Le lourd silence des médias anti-algériens après l’échec des émeutes à Béjaïa
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Le lourd silence des médias anti-algériens après l’échec des émeutes à Béjaïa
Le lourd silence des médias anti-algériens après l’échec des émeutes à Béjaïa
09 Jan, 2017 | 06:45 | 34
Les médias étrangers n'ont pas trouvé de combustible pour alimenter le feu à Béjaïa. D. R.
Tous les médias occidentaux et arabes traditionnellement hostiles à l’Algérie se confinent dans un silence qui en dit long sur leur frustration et leur déception suite à l’avortement des troubles qui avaient secoué la wilaya de Béjaïa les 2 et 3 janvier derniers, suite à une grève générale des commerçants. Après avoir ouvert leurs tribunes, durant les premiers jours, notamment à d’anciens militants du FIS dissous installés à l’étranger et autres partisans du «qui-tu-qui», des chaînes comme Al-Jazeera, Al-Arabiya, Al-Magharibia et France 24, et des journaux comme Libération ou Al-Charq Al-Awsat, particulièrement engagés dans les insurrections dites du «printemps arabe», ont vite déchanté en voyant la spirale de la violence s’arrêter brusquement et, surtout, en constatant le rejet viscéral et unanime avec lequel la classe politique et la société civile algériennes ont réagi à cette explosion de violence. Certaines chaînes et intervenants médiatiques ne pouvant taire leur sentiment de frustration ont même essayé, en vain, d’alimenter un discours raciste et de donner aux évènements qu’a connus la wilaya de Béjaïa une dimension régionaliste, voire sécessionniste.
Cela dit, aucun de ces médias n’a daigné s’approcher de la réalité du terrain. Ils se sont contentés de faire parler des personnes qui, non seulement ignorent totalement les réalités sociales et politiques du pays, mais partent avec des schémas préconçus qui se résument à des scénarios de guerre civile ou d’embrasement généralisé, similaires à ceux ayant précédé l’effondrement sanglant de la Libye et de la Syrie. Ces médias n’ont pas pu trouver des porte-voix en Kabylie où les militants politiques ou associatifs les plus acharnés contre le pouvoir en place ont, dès les premières heures, condamné la violence et se sont réjouis de la mobilisation citoyenne contre les dérapages et les actes de destruction qui ont suivi la grève des commerçants.
Exemple de cette campagne de propagande ratée : dans une émission réalisée au lendemain de ces émeutes, la version arabe de la chaîne publique française France 24 a demandé à des intervenants algériens sollicités par téléphone de n’intervenir que pour donner l’estocade à l’Etat ou, à défaut, de leur faire un compte-rendu «circonstancié» des événements. Certains invités, comprenant le piège, ont refusé d’intervenir, avons-nous appris de sources sûres.
Seule la chaîne pro-FIS et des sites de propagande – comme le site marocain Algeria Times ou encore le site subversif Algeria Watch – continuent à maintenir quotidiennement leurs commentaires orientés sur les émeutes de Béjaïa et ses répercussions politiques, en faisant appel aux mêmes intervenants.
Globalement, il faut dire aussi que la conjoncture internationale actuelle, marquée par la déconfiture des insurrections armées, notamment en Syrie, et la montée du terrorisme en Europe, est loin d’être favorable à une nouvelle campagne d’intoxication médiatique sur une opinion publique aussi avertie que la population algérienne.
R. Mahmoudi
09 Jan, 2017 | 06:45 | 34
Les médias étrangers n'ont pas trouvé de combustible pour alimenter le feu à Béjaïa. D. R.
Tous les médias occidentaux et arabes traditionnellement hostiles à l’Algérie se confinent dans un silence qui en dit long sur leur frustration et leur déception suite à l’avortement des troubles qui avaient secoué la wilaya de Béjaïa les 2 et 3 janvier derniers, suite à une grève générale des commerçants. Après avoir ouvert leurs tribunes, durant les premiers jours, notamment à d’anciens militants du FIS dissous installés à l’étranger et autres partisans du «qui-tu-qui», des chaînes comme Al-Jazeera, Al-Arabiya, Al-Magharibia et France 24, et des journaux comme Libération ou Al-Charq Al-Awsat, particulièrement engagés dans les insurrections dites du «printemps arabe», ont vite déchanté en voyant la spirale de la violence s’arrêter brusquement et, surtout, en constatant le rejet viscéral et unanime avec lequel la classe politique et la société civile algériennes ont réagi à cette explosion de violence. Certaines chaînes et intervenants médiatiques ne pouvant taire leur sentiment de frustration ont même essayé, en vain, d’alimenter un discours raciste et de donner aux évènements qu’a connus la wilaya de Béjaïa une dimension régionaliste, voire sécessionniste.
Cela dit, aucun de ces médias n’a daigné s’approcher de la réalité du terrain. Ils se sont contentés de faire parler des personnes qui, non seulement ignorent totalement les réalités sociales et politiques du pays, mais partent avec des schémas préconçus qui se résument à des scénarios de guerre civile ou d’embrasement généralisé, similaires à ceux ayant précédé l’effondrement sanglant de la Libye et de la Syrie. Ces médias n’ont pas pu trouver des porte-voix en Kabylie où les militants politiques ou associatifs les plus acharnés contre le pouvoir en place ont, dès les premières heures, condamné la violence et se sont réjouis de la mobilisation citoyenne contre les dérapages et les actes de destruction qui ont suivi la grève des commerçants.
Exemple de cette campagne de propagande ratée : dans une émission réalisée au lendemain de ces émeutes, la version arabe de la chaîne publique française France 24 a demandé à des intervenants algériens sollicités par téléphone de n’intervenir que pour donner l’estocade à l’Etat ou, à défaut, de leur faire un compte-rendu «circonstancié» des événements. Certains invités, comprenant le piège, ont refusé d’intervenir, avons-nous appris de sources sûres.
Seule la chaîne pro-FIS et des sites de propagande – comme le site marocain Algeria Times ou encore le site subversif Algeria Watch – continuent à maintenir quotidiennement leurs commentaires orientés sur les émeutes de Béjaïa et ses répercussions politiques, en faisant appel aux mêmes intervenants.
Globalement, il faut dire aussi que la conjoncture internationale actuelle, marquée par la déconfiture des insurrections armées, notamment en Syrie, et la montée du terrorisme en Europe, est loin d’être favorable à une nouvelle campagne d’intoxication médiatique sur une opinion publique aussi avertie que la population algérienne.
R. Mahmoudi
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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