Tizi N’berber pourrait répondre à toutes les attentes des randonneurs
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Tizi N’berber pourrait répondre à toutes les attentes des randonneurs
Tourisme de montagne
Tizi N’berber pourrait répondre à toutes les attentes des randonneurs
Les villages de la commune de Tizi N’berber, notamment ceux de Agni Irouel et de Ighil Ouirem sont les rares villages de Kabylie à garder encore intact leur aspect traditionnel et leur architecture typement kabyle.
Au seuil de la saison estivale qui verra les quelques 100 km de côté de Béjaïa pris d’assaut par des millions de vacanciers, la commune de Tizi N’berber, située sur les verdoyantes montagnes qui surplombent la ville balnéaire d’Aokas, faute de disposer d’une portion de territoire baigné par la mer, propose en collaboration avec la direction du tourisme de la wilaya, cette année, aux vacanciers qu’elle s’apprête à accueillir, peut être en pionnier dans le domaine, la visite de ses villages typiquement kabyles, sa cascade de Bouamara aussi haute et plus rafraîchissante que celle de Kefrida et les randonnées pédestres de la montagne Issek haute de 1608 mètres et couverte de chêne-zen ainsi que de nombreux autres sites, le tout pour l’émerveillement des visiteurs.
Les villages de la commune de Tizi N’berber, notamment ceux de Agni Irouel et de Ighil Ouirem sont les rares villages de Kabylie à garder encore intact leur aspect traditionnel et leur architecture typement kabyle. Dans ces deux villages, que les touristes auront à visiter avec ravissement, le béton et le goudron n’y ont pas encore fait leur apparition. Les murs sont faits de pierre et de terre sans la moindre trace de truelle et de ciment qui s’harmonisent avec la première moitié du siècle dernier. Les ruelles qui mènent à chaque maison du village sont toujours étroites et dégagent à certaines heures de la journée une forte odeur de fumier d’ovins et de caprins très fertilisant pour les jardins potagers que les femmes entretiennent avec amour à l’orée du village. Les toitures qui continuent de résister sont soutenues par des poutres de troncs entiers de peupliers et par des branches de frêne à peine dégrossies à la hache. Quant aux tuiles rondes ternies par le temps, elles reposent sur un treillis fait de tiges de dis (Idhni ou Izfhi) noirci de fumée et de suie du Kanoun allumé en permanence. Pénétrer dans une maison du village d’Agni Irouel, c’est entrer de plein-pied dans l’ambiance de la kabylie des années 30 ou 40. L’Akoufi (fût en terre séchée pour les provisions) trône encore face à la porte d’entrée qui donne accès à la fois au séjour des humains et à l’abri des chèvres et des brebis. L’ambiance d’antan sera également rendue par la fontaine publique qui se trouve au centre du village d’Agni Irouel où les femmes l’amphore sur le dos, en venant par petits groupes en fin de journée puiser l’eau, se font des confidences de long du chemin. Ces villages traditionnels tels celui d’Agni Irouel ou celui d’Ighil Ouirem, qui reflètent l’âme de l’Algérie profonde, sont, soulignent les responsables de l’APC de Tizi N’berber, à mettre en valeur sur le plan touristique et à sauvegarder de l’avancée inexorable du béton qui défigure la nature. A cet effet, et sous l’égide de la Direction du tourisme deux associations ont été créées pour promouvoir le tourisme dans la commune et restaurer le caractère traditionnel des villages. La vocation touristique de la commune de Tizi N’berber se manifeste aussi par d’autres atouts dont la cascade de Bouamara.
Si la hauteur de cette dernière est au moins égale à celle de Kefrida, son débit en revanche est beaucoup plus important. Tout autour de la mare qui reçoit les flots d’eau ininterrompus, elle offre aux visiteurs qui viennent de tous les coins du pays, un vaste espace rocheux et un décor imprenable au grand bonheur des familles qui viennent chaque été se délecter de la beauté du paysage dans le calme, la sécurité totale et l’hospitalité légendaire des habitants.
La cascade de Bouamara se trouve dans ce douar des Aït Bouaïssi sur le chemin de wilaya n°15 à une dizaine de km du chef-lieu de la commune. Pour les amoureux de la haute montagne, de l’air pur et de verdure, la montagne Issek, du haut de ses 1608 mètres d’altitude est là pour répondre à leur désir, vue de loin, elle ressemble à un cône pointu mais arrivé sur place, le visiteur se rendra compte que son sommet est plat et offre de nombreux endroits propices aux repas et aux pique-niques. Le chêne-zen qui couvre ses flancs enneigés jusqu’à la fin mars crée un micro-climat revigorant pur et sain à l’abri de la pollution des villes.
Ça et là, les randonneurs découvriront des gouffres profonds, des grottes sombres et des sources à l’eau fraîche et pure qu’ils pourront boire dans le creux de leurs mains.
B. Mouhoub
Tizi N’berber pourrait répondre à toutes les attentes des randonneurs
Les villages de la commune de Tizi N’berber, notamment ceux de Agni Irouel et de Ighil Ouirem sont les rares villages de Kabylie à garder encore intact leur aspect traditionnel et leur architecture typement kabyle.
Au seuil de la saison estivale qui verra les quelques 100 km de côté de Béjaïa pris d’assaut par des millions de vacanciers, la commune de Tizi N’berber, située sur les verdoyantes montagnes qui surplombent la ville balnéaire d’Aokas, faute de disposer d’une portion de territoire baigné par la mer, propose en collaboration avec la direction du tourisme de la wilaya, cette année, aux vacanciers qu’elle s’apprête à accueillir, peut être en pionnier dans le domaine, la visite de ses villages typiquement kabyles, sa cascade de Bouamara aussi haute et plus rafraîchissante que celle de Kefrida et les randonnées pédestres de la montagne Issek haute de 1608 mètres et couverte de chêne-zen ainsi que de nombreux autres sites, le tout pour l’émerveillement des visiteurs.
Les villages de la commune de Tizi N’berber, notamment ceux de Agni Irouel et de Ighil Ouirem sont les rares villages de Kabylie à garder encore intact leur aspect traditionnel et leur architecture typement kabyle. Dans ces deux villages, que les touristes auront à visiter avec ravissement, le béton et le goudron n’y ont pas encore fait leur apparition. Les murs sont faits de pierre et de terre sans la moindre trace de truelle et de ciment qui s’harmonisent avec la première moitié du siècle dernier. Les ruelles qui mènent à chaque maison du village sont toujours étroites et dégagent à certaines heures de la journée une forte odeur de fumier d’ovins et de caprins très fertilisant pour les jardins potagers que les femmes entretiennent avec amour à l’orée du village. Les toitures qui continuent de résister sont soutenues par des poutres de troncs entiers de peupliers et par des branches de frêne à peine dégrossies à la hache. Quant aux tuiles rondes ternies par le temps, elles reposent sur un treillis fait de tiges de dis (Idhni ou Izfhi) noirci de fumée et de suie du Kanoun allumé en permanence. Pénétrer dans une maison du village d’Agni Irouel, c’est entrer de plein-pied dans l’ambiance de la kabylie des années 30 ou 40. L’Akoufi (fût en terre séchée pour les provisions) trône encore face à la porte d’entrée qui donne accès à la fois au séjour des humains et à l’abri des chèvres et des brebis. L’ambiance d’antan sera également rendue par la fontaine publique qui se trouve au centre du village d’Agni Irouel où les femmes l’amphore sur le dos, en venant par petits groupes en fin de journée puiser l’eau, se font des confidences de long du chemin. Ces villages traditionnels tels celui d’Agni Irouel ou celui d’Ighil Ouirem, qui reflètent l’âme de l’Algérie profonde, sont, soulignent les responsables de l’APC de Tizi N’berber, à mettre en valeur sur le plan touristique et à sauvegarder de l’avancée inexorable du béton qui défigure la nature. A cet effet, et sous l’égide de la Direction du tourisme deux associations ont été créées pour promouvoir le tourisme dans la commune et restaurer le caractère traditionnel des villages. La vocation touristique de la commune de Tizi N’berber se manifeste aussi par d’autres atouts dont la cascade de Bouamara.
Si la hauteur de cette dernière est au moins égale à celle de Kefrida, son débit en revanche est beaucoup plus important. Tout autour de la mare qui reçoit les flots d’eau ininterrompus, elle offre aux visiteurs qui viennent de tous les coins du pays, un vaste espace rocheux et un décor imprenable au grand bonheur des familles qui viennent chaque été se délecter de la beauté du paysage dans le calme, la sécurité totale et l’hospitalité légendaire des habitants.
La cascade de Bouamara se trouve dans ce douar des Aït Bouaïssi sur le chemin de wilaya n°15 à une dizaine de km du chef-lieu de la commune. Pour les amoureux de la haute montagne, de l’air pur et de verdure, la montagne Issek, du haut de ses 1608 mètres d’altitude est là pour répondre à leur désir, vue de loin, elle ressemble à un cône pointu mais arrivé sur place, le visiteur se rendra compte que son sommet est plat et offre de nombreux endroits propices aux repas et aux pique-niques. Le chêne-zen qui couvre ses flancs enneigés jusqu’à la fin mars crée un micro-climat revigorant pur et sain à l’abri de la pollution des villes.
Ça et là, les randonneurs découvriront des gouffres profonds, des grottes sombres et des sources à l’eau fraîche et pure qu’ils pourront boire dans le creux de leurs mains.
B. Mouhoub
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