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[b]Basta ! l’Etat doit intervenir[/b]

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Message  ugaret Mar 7 Juil - 14:14

Basta ! l’Etat doit intervenir

Les porteurs, promoteurs et militants du projet islamiste en Algérie tentent de revenir au-devant de la scène d’une manière spectaculaire.



Par Idir Benyounès



Après avoir mené une offensive tous azimuts au début des années 1990, avant d’accompagner par le discours les pires crimes commis par les terroristes, ils reviennent aujourd’hui dans l’espoir – une fois encore – de façonner l’opinion et de renverser les rapports de force. La République algérienne, qui avait refusé d’abdiquer en 1992, a pris la décision salutaire d’arrêter le processus électoral qui allait mettre fin à l’Algérie, Etat et Nation. Des cercles algériens relayés et sponsorisés par l’Internationale Socialiste montent au créneau pour dénoncer “le viol” et “l’empêchement de l’expression populaire”, tout en constatant que les islamistes avaient déjà versé dans le terrorisme, à l’image de ce qui s’est déroulé à Guemmar. Durant les pires années de barbarie intégriste, ces lobbies se sont mobilisés pour, d’une part, mettre l’Algérie au ban de l’humanité et, d’autre part, disculper les terroristes qui, du reste, revendiquent leurs crimes, tout en accusant l’Armée nationale populaire d’être une armée d’égorgeurs et d’assassins. Cette dernière, tout comme les autres services de sécurité, n’a pas marché dans cette diversion et a continué à combattre l’hydre terroriste jusqu’à la terrasser. S’il est vrai que la menace terroriste continue de planer sur certaines zones, force est de constater que non seulement la capacité de nuisance des groupes sanguinaires est quasi insignifiante, mais – surtout – le projet d’un Etat théocratique en Algérie n’est plus du domaine du possible, ni même de celui du rêve. Néanmoins, il faut remarquer que si les services de sécurité n’ont jamais cessé leur lutte sur le terrain militaire, les politiques, quant à eux, ont déserté le terrain de l’affrontement de l’idéologie islamo-terroriste. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous avons le mouvement terroriste réduit à sa plus simple expression et ses sponsors politiques au mieux de leur forme. Les politiques semblent affectionner les combats confortables et classiques, en s’attaquant par exemple au président de la République, ce qui leur conférera le label d’opposants à moindre frais et un à taux de risque équivalent à zéro. Ils nous apprennent que Bouteflika non seulement est un islamiste, mais en plus il a réduit à néant tous les opposants et cassé les ressorts au sein de la société. Mais alors, si le président est islamiste et que personne ne peut l’arrêter, pourquoi n’a-t-il pas encore décrété la république islamiste en Algérie ? Et puis, s’ils sont des opposants à Bouteflika – ce qui est un droit – pourquoi ne combattent-ils pas avec la même verve l’idéologie islamiste ? Des journaux “parrainent” une rencontre entre un chef terroriste et un idéologue islamiste, et en font la une. D’autres nous apprennent quotidiennement les “dérives” enregistrées en Kabylie. Ainsi, les Kabyles ne mangent plus de bœufs durant leurs fêtes de mariage, mais des sangliers; une organisation paramilitaire existe dans cette région et prépare une guérilla pour obtenir l’autonomie ; un Algérien, originaire de Kabylie, à la tête d’une compagnie d’aviation de droit français, est “accusé” par un quotidien d’assurer des liaisons aériennes avec Israël.

La directrice de rédaction de ce quotidien a visité personnellement Israël et la profession s’est mobilisée quand des islamistes l’attendaient à l’aéroport pour la lyncher. Quand des patrons de journaux aux mœurs plus que douteuses, au parcours fait d’odeurs de militant islamiste et d’argent de Khalifa, se mettent à faire l’apologie du ter terorisme, à lancer des appels à la haine, à semer les germes de la discorde en singularisant une région du pays, à traiter les chouhada de harkis et à fabriquer à leurs pères collaborateurs de l’armée coloniale un passé révolutionnaire, les pouvoirs publics en premier lieu, sont interpellés pour stopper net ces dérapages avant qu’il ne soit trop tard.

I. Ben
la Dépeche de kabylie
ugaret
ugaret

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