Youcef Rezkini un militant de la démocratie et de Tamazight exemplaire
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Youcef Rezkini un militant de la démocratie et de Tamazight exemplaire
Youcef Rezkini un militant de la démocratie et de Tamazight exemplaire
Ci- dessous un témoignage de Tahar Aissi, enseignant de langue et de culture Amazighs à l'Université sur Youcef Rezkin
"Loin de tout calcul politique, le parcours d'un militant mérite d'être ressuscité et d'être reconnu.
Azul. Tazawara, tanemmirt i Mass Abderrahman Mezahem i d -yewwin awal ɣef umecwaṛ asertan n umeɣnas n Mass Yusef Rezkini. Di tilawt, d yiwen n umdan yuklalen tajmilt tameqqrant xersum ɣef ubrid akfawlan (engagé) i d-yewwi segmi yella d ameẓẓyan, ama deg uḥric asertan (politique) neɣ adelsan. Ɣef akken ttwaliɣ, ayen i d-yenna yiwen drus, imi Yusef, d yiwen gar widak isebblen tudert-nnsen d twacult-nnsen ahat wiyaṭ ad idiren di talwit ; d yiwen gar widak yekkaten ɣef yiɣeḍḍfan (intérêts) d yizerfan n wiyaṭ, n tmetti s umata. D acu kan, a win yufan ma yella yebɣa yiwen ad yerr tajmilt neɣ ad yesserhu (honorer) amecwaṛ n yiwen n urgaz n tsertit yesԑan amkan meqqeṛ di tmetti tasertant, am yiwen yecban Yusef Rezkini, ilaq ad yili deg lweqt-is, mačči almi ifat wakud neɣ almi (ahat) ad fehmen wiyaṭ kra-iṭen, ɣas nekni neẓra d acu yeswa yiwen am Mass Yusef Rezkini. Ihi ayen ara d-rnuɣ i uksar s tutlayt n tefṛansist, ur yessefk ara ad yettwasegzu s wudem asertan ; maca nniya-w, deg tiwsi-a, d akaz n umecwaṛ n yiwen yuklen tajmilt ɣas ma s wawal.
Je me permets d'y apporter une petite contribution, ne serait-ce qu'un un grain de sable dans la mer, par rapport au parcours de ce grand militant de la démocratie, qui est Youcef Rezkini. J'avoue d'entrée que le but de mes propos n'est pas de flatter un militant par un témoignage élogieux, mais de témoigner de son mérite et de sa valeur, à juste titre de l'avoir connu. Et j'espère que ce n'est pas sa popularité qui va me contredire.
Yousef Rezkini n'a jamais voulu parler de lui, mais si quelqu'un osait le faire, je suis convaincu que son parcours militant pourrait faire l'objet d'un mémoire de Maitrise en sciences sociales. Il a toujours agi par conviction et assumé les risques de son militantisme sans pour autant attendre un bien lucratif ou autres considérations en retour de son engagement. Ceux qui le connaissent peuvent témoigner de son engagement dévoué pour la promotion de la langue berbère. En effet, bien qu'il ait un Homme politique, tamazight n'a jamais été pour lui un slogan de campagne électorale, mais une revendication réelle. A ma connaissance, il était l'un des rares cadres politiques à avoir rédigé son programme de campagne électorale en trilingue, et de surcroit par ordre de mérite : tamazight d'abord ! Yousef Rezkinine est toujours fidèle à son engagement en joignant l'acte à la parole : il ne fait pas partie de ceux qui connaissent tamazight que lors des campagnes électorales, pour… la négliger, voire la "combattre", ensuite. Aujourd'hui, personne ne peut nier ce qu'il a fait concrètement pour la culture berbère, après son élection à la tête de la commune de Letnayen comme P/APC. En plus de célébrer officiellement toutes les manifestations ayant trait à la culture berbère- où les cérémonies ont toujours été marquées par la remise des ouvrages sur la culture amazighe, en guise de récompense et de félicitations pour les bons élèves en tamazight-, ce maire et son équipe n'ont ménagé aucun effort pour concrétiser le fameux point relatif à la "Berbérisation de l'environnement", qui revient souvent lors des périodes électorales. Un petit tour dans la ville De Souk El Tenine est largement suffisant pour en avoir une idée et confirmer les bonnes intentions et la conviction de ce Monsieur.
L'anthropologue et écrivain berbère, Mouloud Mammeri, avait déjà souligné l'importance de la langue dans une société. Pour lui, lutter pour la culture amazighe c'est aussi parler de la langue qu'il faut apprendre et transcrire. Il disait : « Win yebɣan tamaziɣt, ad yessin tira-s (Celui qui veut tamazight, qu'il apprenne à l'écrire) ». La citation est reprise d'ailleurs par plusieurs chanteurs berbères. Et comme chaque période de lutte a ses propres caractéristiques, la génération actuelle, celle de Yousef, adhère à la pensée de Mouloud Mammeri, sauf qu'elle y rajoute le principe actif, pour dire : Win tt-yessnen, ilaq ad tt-iseqdec (Celui qui l'a apprise doit en faire l'usage).
Loin de tout calcul politique, le parcours d'un militant mérite d'être ressuscité et d'être reconnu. Tanemmirt a Mass Abderrahman Mezahem, tanemmirt i yal imeɣnasen n tugdut !"
Ci- dessous un témoignage de Tahar Aissi, enseignant de langue et de culture Amazighs à l'Université sur Youcef Rezkin
"Loin de tout calcul politique, le parcours d'un militant mérite d'être ressuscité et d'être reconnu.
Azul. Tazawara, tanemmirt i Mass Abderrahman Mezahem i d -yewwin awal ɣef umecwaṛ asertan n umeɣnas n Mass Yusef Rezkini. Di tilawt, d yiwen n umdan yuklalen tajmilt tameqqrant xersum ɣef ubrid akfawlan (engagé) i d-yewwi segmi yella d ameẓẓyan, ama deg uḥric asertan (politique) neɣ adelsan. Ɣef akken ttwaliɣ, ayen i d-yenna yiwen drus, imi Yusef, d yiwen gar widak isebblen tudert-nnsen d twacult-nnsen ahat wiyaṭ ad idiren di talwit ; d yiwen gar widak yekkaten ɣef yiɣeḍḍfan (intérêts) d yizerfan n wiyaṭ, n tmetti s umata. D acu kan, a win yufan ma yella yebɣa yiwen ad yerr tajmilt neɣ ad yesserhu (honorer) amecwaṛ n yiwen n urgaz n tsertit yesԑan amkan meqqeṛ di tmetti tasertant, am yiwen yecban Yusef Rezkini, ilaq ad yili deg lweqt-is, mačči almi ifat wakud neɣ almi (ahat) ad fehmen wiyaṭ kra-iṭen, ɣas nekni neẓra d acu yeswa yiwen am Mass Yusef Rezkini. Ihi ayen ara d-rnuɣ i uksar s tutlayt n tefṛansist, ur yessefk ara ad yettwasegzu s wudem asertan ; maca nniya-w, deg tiwsi-a, d akaz n umecwaṛ n yiwen yuklen tajmilt ɣas ma s wawal.
Je me permets d'y apporter une petite contribution, ne serait-ce qu'un un grain de sable dans la mer, par rapport au parcours de ce grand militant de la démocratie, qui est Youcef Rezkini. J'avoue d'entrée que le but de mes propos n'est pas de flatter un militant par un témoignage élogieux, mais de témoigner de son mérite et de sa valeur, à juste titre de l'avoir connu. Et j'espère que ce n'est pas sa popularité qui va me contredire.
Yousef Rezkini n'a jamais voulu parler de lui, mais si quelqu'un osait le faire, je suis convaincu que son parcours militant pourrait faire l'objet d'un mémoire de Maitrise en sciences sociales. Il a toujours agi par conviction et assumé les risques de son militantisme sans pour autant attendre un bien lucratif ou autres considérations en retour de son engagement. Ceux qui le connaissent peuvent témoigner de son engagement dévoué pour la promotion de la langue berbère. En effet, bien qu'il ait un Homme politique, tamazight n'a jamais été pour lui un slogan de campagne électorale, mais une revendication réelle. A ma connaissance, il était l'un des rares cadres politiques à avoir rédigé son programme de campagne électorale en trilingue, et de surcroit par ordre de mérite : tamazight d'abord ! Yousef Rezkinine est toujours fidèle à son engagement en joignant l'acte à la parole : il ne fait pas partie de ceux qui connaissent tamazight que lors des campagnes électorales, pour… la négliger, voire la "combattre", ensuite. Aujourd'hui, personne ne peut nier ce qu'il a fait concrètement pour la culture berbère, après son élection à la tête de la commune de Letnayen comme P/APC. En plus de célébrer officiellement toutes les manifestations ayant trait à la culture berbère- où les cérémonies ont toujours été marquées par la remise des ouvrages sur la culture amazighe, en guise de récompense et de félicitations pour les bons élèves en tamazight-, ce maire et son équipe n'ont ménagé aucun effort pour concrétiser le fameux point relatif à la "Berbérisation de l'environnement", qui revient souvent lors des périodes électorales. Un petit tour dans la ville De Souk El Tenine est largement suffisant pour en avoir une idée et confirmer les bonnes intentions et la conviction de ce Monsieur.
L'anthropologue et écrivain berbère, Mouloud Mammeri, avait déjà souligné l'importance de la langue dans une société. Pour lui, lutter pour la culture amazighe c'est aussi parler de la langue qu'il faut apprendre et transcrire. Il disait : « Win yebɣan tamaziɣt, ad yessin tira-s (Celui qui veut tamazight, qu'il apprenne à l'écrire) ». La citation est reprise d'ailleurs par plusieurs chanteurs berbères. Et comme chaque période de lutte a ses propres caractéristiques, la génération actuelle, celle de Yousef, adhère à la pensée de Mouloud Mammeri, sauf qu'elle y rajoute le principe actif, pour dire : Win tt-yessnen, ilaq ad tt-iseqdec (Celui qui l'a apprise doit en faire l'usage).
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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