La conférence de Younes Adli empêchée par la police à Aokas le samedi 04 mars 2017

LA MER MOUILLE
En 1952, Mouloud Mammeri a été attaqué de toutes part lors de la publication de son roman LA COLLINE OUBLIEE. 10 ans plus tard, l'Algérie accède à son indépendance et son peuple n'accède pas à sa liberté pour cause d'usurpation de pouvoir. En 1980, les continuateurs des premiers ont interdit une conférence de Mouloud Mammeri où il devait parler de leur culture aux étudiants de la jeune université qui n'avait que 3 ans d'âge et qui porte son fabuleux nom aujourd'hui.
Aujourd'hui, samedi 04 mars 2017, Younès Adli est interdit de parole au centre culturel Rahmani Slimani de la paisible localité balnéaire d'Aokas. Rahmani Slimane est un illustre intellectuel natif de la fin des années 1800 dans la localité joliment dénommée TIDELSINE à un jet de pierres du chef-lieu de l'ex-commune mixte de Oued Marsa. Les aokassiens voudraient bien baptiser le centre culturel du nom de Rahmani Slimane; rien n'est fait encore. J'espère que ça se fera avant la fin des mondes ou au moins un quart-d'heure avant le jugement dernier.
Aujourd'hui le soleil a été très beau dans le ciel et a flirté divinement avec Imma Tadrart, j'avoue que je me suis rincé l’œil.
Après une après-midi izzanique à parler du sexe des anges avec des démons, je suis descendu sur la plage avec mon ami Abderrahmane Amara pour admirer la mer et implorer yemmas n'dounith devant la malédiction qui nous frappe. Elle était là, et nous étions nombreux dans cet olympe des infortunes. Il y'avait deux douzaines d'éclopés à lui dire des mots compréhensibles que d'eux et d'elle.
Mon ami et moi étions égarés devant tant de poésie, alors que notre problème était d'ordre politique: pourquoi interdit-on à Younès Adli de parler aux citoyens paisibles et fous amoureux de liberté. Son speech intitulé LA PENSÉE KABYLE comme son livre en 2 tomes fut pourtant autorisé par le maire élu et premier magistrat de la ville. Qu'à cela ne tienne, nous allons insister.

Fatah Bouhmila

Le régime Algérien est finissant...une simple conférence l'a fait trembler

Massyl Megatti



La conférence ayant pour thème "La pensée Kabyle" a été interdite par les autorités sans aucun motif. Un nombre important de policiers a été dépêché pour réprimer la culture.
Durant l'interdiction de la conférence prévue aujourd'hui à Aokas, un échange chaud à eu lieu entre le conférencier, en l'occurrence Younes Adli et le commissaire de la sûreté d'Aokas. Le commissaire qui voulait faire comprendre au conférencier qu'ils étaient tous des Algérien, n'a pas laissé un bon goût chez l'auteur de "la pensée Kabyle" qui a réagit avec seulement quelques petits mots mais avec fermeté. Younes Adli a également expliquer à son interlocuteur qu'il est impossible de croire qu'en est tous des Algériens: "je suis convaincu et sans aucun doute que l'un de nous n'est pas Algérien. Et si tu l'est toi comme tu le prétends parfaitement, c'est sûrement moi qui ne le suis pas".
Par ailleurs, le conférencier a pu dédicacé ses livres dans une terrasse d'une cafétéria. Durant un bon moment d'échange entre les citoyens et Younes Adli qui leur a également signalé la nécessité à l'Union autour de "Taqvaylit", qui, selon lui est plus que jamais menacée sur tout les plans.
L'invité de la localité d'Aokas, qui regrette l'attitude coloniale de l'institution policière, après avoir condamné avec persévérance l'interdiction de ladite conférence, s'est interrogé vainement du motif des autorités policières présentes en surnombre autour du centre culturel, " comment se fait-il qu'une autorisation signée des autorités locales habilitées n'a pas d'utilité, et serait facilement non reconnue par un agent de police quand cela lui semble bon?, s'est il fait entendre.
Younes Adli et certains universitaires assis dans la même table que lui, n'ont pas caché entre autre leur ras-le-bol des interdictions de conférences à travers la Kabylie et la répression qui s'abat quotidiennement sur les militants du MAK. ils ont tenu aussi à leur rendre hommage pour leur sérieux engagement et de leur forte présence au coté du conférencier et de l'association organisatrice de la conférence interdite.
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Bejaia : une conférence sur la « pensée kabyle » empêchée par la police

17:47  samedi 4 mars 2017 | Par Sonia Lyes | Actualité 


Younes Adli, linguiste et chercheur-historien (D.R)

http://www.tsa-algerie.com/20170304/bejaia-conference-pensee-kabyle-empechee-police/

Moussa Nait Amara



Après avoir assisté à 10h00 du matin au rassemblement de soutien aux prisonniers d'opinion qui s'est déroulé à la place Said Mekbel à Bgayet ,avec mon ami et candidat sur la liste du RCD aux législatives le Professeur connu et reconnu Rachid Saou. Nous avons décidé de prendre la destination de la ville d'Aokas pour soutenir les animateurs du café littéraire suite à une interdiction musclée d'une conférence débat qui devait être animée par l'écrivain Younes Adli. Voici la suite en photo. Des policiers qui encerclent le centre culturel pour empêcher les citoyens de découvrir un livre. Nous avons opté pour le même slogan crié après l'interdiction de la conférence de Mouloud Mammeri le 10 Mars 1980 à Tizi-ouzou. "A bas la répression, Liberté d'expression."

https://www.youtube.com/watch?v=KPMpLNyYKiw&t=64s