Brèves d’Aokas

Brèves d’Aokas

Le château contre une piscine

L’accord de principe donné par la commune d’Aokas au ministère de la Jeunesse et des Sports de lui céder le château de la Comtesse pour son aménagement en auberge de jeunes d’une capacité de cent lits, l’a été en contrepartie de la prise en charge de l’aménagement du stade municipal et de la réalisation d’une piscine communale par les services de ce dernier. c’est ce qu’avait déclaré le maire de la localité lors de la présentation à la population du premier bilan de son exécutif jeudi dernier.



Les travaux d’aménagement urbain ont commencé

Les travaux d’aménagement urbain de la station balnéaire d’Aokas ont commencé depuis quelques mois et devront s’arrêter dès le début de la saison estivale pour ne pas indisposer les vacanciers et ils reprendront dès le mois de septembre. Les propriétaiers des anciennes bâtisses de l’ancienne ville peuvent se rapprocher des services de l’APC pour récupérer les plans de reconstruction du chef-lieu.



Pas de baraques cet été

Il n’y aura plus de baraques de fortune cet été. C’est ce qu’a avancé le maire d’Aokas lors de la rencontre qu’il a eu avec ses concitoyens jeudi dernier. Selon ce dernier, le tourisme doit être promu avec d’autres moyens et le projet de développement de la zone d’extension touristique doit être relancé pour se faire. Il rappellera que seul un promoteur privé a pu jusque-là, construire un complexe hôtelier et l’exploiter alors qu’il est prévu d’autres infrastructures touristiques.



Personne ne voit le bout du 2e tunnel

Au moment où tous les citoyens redoutaient le retard que prendrait le creusement d’un deuxième tunnel au niveau de l’entrée d’Aokas pour achever les travaux de dédoublement de la RN 9, des informations que nous avons pu recueillir, les confortent davantage dans leurs craintes. En effet, l’enveloppe allouée à ce projet est de trente-sept milliards de centimes, devant passer par le comité national des marchés. Effectivement, les anciennes dispositions en la matière, obligeaient les concepteurs de tout projet dépassant les vingt-cinq milliards à le présenter au comité national. Dès que ce projet atterrit dans les bureaux du comité national, de nouvelles dispositions sont venues le renvoyer au comité local, lequel avait désormais les prérogatives de traiter les dossiers dont l’estimation est inférieure à quarante milliards. Malheureusement, le comité de Béjaïa avait approuvé ce projet en utilisant l’ancienne procédure d’où son rejet. Les travaux de creusage ne peuvent débuter qu’après approbation du projet. Apparemment, personne ne voit le bout du tunnel d’Aokas.

A. Gana