Rassemblement devant l’ambassade d’Algérie à Montréal pour dénoncer les interdictions de conférences à Aokas samedi 29 juillet 2017

Djemila Benhabib
28 juillet, 16:23 ·

#Algérie: la censure est l'arme des faibles. Des très faibles même. Les échanges et les rencontres sont la vocation de ceux qui s'adressent à l'intelligence et ne craignent aucunement la confrontation des idées.
Le café littéraire de Aokas a choisi la voie de la littérature pour sonder notre humanité. Le pouvoir algérien s'entête à le brimer et à le censurer. Il sort, à chaque fois, le bâton contre les amoureux des livres. C'est assez! C'est insupportable!
Vous aurez compris, il y a ceux qui veulent réduire la société au silence et ceux qui se battent pour que les paroles plurielles circulent et les idées contradictoires s'entrechoquent. Je suis de ces derniers. Une société forte ne craint jamais la parole libre. Le café littéraire de Aokas est l'honneur de l'Algérie. Il renoue avec la tradition du débat démocratique porté par d'incroyables figures: Mammeri, Kateb, Djaout et Alloula pour ne citer que ceux-là. Tant d'Algériennes et d'Algériens sont morts pour le courage de dire et d'exister. Qui donc connait mieux qu'eux le prix à payer pour la liberté?
Je soutiens de toutes mes forces le café littéraire de Aokas. Je serai présente au rassemblement de demain, à Montréal, initié par le Carrefour littéraire de Montréal.
Venez soutenir la liberté d'expression!
Lieu: Devant le consulat général d'Algérie.
Heure: 10h
via Ali Kaidi (Veuillez contacter Ali Kaidi pour en savoir plus sur cette initiative)

Djemila Benhabib
28 juillet, 16:23 ·

#Algérie: la censure est l'arme des faibles. Des très faibles même. Les échanges et les rencontres sont la vocation de ceux qui s'adressent à l'intelligence et ne craignent aucunement la confrontation des idées.
Le café littéraire de Aokas a choisi la voie de la littérature pour sonder notre humanité. Le pouvoir algérien s'entête à le brimer et à le censurer. Il sort, à chaque fois, le bâton contre les amoureux des livres. C'est assez! C'est insupportable!
Vous aurez compris, il y a ceux qui veulent réduire la société au silence et ceux qui se battent pour que les paroles plurielles circulent et les idées contradictoires s'entrechoquent. Je suis de ces derniers. Une société forte ne craint jamais la parole libre. Le café littéraire de Aokas est l'honneur de l'Algérie. Il renoue avec la tradition du débat démocratique porté par d'incroyables figures: Mammeri, Kateb, Djaout et Alloula pour ne citer que ceux-là. Tant d'Algériennes et d'Algériens sont morts pour le courage de dire et d'exister. Qui donc connait mieux qu'eux le prix à payer pour la liberté?
Je soutiens de toutes mes forces le café littéraire de Aokas. Je serai présente au rassemblement de demain, à Montréal, initié par le Carrefour littéraire de Montréal.
Venez soutenir la liberté d'expression!
Lieu: Devant le consulat général d'Algérie.
Heure: 10h
via Ali Kaidi (Veuillez contacter Ali Kaidi pour en savoir plus sur cette initiative)

Ali Kaidi



Tous ensembles avec la société civile d'Aokas pour la liberté d'expression. Laissez-nous lire, laissez-nous parler, laissez -nous vivre, laissez-nous vous dire tout haut ce que nous pensons de vous tout bas. Tous ensembles la main dans la main pour sauvegarder le peu d’espaces de liberté que le régime autoritaire nous a laissés et essayer de libérer d'autres espaces. Il faut qu'à partir du 29 juillet d'autres espaces pour l'expression libre et le débat démocratique soient arrachés. De plus en plus ces espaces se multiplieront, le régime autoritaire perdra pied et son idéologie et discours seront moins audibles et moins convaincants. Faisons du 29 juillet une victoire contre la censure et une occasion pour renouer avec le processus de libération amorcé par la société la fin des années 1980 et interrompu brutalement par un régime autoritaire.

Un petit échange avec mon ami Said Guerfi pendant notre groupement près du consulat d'Algérie à Montréal pour soutenir le Café littéraire d'Aokas et dénoncer la répression de l'État algérien contre le livre et les libertés démocratiques en général. Je tiens à l'occasion à saluer et à remercier tous les amis(es) qui ont contribué à la réussite de cette action ne serait-ce que symbolique pour soutenir cette ville, Aokas, la mienne, qui est en face de se faire connaitre dans le monde entier grâce au livre, qui est surtout en train de réveiller de leur sommeil et de leur indifférence bien des gens. Oui, le livre, comme le pain et l'eau, nourrissent et, mieux quelquefois, rassasient de lumières, ouvrent les belles routes qui mènent vers des lendemains enchanteurs. Merci à tous et à toutes!

https://onedrive.live.com/?authkey=%21AE2n6ODInfeWkXM&cid=9F8CDBCD483F7CB2&id=9F8CDBCD483F7CB2%2115044&parId=9F8CDBCD483F7CB2%212630&o=OneUp

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