ADRAR n FAD organise la 2 ièm édition du concours de poterie traditionnelle

L A P O T E R I E

La poterie d’Ait Smail est extrêmement riche plus au moins spécifique, particulièrement différente de la poterie des autres régions du Djurdjura ou de la kabylie.

Avec ses formes et désigne variés, ses décorations, effets amplement esthétique qui traduisait une poésie féminine visuelle d’antan, ces symboles qui véhicule des messages et des communications de l’époque, elle constitue le symbole d’un patrimoine ancestral d’un côté et la fierté de ses habitants de l’autre.

L’artisanat, en général, et la poterie en particulier est un art qui a tant résisté, elle s’est transmise de générations en générations et de mère en fille depuis maintenant plusieurs siècles, elle a été, pendant tous les temps, la richesse mais aussi l’intelligence de chaque société, Ait Smail a l’instar des autres contrées de la kabylie continue de sauvegardé le patrimoine de nos ancêtres, elle est le témoin de plus d’une culture de nos aïeux, elle nous communique un mode de vie, une organisation sociale, un savoir faire, en plus le génie d’une époque et d’une création artistique inégale.

Il y a fort longtemps de cela ou la maîtrise du métier de la poterie en particulier et l’artisanat domestique en général été la préoccupation des femmes et le centre des débats mais surtout l’une des qualités recherchée par les vieilles qui voulait faire marier leurs fils.

Le foyer kabyle qui autre fois fabriquait tous les ustensiles qu’ils utilisent, qu’ils soient ceux de cuissons, de transports, de stockages, de décorations,… ces derniers sont utilisés à des fin bien déterminé, utilisés dans des fêtes et circonstances spécifiques; une poterie pour la cérémonie du héné, celui du déplacement, de la mariée le septième jour, à la fontaine,….

Parce qu’aujourd’hui, Ait Smail maintient avec vivacité cette tradition plusieurs fois millinéaire, et que chaque foyer est connu pour avoir une femme potière, la région est riche en matière première. Alors, il est indispensable d’œuvrer à préserver l’activité potière qui est sérieusement menacée de disparition vu les multiples contraintes qui l’entourent.

Une poterie restait à l’abri de tous les contacte et de toute modernité, attend toujours et encore les âmes consciente pour remettre en valeur le fruits des mains de nos mères.

L’association culturelle Adrar n Fad veut promouvoir l'activité artisanale et faire sortir le produit local de l'isolement et le valoriser à travers le lancement d’un « concours de poterie traditionnelle » qui sera sans doute le messie pour sa sauvegarde et sa préservation.




Sadek REBAI
Président de l’ACAF

Message de Hamdis Chérif

Azul seg Beldjik,

Merci pour toutes vos informations.
Pourquoi continuez-vous à écrire Bédjaïa au lieu de Bgayet ?

Afud iggerzen

Message de Mamache Amazigh

azul,
merci de l'information que vous m'avez envoyé.
je serais en vacances en Algérie à partir du 2 juillet, donc je viendrais assister à votre festival.
tanemmirt

Message de Boussad Berrichi, Universitaire au Canada


Azul fellawen!,


Tanmirt isalen lakw id ceggiâem di yal tikelt. Afud ameqwran i leqdic nwen.


Merci beaucoup de toutes ces informations et de votre site très riche.
je regrette que nous les Kabyles - Amazighs, nous continuons à utiliser que du Français lors de l'organisation des festivités et autres en Kabylie, alors qu'il est temps d'écrire en tamazight les affiches en question pour affirmer notre écriture et notre langue qu'elle existe et qu'elle existera pour toujours, ce que les Chinois l'on bien fait depuis 5 000 ans (cinq mille ans). Exemple de l'affiche ci-dessous, qui est entièrement en Français alors qu'on peut l'écrire en Tamazight en gros et gras et en petit caractères traduction en Français pour illustrer seulement, car comme disait Mouloud Mammeri: « Les Kabyles lisent seulement le Français et ne font pas l'effort de lire Tamazight quand il y a du Français, alors il faut écrire en Tamazight pour que les gens fassent des efforts pour lire ne serait que pour susciter la curiosité pour le Tifinagh»


Afud ameqwran i kwunemti lakw i kwunwi.
Ar tufat.
Boussad Berrichi, Universitaire au Canada

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