Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
Le plus beau des cafés littéraires en Algérie se tient au Titanic ou le requin d'Aokas lutte contre le désert que nous invente le régime algérien.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
LE PARADOXE DU FIGUIER DES BORDS DE CHEMINS
Dans UN PASSAGER DE L'OCCIDENT ( Le Seuil, 1971), ou en américain A PASSENGER FROM THE WEST,(U. New Orleans Press, 2010) Nabile Farès développe l'idée de l'Algérie et de la kabylité qui se mangent l'une l'autre dans le contexte politique de la définition officielle fallacieuse de la nation. On ne peut être kabyle et algérien tel que le veut le régime et nous vivons présentement l'exacerbation des contradictions de la vaseuse doxa de l'Algérie officielle.
Dans UN PASSAGER DE L'OCCIDENT ( Le Seuil, 1971), ou en américain A PASSENGER FROM THE WEST,(U. New Orleans Press, 2010) Nabile Farès développe l'idée de l'Algérie et de la kabylité qui se mangent l'une l'autre dans le contexte politique de la définition officielle fallacieuse de la nation. On ne peut être kabyle et algérien tel que le veut le régime et nous vivons présentement l'exacerbation des contradictions de la vaseuse doxa de l'Algérie officielle.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
SI MOHAND OU MHAND VEILLE SUR NOUS
Il ne croient pas si bien dire. 16 avril journée de la science ou du savoir pour que les 364 jours autres plus un quart et des poussières soient des jours de l'ignorance.
Yom Kippour sera le jour où Benbadis sera vraiment mort sous nos latitudes.
Le 16 avril étant aussi le jour du décès de Jean El-Mouhouv Amrouche, nous fêterons sa naissance. Un clou en chassera un autre et la rivière en sève nourricière reprendra son lit fécond.
La mort n'a pas d'énergie et le désespoir qu'ils sèment sera balayé.
Il n'y a pas d'énergie dans le désespoir et la mort d'un peuple est toujours absurde. Sauf que lorsqu'on est vivant depuis avant les autres et que ces autres ont tout fait pour nous tuer, nous sommes immortels. 5000 ans de résistances ont fabriqué un peuple de highlanders auxquels il faut juste accorder les violons et donner le la.
Il ne croient pas si bien dire. 16 avril journée de la science ou du savoir pour que les 364 jours autres plus un quart et des poussières soient des jours de l'ignorance.
Yom Kippour sera le jour où Benbadis sera vraiment mort sous nos latitudes.
Le 16 avril étant aussi le jour du décès de Jean El-Mouhouv Amrouche, nous fêterons sa naissance. Un clou en chassera un autre et la rivière en sève nourricière reprendra son lit fécond.
La mort n'a pas d'énergie et le désespoir qu'ils sèment sera balayé.
Il n'y a pas d'énergie dans le désespoir et la mort d'un peuple est toujours absurde. Sauf que lorsqu'on est vivant depuis avant les autres et que ces autres ont tout fait pour nous tuer, nous sommes immortels. 5000 ans de résistances ont fabriqué un peuple de highlanders auxquels il faut juste accorder les violons et donner le la.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
IMMA TADRART VEILLE SUR NOUS
Intéressons-nous à Nabile Farès, il est immense et il a quelque chose de nous à nous dire. Maintenant qu'il n'est plus là, lisons son ouvre et étudions-la, peut-être que que nous y trouverons des réponses et des pistes de sortie de l'obscurité qui nous cloue au sol.
Nabile Farès est immense par les chantiers qu'il a abordé sur lui et sur nous puisqu'il est des nôtres.
Il a passé sa vie à réfléchir très en profondeur sur nous et nous a légué une oeuvre immense à lire attentivement et à comprendre pour s'émanciper du plomb dans les ailes qui nous empêche de s'élever à la hauteur du potentiel qui est en nous.
Nabile Farès est philosophe, psychanalyste, sociologue et anthropologue de très haut niveau. Il a compris et dit ce que nous sommes un à un et tous ensemble réunis.
Intéressons-nous à Nabile Farès, il est immense et il a quelque chose de nous à nous dire. Maintenant qu'il n'est plus là, lisons son ouvre et étudions-la, peut-être que que nous y trouverons des réponses et des pistes de sortie de l'obscurité qui nous cloue au sol.
Nabile Farès est immense par les chantiers qu'il a abordé sur lui et sur nous puisqu'il est des nôtres.
Il a passé sa vie à réfléchir très en profondeur sur nous et nous a légué une oeuvre immense à lire attentivement et à comprendre pour s'émanciper du plomb dans les ailes qui nous empêche de s'élever à la hauteur du potentiel qui est en nous.
Nabile Farès est philosophe, psychanalyste, sociologue et anthropologue de très haut niveau. Il a compris et dit ce que nous sommes un à un et tous ensemble réunis.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
Rachid Oulbsir nous avons passé un bel après midi !
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: Le plus beau des cafés littéraires en Algérie s'est tenu au Titanic avec Renia Aouadene 15 Avril 2017
Rénia Aouadène
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
Aokas se soulève … ouvrez les yeux !
Rénia Aouadène – enseignante et écrivaine
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
Aokas se soulève … ouvrez les yeux !
Rénia Aouadène – enseignante et écrivaine
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Azul- Nombre de messages : 29959
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