Depuis l’indépendance, les institutions de l’état algérien n’ont rien fait pour que la société enclenche un processus de laïcisation, mais bien au contraire, les architectes de la première constitution, agissant en apprentis sorciers, ont miné les institutions de l’état de contradictions favorisant l’islamité de la société algérienne au détriment de ses autres dimensions culturelle, identitaire et universelle. Depuis, la constitution algérienne est devenue un corpus d’articles qui défend les droits du croyant musulman sunnite au détriment des musulmans non sunnites, des croyants qui appartiennent à d’autres religions et des non croyants…