce texte. C’est un pari gagné de ce côté-là.
Le lecteur peut toutefois regretter l’expression un peu forcée dans certains passages, laissant apparaître les conditions de quasi-traduction due à la pression des langues en présence dans l’acte créatif. L’usage de « coordonnant » « dakken », qui vient perturber la spontanéité de l’expression, en est une trace tangible.
Comme première expérience romanesque, elle mérite vraiment les encouragements des lecteurs ; l’auteur doit en faire un point de départ, assez prometteur, pour de nouveaux projets d’écriture romanesque.
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"Timuɣliwin" le blog de l'auteur
http://samirtighzertsteqbaylit.unblog.fr
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