Pendant que le savoir est traqué en Kabylie, l'obscurantisme est célébré en Algérie. KDirect - Actualité
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Pendant que le savoir est traqué en Kabylie, l'obscurantisme est célébré en Algérie. KDirect - Actualité
Pendant que le savoir est traqué en Kabylie, l'obscurantisme est célébré en Algérie
En pleine campagne de récupération du symbole Mammeri par le pouvoir algérien qui semblent mettre les bouchées doubles pour imprimer une algérianité systématique à tout ce qui est foncièrement kabyle, au point où, summum du ridicule, même les soi-disant syndicats et autres organisations de toutes sortes et pour la première fois dans l’histoire, sont mis à contribution, en se rabattant sur Tizi-Ouzou pour organiser leurs marches « nationales »; ce qui arrange aussi ces organisations qui savent pertinemment qu’en dehors de la Kabylie, même dans un totale dénuement et en croulant sous le poids de l’arbitraire, personne ne viendra marcher pour revendiquer quoi que ce soi. A défaut de mater la fibre révolutionnaire Kabyle, on tente de l’exploiter pour arracher des droits aux algériens qui, pendant ce temps, passent leur temps à diaboliser la Kabylie et à se soucier du sort de leurs frères du Moyen-Orient.
Ainsi et tout près de l’anniversaire de l’interdiction, par le même pouvoir algérien, de la conférence que devait animer Mouloud Mammeri à l’université de Tizi Ouzou, un certain 10 mars 1980, donnant ainsi le la à ce qui allait devenir le premier événement populaire et politique majeur dans l’histoire de la Kabylie contemporaine et des peuples amazighs, à savoir le printemps 1980 ; plus connu sous le vocable de « printemps berbère », plusieurs conférences viennent d’être interdites en Kabylie, en mobilisant des bataillons entiers de policiers, la plus récente et la plus emblématique étant celle portant sur « La pensée Kabyle » que devait animer le 04 mars dernier, à Aokas, le chercheur-écrivain-romancier et anthropologue, Younes Adli.
Les maires qui délivrent les autorisations sont ainsi réduit à leur juste valeur, à savoir, des sous-fifres de l'administration, avec la dignité d'un fonctionnaire en moins. Et pour cause, dans de pareilles situations et faisant écho à la suite qui fut réservée par la Kabylie à l'interdiction de la conférence de Mammeri, le minimum qu'un vrai "élu" qui, de surcroît, appartient à une soi-disant opposition, devrait faire pour sauver l'honneur, c'est de démissionner en entraînant avec lui ses pairs. Même si sa chapelle partisane est en déroute totale, un tel événement est de nature non seulement à préserver la dignité d'un élu authentique, mais aussi à créer un précédent politique à même de renverser le rapport de force et d'obliger la dictature à lâcher du lest. Cela est-il encore possible quand on connait la médiocrité et/ou la cupidité des maires d'aujourd'hui ?
Pendant ce temps et en pleine Journée internationale de la femme, pendant que le gouvernement algérien courtisait les femmes, sous une couverte médiatique impressionnante, en offrant à certaines d’entre elles des fleurs et des présents pour mieux faire oublier le poids ignoble et discriminatoire du code de la famille qui les condamne à la minorité perpétuelle, un "prêche" obscurantiste des plus dangereux est accueilli par l’enceinte d’une institution de l’Etat, la BN (bibliothèque nationale), au su et au vu de tous, bénéficiant même d’une couverture médiatique, notamment par les chaines de télévision et les journaux islamistes, le tout avec le consentement du pouvoir algérien et de ses services de "sécurité". Le thème de la dite "conférence" est, tenez-vous bien : « La mixité sexuelle à l’école est la cause N°1 de la violence scolaire » ! (Voir image ci-jointe et lire le compte-rendu de notre ami Mouloudj : http://www.liberte-algerie.com/actualite/violence-a-lecole-cest-la-faute-aux-femmes-265935 ). Une conférence qui est, en soi, une insulte à l’intelligence et qui n’est, au final, que la partie immergée de l’iceberg…
A l’approche du 37è anniversaire du printemps de Kabylie (20 avril) et de la mascarade des prochaines législatives algériennes, la machine répressive du régime algérien semble être mise en branle pour bâillonner la Kabylie et museler toute voix libre qui lui est propre et spécifique, le tout dans un silence assourdissant des droits-de-l’hommistes officiels, des "artistes" de basse-cour et autre élite des salons mais aussi de « l’opposition faite maison » trop occupée à rêvasser des quelques sièges de députation que leur offrira "gracieusement" le régime algérien, des sièges douillets et fort lucratifs, n’est-ce pas !
Allas DI TLELLI
09/08/2017
En pleine campagne de récupération du symbole Mammeri par le pouvoir algérien qui semblent mettre les bouchées doubles pour imprimer une algérianité systématique à tout ce qui est foncièrement kabyle, au point où, summum du ridicule, même les soi-disant syndicats et autres organisations de toutes sortes et pour la première fois dans l’histoire, sont mis à contribution, en se rabattant sur Tizi-Ouzou pour organiser leurs marches « nationales »; ce qui arrange aussi ces organisations qui savent pertinemment qu’en dehors de la Kabylie, même dans un totale dénuement et en croulant sous le poids de l’arbitraire, personne ne viendra marcher pour revendiquer quoi que ce soi. A défaut de mater la fibre révolutionnaire Kabyle, on tente de l’exploiter pour arracher des droits aux algériens qui, pendant ce temps, passent leur temps à diaboliser la Kabylie et à se soucier du sort de leurs frères du Moyen-Orient.
Ainsi et tout près de l’anniversaire de l’interdiction, par le même pouvoir algérien, de la conférence que devait animer Mouloud Mammeri à l’université de Tizi Ouzou, un certain 10 mars 1980, donnant ainsi le la à ce qui allait devenir le premier événement populaire et politique majeur dans l’histoire de la Kabylie contemporaine et des peuples amazighs, à savoir le printemps 1980 ; plus connu sous le vocable de « printemps berbère », plusieurs conférences viennent d’être interdites en Kabylie, en mobilisant des bataillons entiers de policiers, la plus récente et la plus emblématique étant celle portant sur « La pensée Kabyle » que devait animer le 04 mars dernier, à Aokas, le chercheur-écrivain-romancier et anthropologue, Younes Adli.
Les maires qui délivrent les autorisations sont ainsi réduit à leur juste valeur, à savoir, des sous-fifres de l'administration, avec la dignité d'un fonctionnaire en moins. Et pour cause, dans de pareilles situations et faisant écho à la suite qui fut réservée par la Kabylie à l'interdiction de la conférence de Mammeri, le minimum qu'un vrai "élu" qui, de surcroît, appartient à une soi-disant opposition, devrait faire pour sauver l'honneur, c'est de démissionner en entraînant avec lui ses pairs. Même si sa chapelle partisane est en déroute totale, un tel événement est de nature non seulement à préserver la dignité d'un élu authentique, mais aussi à créer un précédent politique à même de renverser le rapport de force et d'obliger la dictature à lâcher du lest. Cela est-il encore possible quand on connait la médiocrité et/ou la cupidité des maires d'aujourd'hui ?
Pendant ce temps et en pleine Journée internationale de la femme, pendant que le gouvernement algérien courtisait les femmes, sous une couverte médiatique impressionnante, en offrant à certaines d’entre elles des fleurs et des présents pour mieux faire oublier le poids ignoble et discriminatoire du code de la famille qui les condamne à la minorité perpétuelle, un "prêche" obscurantiste des plus dangereux est accueilli par l’enceinte d’une institution de l’Etat, la BN (bibliothèque nationale), au su et au vu de tous, bénéficiant même d’une couverture médiatique, notamment par les chaines de télévision et les journaux islamistes, le tout avec le consentement du pouvoir algérien et de ses services de "sécurité". Le thème de la dite "conférence" est, tenez-vous bien : « La mixité sexuelle à l’école est la cause N°1 de la violence scolaire » ! (Voir image ci-jointe et lire le compte-rendu de notre ami Mouloudj : http://www.liberte-algerie.com/actualite/violence-a-lecole-cest-la-faute-aux-femmes-265935 ). Une conférence qui est, en soi, une insulte à l’intelligence et qui n’est, au final, que la partie immergée de l’iceberg…
A l’approche du 37è anniversaire du printemps de Kabylie (20 avril) et de la mascarade des prochaines législatives algériennes, la machine répressive du régime algérien semble être mise en branle pour bâillonner la Kabylie et museler toute voix libre qui lui est propre et spécifique, le tout dans un silence assourdissant des droits-de-l’hommistes officiels, des "artistes" de basse-cour et autre élite des salons mais aussi de « l’opposition faite maison » trop occupée à rêvasser des quelques sièges de députation que leur offrira "gracieusement" le régime algérien, des sièges douillets et fort lucratifs, n’est-ce pas !
Allas DI TLELLI
09/08/2017
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Date d'inscription : 30/01/2009
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