Café littéraire de Bejaïa, conférence de Saïd Sadi sur Chérif Kheddam
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Café littéraire de Bejaïa, conférence de Saïd Sadi sur Chérif Kheddam
Café littéraire de Bejaïa, conférence de Saïd Sadi sur Chérif Kheddam
Pour un rassemblement citoyen pour l'abolition du systèmes des autorisations et le respect des libertés
Le rassemblement citoyen prévu le jeudi 17 août 2017 à 17h00 devant le TRB pour dénoncer l’obligation d’obtenir une autorisation préalable de la wilaya pour permettre à Saïd Sadi de tenir son café littéraire sur son livre, Chérif Kheddam, le chemin du devoir, doit constituer une grande réponse de tout ceux qui refusent de courber l’échine devant la volonté du pouvoir de nous priver de nos libertés démocratiques.
Aucune femme libre, aucun homme libre, ne doit accepter de continuer à vivre sous le diktat des lois injustes, restrictives, outrageant profondément notre dignité. Cela fait des lustres depuis que les autorités veulent nous contraindre par la peur et la répression de céder sur nos libertés. En nous imposant de quémander une autorisation pour s’exprimer, le pouvoir veut nous apprendre à emprunter les chemins de la soumission et nous y complaire à jamais en devenant des complices indirects de la politique de domestication de la société.
De quel droit divin revient-il aux autorités de décider si un écrivain, un poète, un artiste, un scientifique, un élu, un politique, doit s’exprimer ou non ? Pourquoi ce désir forcené de vouloir castrer les intellectuels, les créateurs et les acteurs associatifs ? Pourquoi cette négation de ce qui est fondamental chez l’individu : la liberté et la dignité ?
Il y a bien sûr une volonté manifeste, outrancière chez les autorités de domestiquer la société en privant son élite intellectuelle de son pouvoir d’expression, selon les termes de Kateb Yacine. C’est pourquoi abdiquer devant ces abus de pouvoir serait mortel pour nous. Déjà, de nombreuses associations indépendantes ont arrêté d’activer en raison de ces nombreux obstacles, tandis que celles activant sous la bannière des autorités locales continuent de bénéficier de toutes les faveurs et largesses possibles. Nous ne devons plus admettre cela.
Il nous faudra agir sans tarder et de façon unitaire pour parvenir à faire respecter nos droits, et tous nos droits, afin de rendre à notre société son dynamisme culturel qu’elle aura mérité d’avoir. Pour cela, il serait primordial d’œuvrer pour :
- La suppression du système des autorisations soumises à une institution politique (daïra, wilaya…), ce qui ouvre la porte à toutes les dérives et abus de pouvoir ;
- La restauration du régime déclaratif. Une demande à un organisme culturel ou autre peut suffire pour mener son activité, de quelque nature que ce soit ;
- Le respect de l’autonomie des associations et l’arrêt du chantage administratif et financier ;
- L’arrêt des pressions et intimidations exercées par les services de sécurité sur les associations et les responsables des organismes culturels ou autres ;
- L’ouverture des établissements culturels aux associations sans aucune restriction ;
- L’ouverture de la salle des conférences de la nouvelle bibliothèque de wilaya aux associations culturelles. Elle n’est réservée jusque-là qu’aux autorités ;
- L’ouverture des bibliothèques 7 jours/7 et 24 h/24 pour favoriser la lecture ;
- L’abrogation de la loi de janvier 2012 sur les associations ;- Création d’un comité contre la censure.
Café littéraire de Bejaïa
Le 14 août 2017
Pour un rassemblement citoyen pour l'abolition du systèmes des autorisations et le respect des libertés
Le rassemblement citoyen prévu le jeudi 17 août 2017 à 17h00 devant le TRB pour dénoncer l’obligation d’obtenir une autorisation préalable de la wilaya pour permettre à Saïd Sadi de tenir son café littéraire sur son livre, Chérif Kheddam, le chemin du devoir, doit constituer une grande réponse de tout ceux qui refusent de courber l’échine devant la volonté du pouvoir de nous priver de nos libertés démocratiques.
Aucune femme libre, aucun homme libre, ne doit accepter de continuer à vivre sous le diktat des lois injustes, restrictives, outrageant profondément notre dignité. Cela fait des lustres depuis que les autorités veulent nous contraindre par la peur et la répression de céder sur nos libertés. En nous imposant de quémander une autorisation pour s’exprimer, le pouvoir veut nous apprendre à emprunter les chemins de la soumission et nous y complaire à jamais en devenant des complices indirects de la politique de domestication de la société.
De quel droit divin revient-il aux autorités de décider si un écrivain, un poète, un artiste, un scientifique, un élu, un politique, doit s’exprimer ou non ? Pourquoi ce désir forcené de vouloir castrer les intellectuels, les créateurs et les acteurs associatifs ? Pourquoi cette négation de ce qui est fondamental chez l’individu : la liberté et la dignité ?
Il y a bien sûr une volonté manifeste, outrancière chez les autorités de domestiquer la société en privant son élite intellectuelle de son pouvoir d’expression, selon les termes de Kateb Yacine. C’est pourquoi abdiquer devant ces abus de pouvoir serait mortel pour nous. Déjà, de nombreuses associations indépendantes ont arrêté d’activer en raison de ces nombreux obstacles, tandis que celles activant sous la bannière des autorités locales continuent de bénéficier de toutes les faveurs et largesses possibles. Nous ne devons plus admettre cela.
Il nous faudra agir sans tarder et de façon unitaire pour parvenir à faire respecter nos droits, et tous nos droits, afin de rendre à notre société son dynamisme culturel qu’elle aura mérité d’avoir. Pour cela, il serait primordial d’œuvrer pour :
- La suppression du système des autorisations soumises à une institution politique (daïra, wilaya…), ce qui ouvre la porte à toutes les dérives et abus de pouvoir ;
- La restauration du régime déclaratif. Une demande à un organisme culturel ou autre peut suffire pour mener son activité, de quelque nature que ce soit ;
- Le respect de l’autonomie des associations et l’arrêt du chantage administratif et financier ;
- L’arrêt des pressions et intimidations exercées par les services de sécurité sur les associations et les responsables des organismes culturels ou autres ;
- L’ouverture des établissements culturels aux associations sans aucune restriction ;
- L’ouverture de la salle des conférences de la nouvelle bibliothèque de wilaya aux associations culturelles. Elle n’est réservée jusque-là qu’aux autorités ;
- L’ouverture des bibliothèques 7 jours/7 et 24 h/24 pour favoriser la lecture ;
- L’abrogation de la loi de janvier 2012 sur les associations ;- Création d’un comité contre la censure.
Café littéraire de Bejaïa
Le 14 août 2017
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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