hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
Les autorités de ce pays s'acharnent avec une incroyable violence à faire disparaitre le café littéraire d'Aokas. Le samedi 15 Avril 2017 l'hommage à l'illustre écrivain Nabile Fares est interdit pour un fallacieux argument.." la proximité de la bibliothèque municipale qui est supposée accueillir cet événement culturel du centre culturel d'Aokas réquisitionné pour la campagne électorale"... Aucun parti politique ni une listes indépendante n'a sollicité encore le centre culturel d'Aokas...
Voilà un autre coup dur contre la culture à Aokas... On est tristes...
La conférence de Renia Aouadene a eu lieu malgré tout au niveau du café "Titanic" a quelques encablures du centre culturel d'Aokas...
Les forces vives de ce point doivent s’élever pour contester ces interdictions répétitives des conférences à Aokas et ailleurs en kabylie...
VIVE LA CULTURE...
Voilà un autre coup dur contre la culture à Aokas... On est tristes...
La conférence de Renia Aouadene a eu lieu malgré tout au niveau du café "Titanic" a quelques encablures du centre culturel d'Aokas...
Les forces vives de ce point doivent s’élever pour contester ces interdictions répétitives des conférences à Aokas et ailleurs en kabylie...
VIVE LA CULTURE...
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
C'est la racine qui détermine l'arbre, et non l'inverse... Lem
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
SI MOHAND OU MHAND VEILLE SUR NOUS
Il ne croient pas si bien dire. 16 avril journée de la science ou du savoir pour que les 364 jours autres plus un quart et des poussières soient des jours de l'ignorance.
Yom Kippour sera le jour où Benbadis sera vraiment mort sous nos latitudes.
Le 16 avril étant aussi le jour du décès de Jean El-Mouhouv Amrouche, nous fêterons sa naissance. Un clou en chassera un autre et la rivière en sève nourricière reprendra son lit fécond.
La mort n'a pas d'énergie et le désespoir qu'ils sèment sera balayé.
Il n'y a pas d'énergie dans le désespoir et la mort d'un peuple est toujours absurde. Sauf que lorsqu'on est vivant depuis avant les autres et que ces autres ont tout fait pour nous tuer, nous sommes immortels. 5000 ans de résistances ont fabriqué un peuple de highlanders auxquels il faut juste accorder les violons et donner le la.
Fatah Bouhmila
Il ne croient pas si bien dire. 16 avril journée de la science ou du savoir pour que les 364 jours autres plus un quart et des poussières soient des jours de l'ignorance.
Yom Kippour sera le jour où Benbadis sera vraiment mort sous nos latitudes.
Le 16 avril étant aussi le jour du décès de Jean El-Mouhouv Amrouche, nous fêterons sa naissance. Un clou en chassera un autre et la rivière en sève nourricière reprendra son lit fécond.
La mort n'a pas d'énergie et le désespoir qu'ils sèment sera balayé.
Il n'y a pas d'énergie dans le désespoir et la mort d'un peuple est toujours absurde. Sauf que lorsqu'on est vivant depuis avant les autres et que ces autres ont tout fait pour nous tuer, nous sommes immortels. 5000 ans de résistances ont fabriqué un peuple de highlanders auxquels il faut juste accorder les violons et donner le la.
Fatah Bouhmila
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
Culture : Café littéraire d’Aokas
L’interdiction de trop ?
L’interdiction de trop ?
Le café littéraire d’Aokas vient d’être interdit par les autorités pour la deuxième fois. L’hommage à l’écrivain Nabile Farès, prévu samedi, n’a pu en effet avoir lieu, faute d’autorisation délivrée par la daïra.
Les organisateurs et membres de l’association Azday adelsan évoquent «un acharnement des autorités pour faire disparaître le café littéraire d’Aokas». Et pour cause, une rencontre en hommage au romancier Nabile Farès prévue le samedi 15 avril à la Bibliothèque municipale et animée par l’écrivaine Renia Aouadene et l’universitaire Farida Boualit a été tout bonnement interdite par les services de la daïra. Un communiqué de l’association indique que les autorités ont prétexté la proximité du lieu de la conférence avec le Centre culturel d’Aokas réquisitionné pour la tenue des meetings de la campagne électorale. Or, l’argument ne semble convaincre personne et les organisateurs précisent qu’aucun parti politique ni liste indépendante n’a encore sollicité le centre culturel. Et de dénoncer «un autre coup dur porté à la culture». Mais, décidés à ne pas plier devant une décision considérée comme arbitraire, les membres de l’association et les personnes venues assister à la rencontre, se sont regroupés dans une cafétéria du quartier pour y tenir la conférence malgré tout.
Pour rappel, le 4 mars dernier, une conférence de l’anthropologue Younès Adli prévue au Centre culturel d’Aokas a été empêchée par la police malgré une autorisation délivrée par l’APC de la ville. Cet acte de censure sera le premier d’une longue liste en Kabylie où des conférences et ventes-dédicaces ont été interdites par les autorités notamment une rencontre avec Kamel Daoud annoncée le 18 mars à Bouzguène. D’aucuns voient dans ces pratiques que l’on croyait révolues un signe alarmant sur l’avenir des libertés d’expression et de création en Algérie d’autant que la littérature et le livre en général n’ont jamais attiré autant la suspicion des autorités qui semblent aujourd’hui décidées à contrôler, voire verrouiller, le champ du débat et des échanges intellectuels indépendants.
En tout cas, les acteurs culturels et associatifs de Kabylie ne comptent pas l’entendre de cette oreille et tout porte à croire que ces interdictions ne font que décupler leur volonté de préserver le peu d’espaces libres qui restent à la culture et aux arts dans la région.
Les organisateurs et membres de l’association Azday adelsan évoquent «un acharnement des autorités pour faire disparaître le café littéraire d’Aokas». Et pour cause, une rencontre en hommage au romancier Nabile Farès prévue le samedi 15 avril à la Bibliothèque municipale et animée par l’écrivaine Renia Aouadene et l’universitaire Farida Boualit a été tout bonnement interdite par les services de la daïra. Un communiqué de l’association indique que les autorités ont prétexté la proximité du lieu de la conférence avec le Centre culturel d’Aokas réquisitionné pour la tenue des meetings de la campagne électorale. Or, l’argument ne semble convaincre personne et les organisateurs précisent qu’aucun parti politique ni liste indépendante n’a encore sollicité le centre culturel. Et de dénoncer «un autre coup dur porté à la culture». Mais, décidés à ne pas plier devant une décision considérée comme arbitraire, les membres de l’association et les personnes venues assister à la rencontre, se sont regroupés dans une cafétéria du quartier pour y tenir la conférence malgré tout.
Pour rappel, le 4 mars dernier, une conférence de l’anthropologue Younès Adli prévue au Centre culturel d’Aokas a été empêchée par la police malgré une autorisation délivrée par l’APC de la ville. Cet acte de censure sera le premier d’une longue liste en Kabylie où des conférences et ventes-dédicaces ont été interdites par les autorités notamment une rencontre avec Kamel Daoud annoncée le 18 mars à Bouzguène. D’aucuns voient dans ces pratiques que l’on croyait révolues un signe alarmant sur l’avenir des libertés d’expression et de création en Algérie d’autant que la littérature et le livre en général n’ont jamais attiré autant la suspicion des autorités qui semblent aujourd’hui décidées à contrôler, voire verrouiller, le champ du débat et des échanges intellectuels indépendants.
En tout cas, les acteurs culturels et associatifs de Kabylie ne comptent pas l’entendre de cette oreille et tout porte à croire que ces interdictions ne font que décupler leur volonté de préserver le peu d’espaces libres qui restent à la culture et aux arts dans la région.
S. H.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2017/04/17/article.php?sid=212387&cid=16
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
Persécuté par le pouvoir : Le café littéraire d’Aokas élit domicile dans un…café maure
VGAYET (Tamurt) – En Kabylie en général et à Aokas en particulier, le pouvoir ne cesse de provoquer la population en refusant, depuis le début de l’année, d’autoriser la tenue de conférences ni au centre culturel ni à la bibliothèque communale. Ceci coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle chef de daïra, pourtant kabyle, qui tente d’être ce qu’elle ne peut pas être.
Le café littéraire de la localité qui multiplie les rencontres culturelles tant avec les écrivains, les linguistes que les anthropologues, dérange le pouvoir au point où on invoque, à chaque fois des subterfuges pour justifier le refus de tenue de ces conférences mais tout en évitant d’accuser réception des demandes d’autorisations. Ce dont ne comprennent pas les membres de l’association Azday Adelsen n’Weqqas qui sont convaincus que ce refus d’apposer le cachet des services de la daïra sur le double de la demande émise par leurs soins prouve que ces derniers évitent d’être en violation, avérée et avec preuve, de la loi relative aux autorisations accordées par l’administration pour ce genre d’événements.
Pourtant, ces refus dont le dernier en date est celui du samedi passé alors qu’un hommage devait être rendu par les universitaires Aouadene et Boualit au romancier Nabile Fares, n’ont pas empêché les organisateurs et le public de prendre place dans un café maure, situé pas très loin du centre cultuel, pour débattre comme ils étaient au niveau de la salle des conférences du centre cultuel ou de la bibliothèque communale où ils avaient l’habitude d’organiser ces rencontres culturelles.
Amaynut pour Tamurt
http://www.tamurt.info/persecute-pouvoir-cafe-litteraire-daokas-elit-domicile-uncafe-maure/
VGAYET (Tamurt) – En Kabylie en général et à Aokas en particulier, le pouvoir ne cesse de provoquer la population en refusant, depuis le début de l’année, d’autoriser la tenue de conférences ni au centre culturel ni à la bibliothèque communale. Ceci coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle chef de daïra, pourtant kabyle, qui tente d’être ce qu’elle ne peut pas être.
Le café littéraire de la localité qui multiplie les rencontres culturelles tant avec les écrivains, les linguistes que les anthropologues, dérange le pouvoir au point où on invoque, à chaque fois des subterfuges pour justifier le refus de tenue de ces conférences mais tout en évitant d’accuser réception des demandes d’autorisations. Ce dont ne comprennent pas les membres de l’association Azday Adelsen n’Weqqas qui sont convaincus que ce refus d’apposer le cachet des services de la daïra sur le double de la demande émise par leurs soins prouve que ces derniers évitent d’être en violation, avérée et avec preuve, de la loi relative aux autorisations accordées par l’administration pour ce genre d’événements.
Pourtant, ces refus dont le dernier en date est celui du samedi passé alors qu’un hommage devait être rendu par les universitaires Aouadene et Boualit au romancier Nabile Fares, n’ont pas empêché les organisateurs et le public de prendre place dans un café maure, situé pas très loin du centre cultuel, pour débattre comme ils étaient au niveau de la salle des conférences du centre cultuel ou de la bibliothèque communale où ils avaient l’habitude d’organiser ces rencontres culturelles.
Amaynut pour Tamurt
http://www.tamurt.info/persecute-pouvoir-cafe-litteraire-daokas-elit-domicile-uncafe-maure/
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
Rénia Aouadène
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
Aokas se soulève … ouvrez les yeux !
Rénia Aouadène – enseignante et écrivaine
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
Aokas se soulève … ouvrez les yeux !
Rénia Aouadène – enseignante et écrivaine
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Re: hommage à Nabile Farès à Aokas le samedi 15 Avril 2017
Rénia Aouadène
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
Aokas se soulève … ouvrez les yeux !
Rénia Aouadène – enseignante et écrivaine
Silence ! Aokas se réveille !
Samedi à Aokas s’est jouée une pièce de théâtre où les bouffons du Roi ont utilisé la matraque afin d’agresser les amoureux de la littérature et détruire un lieu , le Centre culturel Rahmani Slimane devenu un symbole de partage du Savoir au fil des années et des nombreuses rencontres programmées avec peu de moyens (et j’insiste) mais une volonté indéfectible et inébranlable de permettre que se développent et se partagent les objets de recherche et d’études transmises par chacun des intervenants
J’ai fait plusieurs conférences avec nos amis d’Aokas car c’est ma région d’origine et surtout j’y ai trouvé un public avide de Savoir et une dynamique propre aux rencontres littéraires dignes de ce nom où on ne se congratule pas , persuadés qu’on est une élite ( et c’est ma réponse à certains détracteurs sur les réseaux).
Rendre hommage à des écrivains, des intellectuels ayant participé à la construction culturelle de ce pays -serait-il un délit ?
Présenter ses publications et vouloir amener un public à la lecture et à la découverte d’œuvres qui ne bénéficient pas de publicité ou de distribution- est-ce un délit ?
Mettre en lumière des hommes et des femmes qui font partie de l’histoire de ce pays – est-ce un délit ?
Faire des recherches mettant en exergue les cultures dont sont issues notre peuple – est-ce un délit ?
N’est-ce pas là, le rôle des animateurs culturels de la société civile dans un pays qui se voudrait fier et libre de former sa jeunesse et de l’extraire de l’obscurantisme dominant qui sévit un peu partout, ici ou ailleurs et qui se rapproche à pas de géants dans nos contrées ?
Aokas et ses habitants ont osé ! Ils ont franchi le pas, celui de manifester dans la rue et hurler qu’il est temps de libérer la parole et de poser les véritables problèmes qui touchent la société algérienne et en particulier la Kabylie. Mais n’est-ce pas en fait ce « déni d’identité », ce rejet de la culture amazighe qui provoque tant de ire dans les hauteurs d’Alger ?
N’est-ce pas en fait Aokas et les intellectuels dont elle a accouchés ou qu’elle reçoit qui attisent autant le feu sur le brasier de l’ignorance ?
Non ce ne sont pas seulement nos convictions ou supposées alliances politiques qui dérangent les chiens de garde sinon le débat que provoquent nos écrits parce qu’ils appellent à la réflexion, à l’analyse ou à la prise de conscience que les lieux de transmissions du savoir sont devenus au fil des années des distributeurs de diplômes dont la valeur devient discutables car de moins en moins reconnus.
Dans un état de droit, respectueux de sa jeunesse il serait inadmissible d’interdire à des auteurs de s’exprimer dans une dynamique de construction collective. Dans un état de droit, on ne jetterait pas l’anathème en ciblant des individus car menaçant un supposé équilibre retrouvé après des années noires ?
Aokas perturbe, dérange, empêche les technocrates ou autocrates de dormir ! Et pourtant en utilisant une telle violence, Aokas unit, rassemble et devient une ville vers qui tous les regards sont dirigés !
Pensez-vous que le désir, la volonté de Savoir puisse être effacée d’un coup de matraque ? Certains l’ont tenté et cru, ils ont fini aux oubliettes ! D’autres encore, il y a longtemps ont tenté d’asservir, c’était sans compter sur la disparition de la peur qui n’est que la conséquence d’un trop plein de colère et de révolte.
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