CAFÉ LITTÉRAIRE D’AOKAS PRESSIONS ADMINISTRATIVES SCANDALEUSES
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CAFÉ LITTÉRAIRE D’AOKAS PRESSIONS ADMINISTRATIVES SCANDALEUSES
CAFÉ LITTÉRAIRE D’AOKAS
PRESSIONS ADMINISTRATIVES SCANDALEUSES
Une fois de plus, une fois de trop, le café littéraire d’Aokas a essuyé une fin de non-recevoir de la daïra pour organiser une conférence-débat - autour du roman « Mon chemin de terre » de l’écrivain et photographe Armand Vial - prévue le samedi 8 juillet 2017 à 14 h au centre culturel Rahmani d'Aokas.
Depuis le mois de janvier 2017, pas moins de six hommes et femmes de culture ont été interdits de conférences. À savoir,
- Larabi Yahioun, enseignant et écrivain : « La Langue kabyle dans la littérature et la science »
- Benhaimi Loubna : thème « Les mythes fondateurs des sociétés »
- Hebbache Yacine, écrivain : « Matoub Lounès : le chemin de la légende »
- Younès Adli, chercheur, linguiste et anthropologue : « La pensée kabyle »
- Renia Aouadene, écrivaine et Farida Boualit, universitaire : Hommage à Nabil Farès…
Pourtant, ces rendez-vous littéraire et scientifique sont publics et les thèmes proposés connus de tous. Si les pouvoirs publics y sont opposés, pourquoi ne viennent-ils pas apporter la contradiction à l’orateur et de ce fait le confondre ? Or, pour cela, il faudrait avoir la capacité intellectuelle requise pour participer aux débats, ce qui, vraisemblablement, fait défaut à ces censeurs impitoyables et injustes.
Les membres de l’association « Azday adelsan n Weqqas », organisatrice de ces rencontres culturelles, pensent que les autorités ont un but inavoué : mettre fin aux activités du café littéraire d’Aokas dont la notoriété ne cesse de s’accroître à la pleine satisfaction des amoureux du savoir et de la connaissance. L’agenda de ladite association est d’ailleurs bien rempli.
Ces actions de censure d’un autre âge ne sont pas, assurément, pour encourager le développement du champ culturel de notre pays déjà mis à mal par l’insuffisance de productions littéraires et, justement, de débats incitant à la création multidisciplinaire.
C'est à n'y rien comprendre ! Comment peut-on être ainsi contre la culture, c'est-à-dire l'instruction, l'éducation, la réflexion et tutti quanti ?
Et si, au moins, on justifiait cet interdit, on pourrait l'entendre ; or, l’ouïe ne perçoit que le non sans nom émis par un prête-nom.
Où va l'Algérie ? Quelqu'un nous a prévenus et a payé de sa vie cet avertissement.
L'avis court toujours. Mais il semble que l'arrivée est hors d'atteinte à cause de l'art rivé...
Or, les animateurs des associations culturelles concernées ne comptent pas se laisser abuser indéfiniment, car ces interdictions ne sont aucunement rationnelles puisqu’elles touchent à l’intégrité des femmes et des hommes qui prônent la promotion de la culture et le talent créateur…
Lem
PRESSIONS ADMINISTRATIVES SCANDALEUSES
Une fois de plus, une fois de trop, le café littéraire d’Aokas a essuyé une fin de non-recevoir de la daïra pour organiser une conférence-débat - autour du roman « Mon chemin de terre » de l’écrivain et photographe Armand Vial - prévue le samedi 8 juillet 2017 à 14 h au centre culturel Rahmani d'Aokas.
Depuis le mois de janvier 2017, pas moins de six hommes et femmes de culture ont été interdits de conférences. À savoir,
- Larabi Yahioun, enseignant et écrivain : « La Langue kabyle dans la littérature et la science »
- Benhaimi Loubna : thème « Les mythes fondateurs des sociétés »
- Hebbache Yacine, écrivain : « Matoub Lounès : le chemin de la légende »
- Younès Adli, chercheur, linguiste et anthropologue : « La pensée kabyle »
- Renia Aouadene, écrivaine et Farida Boualit, universitaire : Hommage à Nabil Farès…
Pourtant, ces rendez-vous littéraire et scientifique sont publics et les thèmes proposés connus de tous. Si les pouvoirs publics y sont opposés, pourquoi ne viennent-ils pas apporter la contradiction à l’orateur et de ce fait le confondre ? Or, pour cela, il faudrait avoir la capacité intellectuelle requise pour participer aux débats, ce qui, vraisemblablement, fait défaut à ces censeurs impitoyables et injustes.
Les membres de l’association « Azday adelsan n Weqqas », organisatrice de ces rencontres culturelles, pensent que les autorités ont un but inavoué : mettre fin aux activités du café littéraire d’Aokas dont la notoriété ne cesse de s’accroître à la pleine satisfaction des amoureux du savoir et de la connaissance. L’agenda de ladite association est d’ailleurs bien rempli.
Ces actions de censure d’un autre âge ne sont pas, assurément, pour encourager le développement du champ culturel de notre pays déjà mis à mal par l’insuffisance de productions littéraires et, justement, de débats incitant à la création multidisciplinaire.
C'est à n'y rien comprendre ! Comment peut-on être ainsi contre la culture, c'est-à-dire l'instruction, l'éducation, la réflexion et tutti quanti ?
Et si, au moins, on justifiait cet interdit, on pourrait l'entendre ; or, l’ouïe ne perçoit que le non sans nom émis par un prête-nom.
Où va l'Algérie ? Quelqu'un nous a prévenus et a payé de sa vie cet avertissement.
L'avis court toujours. Mais il semble que l'arrivée est hors d'atteinte à cause de l'art rivé...
Or, les animateurs des associations culturelles concernées ne comptent pas se laisser abuser indéfiniment, car ces interdictions ne sont aucunement rationnelles puisqu’elles touchent à l’intégrité des femmes et des hommes qui prônent la promotion de la culture et le talent créateur…
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