Collectif citoyen d’Aokas Déclaration
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Collectif citoyen d’Aokas Déclaration
Collectif citoyen d’Aokas
Déclaration
Dans le cadre de ses activités habituelles et ordinaires, l’Association culturelle « AZDAY ADELSAN N WEQQAS » a invité l’anthropologue, linguiste et historien, Younes ADLI pour animer le périodique café-littéraire autour de son livre « La pensée kabyle ».
L’encadrement de l’association n’a pas, bien sûr, omis de demander une autorisation auprès du Président de l’APC d’Aokas pour cet événement culturel qui a été délivrée au préalable.
A notre grande surprise, le samedi 04 mars 2017, jour de la conférence, le Centre Culturel est assiégé par les forces de sécurité et l’accès bloqué. Aucune explication ni motif n’ont été fournis expressément. Sauf que l’attitude était formelle.
L’assistance nombreuse, consternée et déçue par cette démonstration de force de la police, a voulu improviser une marche pacifique vers l’autorité de Daira afin de connaitre les tenants et les aboutissants de cet état de fait. A son tour, cette action a été réprimée de façon musclée par les éléments en nombre considérable de la police.
Devant cette situation que nous considérons d’extrêmement grave, nous, collectif citoyen, dénonçons ces agissements d’interdiction injustifiée et injustifiable à la liberté d’expression. L’égard imprévisible et sélectif réservé par nos autorités administratives au savoir et à la culture est non seulement accablant, mais méprisant.
Donc, nous appelons l’ensemble des citoyens à demeurer jaloux de leurs droits et à défendre les libertés arrachées de haute lutte dans un cadre pacifique.
Soyons vigilants ! Vive la Liberté ! Vive la Culture !
Aokas, le 07/03/2017
Déclaration
Dans le cadre de ses activités habituelles et ordinaires, l’Association culturelle « AZDAY ADELSAN N WEQQAS » a invité l’anthropologue, linguiste et historien, Younes ADLI pour animer le périodique café-littéraire autour de son livre « La pensée kabyle ».
L’encadrement de l’association n’a pas, bien sûr, omis de demander une autorisation auprès du Président de l’APC d’Aokas pour cet événement culturel qui a été délivrée au préalable.
A notre grande surprise, le samedi 04 mars 2017, jour de la conférence, le Centre Culturel est assiégé par les forces de sécurité et l’accès bloqué. Aucune explication ni motif n’ont été fournis expressément. Sauf que l’attitude était formelle.
L’assistance nombreuse, consternée et déçue par cette démonstration de force de la police, a voulu improviser une marche pacifique vers l’autorité de Daira afin de connaitre les tenants et les aboutissants de cet état de fait. A son tour, cette action a été réprimée de façon musclée par les éléments en nombre considérable de la police.
Devant cette situation que nous considérons d’extrêmement grave, nous, collectif citoyen, dénonçons ces agissements d’interdiction injustifiée et injustifiable à la liberté d’expression. L’égard imprévisible et sélectif réservé par nos autorités administratives au savoir et à la culture est non seulement accablant, mais méprisant.
Donc, nous appelons l’ensemble des citoyens à demeurer jaloux de leurs droits et à défendre les libertés arrachées de haute lutte dans un cadre pacifique.
Soyons vigilants ! Vive la Liberté ! Vive la Culture !
Aokas, le 07/03/2017
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Re: Collectif citoyen d’Aokas Déclaration
Association culturelle
AZDAY ADELSAN N WEQQAS
Centre culturel RAHMANI SLIMANE Aokas
Déclaration
Suite à l’invitation de ADLI Younes, écrivain et Professeur universitaire, venu nous présenter son livre sur « la pensée kabyle », au travers d’une conférence organisée pour le 04 mars 2017 au centre culturel Rahmani Slimane d’Aokas, sous l’égide de Azday Adelsan n Weqqas. Et après obtention de l’autorisation de la salle délivrée par l’autorité communale (APC) ; ce 04 mars, quelle était notre surprise de voir le centre culturel encerclé par les services de sécurité...
Vers 13 heures, les travailleurs du centre étant autorisés à ouvrir le centre, et dès qu’ils avaient franchi le seuil du portail, voilà qu’ils se font interpelés par la police leur intimant l’ordre de quitter les lieux.
Vers 13 h 45, Monsieur ADLI Younes est arrivé sur les lieux.. Le président d’Azday a essayé d’ouvrir le portail mais il fut arrêté dans son geste par deux policiers de garde. Après moult négociations, le Président et Monsieur Adli Younes ont demandé le motif écrit empêchant l’organisation de cette conférence, un refus cinglant nous a été signifié sans plus de commentaires. On a senti qu’ils voulaient nous amener sur un terrain glissant de violence : on n’a pas cédé à la provocation qui n’est sûrement pas dans la pensée kabyle.
Notre association culturelle a toujours organisé des conférences-Café littéraire, basées uniquement sur des livres produits et non sur des tendances partisanes ou religieuses ou autres.
Nous dénonçons ces restrictions outrageuses des libertés fondamentales, dont la liberté d’expression est la substance même. Nous appelons à plus de sagesse nos autorités de tutelle pour qu’ils reviennent sur ces agissements impensables au 21è siècle.
En ce qui nous concerne, nous continuerons à oeuvrer dans le cadre de la loi et des libertés consacrées par la constitution pour organiser nos activités nécessaires pour combler le vide culturel qui nous assaille. Et nous dénoncerons tout manquement à la liberté de penser et chaque fois qu’il y a abus de pouvoir. « Un peuple sans culture est un peuple dévitalisé, pour ainsi dire mort. » [Citation du Président de Azday AMARA Abderrahmane].
AZDAY ADELSAN N WEQQAS
Centre culturel RAHMANI SLIMANE Aokas
Déclaration
Suite à l’invitation de ADLI Younes, écrivain et Professeur universitaire, venu nous présenter son livre sur « la pensée kabyle », au travers d’une conférence organisée pour le 04 mars 2017 au centre culturel Rahmani Slimane d’Aokas, sous l’égide de Azday Adelsan n Weqqas. Et après obtention de l’autorisation de la salle délivrée par l’autorité communale (APC) ; ce 04 mars, quelle était notre surprise de voir le centre culturel encerclé par les services de sécurité...
Vers 13 heures, les travailleurs du centre étant autorisés à ouvrir le centre, et dès qu’ils avaient franchi le seuil du portail, voilà qu’ils se font interpelés par la police leur intimant l’ordre de quitter les lieux.
Vers 13 h 45, Monsieur ADLI Younes est arrivé sur les lieux.. Le président d’Azday a essayé d’ouvrir le portail mais il fut arrêté dans son geste par deux policiers de garde. Après moult négociations, le Président et Monsieur Adli Younes ont demandé le motif écrit empêchant l’organisation de cette conférence, un refus cinglant nous a été signifié sans plus de commentaires. On a senti qu’ils voulaient nous amener sur un terrain glissant de violence : on n’a pas cédé à la provocation qui n’est sûrement pas dans la pensée kabyle.
Notre association culturelle a toujours organisé des conférences-Café littéraire, basées uniquement sur des livres produits et non sur des tendances partisanes ou religieuses ou autres.
Nous dénonçons ces restrictions outrageuses des libertés fondamentales, dont la liberté d’expression est la substance même. Nous appelons à plus de sagesse nos autorités de tutelle pour qu’ils reviennent sur ces agissements impensables au 21è siècle.
En ce qui nous concerne, nous continuerons à oeuvrer dans le cadre de la loi et des libertés consacrées par la constitution pour organiser nos activités nécessaires pour combler le vide culturel qui nous assaille. Et nous dénoncerons tout manquement à la liberté de penser et chaque fois qu’il y a abus de pouvoir. « Un peuple sans culture est un peuple dévitalisé, pour ainsi dire mort. » [Citation du Président de Azday AMARA Abderrahmane].
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