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Contribution/ Par B. Tazaghart : à propos de l’interdiction de la conférence d’Aokas

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Message  laic-aokas Dim 19 Mar - 19:29

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Contribution/ Par B. Tazaghart : à propos de l’interdiction de la conférence d’Aokas Affiche-de-la-conf%C3%A9rence-interditeAffiche de la conférence interdite.

L’interdiction de la conférence d’Aokas, ou le déséquilibre flagrant des pouvoirs
Par Brahim Tazaghart*
L’interdiction de la conférence de Younes Adli le 04 mars 2017 par le commissaire de la police de la ville d’Aokas est un acte gravissime.
Cette interdiction qui ne s’appuie sur aucune décision légale pose, autre le problème de la liberté d’expression, celui du fonctionnement de l’Etat d’un côté et des répliques appropriées pour mettre fin à cette offensive contre les libertés d’un autre côté.
Quel pouvoir pour le P/APC
Pour mieux saisir la gravité de cet acte d’interdiction, il faut savoir que la conférence de M. Adli a été autorisée par le premier magistrat de la ville d’Aokas. Après cette autorisation du premier officier de la commune, il était attendu que la police assure la sécurité des animateurs, de assistance, comme celle du lieu du déroulement de la conférence.
Or, au lieu de faire ce travail comme le stipule la loi, la police a procédée à l’annulation de la décision de l’APC en empêchant la conférence.
Face à cette situation, des questions s’imposent :
– La police a-t-elle le droit d’empêcher une manifestation culturelle autorisée ?
– A-t-elle les prérogatives de se substituer au pouvoir du P/APC et d’annuler une décision qu’il a validé ?
– Pourquoi la police a-t-elle agit de la sorte et qui lui a donné l’ordre de le faire ?
Silence des élus
Si les réponses aux premières questions sont claires, tant la loi est suffisamment explicite à ce sujet, nous n’aurons jamais de réponses à la dernière question tant que le P/APC d’Aokas observe le silence et refuse de défendre ses prérogatives et son pouvoir.
Que l’association Azday soit seule à dénoncer cette interdiction, à justifier son action par sa nature strictement culturelle comme le souligne sa déclaration qui parle même de tentative de provocation, prouve que les autorités élues de la ville, comme celles de la wilaya, ne se sont pas mobilisées pour défendre leur espace de gouvernance.
Au silence du P/APC de la commune d’Aokas, le manque de réaction du P/APW – qui avait intervenu sans résultat pour permettre le déroulement de la conférence selon les propos de M. Adli à El Watan – pose lui aussi de sérieuses interrogations !
Il y’a, dans les faits, une acceptation du fait accompli, une incapacité à se battre pour assumer entièrement et sans nuance aucune le pouvoir que l’élu détient de la population qui avait votée pour lui.
Equilibre des pouvoirs
Devant cette interdiction arbitraire, il est légitime de se poser la question de l’intérêt d’élire des responsables qui s’avèrent ne disposer d’aucune autorité, ni pouvoir.
D’ailleurs, et comme pour renforcer cette appréhension, il faut observer qu’à ce jour, aucune réaction des élus n’a été enregistrée, qu’ils soient élus APC, APW, ou APN, au moment même ou pointe à l’horizon une course aux sièges d’une assemblée nationale totalement sous l’emprise de l’exécutif.
Comme j’ai affirmé plus haut, l’interdiction de la conférence d’Aokas pose le problème du fonctionnement des institutions de l’Etat, et en claire, de la répartition des pouvoirs entre les élus, l’administration et les services de sécurité.
C’est pour cette raison que je considère les répliques via des dénonciations médiatiques insuffisantes, car elles évacuent cette dimension essentielle du problème pour ne poser que celle de la liberté d’expression dans sa dimension abstraite.
A retenir comme conclusion, que tout cela se déroule au moment ou la justice qui doit départager les pouvoirs et assurer la réalité de l’équilibre est neutralisée, sinon, instrumentalisée.
* Auteur, éditeur et militant politique
laic-aokas
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Message  laic-aokas Dim 19 Mar - 19:29

http://observalgerie.com/actualite/contribution-brahim-tazaghart/
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Message  laic-aokas Dim 19 Mar - 19:31

En me creusant le sommet du crâne !
Législatives : Y a- t- il un parti politique, partant pour les législatives( ou pas, d'ailleurs), qui dénonce l'annulation en cascade des rencontres littéraires ?
Karim Akouche , Kamel Daoud, café littéraire d'Aokas , Café Littéraire de Bouzeguene, librairie Cheikh ...
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